PS: ne faites pas attention aux petits cafouillages et autres fausses notes, on est dimanche aprés-midi quand même!
Que fait-on le dimanche?
Que fait-on le dimanche?
Alors j'ai fait de nouveaux enregistrements, comme tous les dimanches après-midis. J'ai changé la position du micro, mais je n'ai malheureusement toujours pas mon Zoom ^^. Je préfère ce son à ceux des enregistrements précédents. Et vous?
PS: ne faites pas attention aux petits cafouillages et autres fausses notes, on est dimanche aprés-midi quand même!
Et je n'ai pas le chauffage! lol
PS: ne faites pas attention aux petits cafouillages et autres fausses notes, on est dimanche aprés-midi quand même!
"La musique n'est pas une poubelle dans laquelle on jette impunément ses échecs personnels" Cortot
- zarathoustra
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- Mon piano : Pigeon fermier de keriven fourré au foie
ENFIN !!! cette waldstein !
Tout d'abord bravo c'est une très bonne approche de fond et tu sais très bien à quel point (pour moi) cette waldstein me fait peur par sa dimension musicale developpé.
Entrons dans la critique maintenant puisque les eloges c'est bien mais ca ne fait pas avancer la machine (tu me comprends très bien)!
Je ne sais pas si c'est lenregistrement où toi mais je pense que tu as ta part de responsabilté : Les nuances ne sont pas du tout assez marqué... N'oublies surtout pas que cette sonate est composé en 1803, année où Beethov devient de plus en plus sourd et de plus en plus renfermé sur lui même. La notion de nuance chez Beethoven est d'une grande importance. Il passe aussi bien du forte au piano sans crescendo ou descrescendo qui annoncerait la couleur. A mon sens une des clés de la bonne interpretation des sonates reside justement dans l'assimilation de cette ecriture un peu particulière pour l'epoque et qui a beaucoup choqué.
Ces premiers accords sont tellement beau avec une couleur pianissimo (je l'invente pas), pourquoi les precipiter de la sorte... C'est ce mouvement du poignet qu'on retrouve très souvent chez beethoven dans la repetition des accords qu'il faut assimiler. Ces premieres notes sont vraiment capitales, pour impressionner ton auditoire (dans l'optique d'un concours
) tu dois imperativement respecter les nuances ! Il en va de même à la mesure 14.
Ensuite mesure 31 tu te diriges vers dolce e molto ligato avec des notes piqués. Tu ne peux pas arriver comme ca de manière brutale ou plutot trop incisive. Il faut avoir un peu de rondeur.
J'ai pas encore le temps de detailler le reste (sache que j'y reviendrai) mais d'un point de vue generale je trouve que ton tempo est peut etre un peu trop rapide et pas assez elastique ce qui te donne un manque de controle sur ton toucher.
Voilà, voilà c'est quand meme très bien, le texte est bien assimilé, maintenant il faut que tu fasses un travail de fond, que tu chantes, que tu te fasses des images internes et que tu penses à un caractère qui te ressemble.
Tout ca pour conclure que je t'admire de te mesurer à une telle musicalité, pour moi cette sonate est incroyablement compliqué car se cache ici tant de finesses qu'on est vite submergé.
Bravo bravo et pour brahms je recommencerai une vive critique plus tard!
Tout d'abord bravo c'est une très bonne approche de fond et tu sais très bien à quel point (pour moi) cette waldstein me fait peur par sa dimension musicale developpé.
Entrons dans la critique maintenant puisque les eloges c'est bien mais ca ne fait pas avancer la machine (tu me comprends très bien)!
Je ne sais pas si c'est lenregistrement où toi mais je pense que tu as ta part de responsabilté : Les nuances ne sont pas du tout assez marqué... N'oublies surtout pas que cette sonate est composé en 1803, année où Beethov devient de plus en plus sourd et de plus en plus renfermé sur lui même. La notion de nuance chez Beethoven est d'une grande importance. Il passe aussi bien du forte au piano sans crescendo ou descrescendo qui annoncerait la couleur. A mon sens une des clés de la bonne interpretation des sonates reside justement dans l'assimilation de cette ecriture un peu particulière pour l'epoque et qui a beaucoup choqué.
Ces premiers accords sont tellement beau avec une couleur pianissimo (je l'invente pas), pourquoi les precipiter de la sorte... C'est ce mouvement du poignet qu'on retrouve très souvent chez beethoven dans la repetition des accords qu'il faut assimiler. Ces premieres notes sont vraiment capitales, pour impressionner ton auditoire (dans l'optique d'un concours
Ensuite mesure 31 tu te diriges vers dolce e molto ligato avec des notes piqués. Tu ne peux pas arriver comme ca de manière brutale ou plutot trop incisive. Il faut avoir un peu de rondeur.
J'ai pas encore le temps de detailler le reste (sache que j'y reviendrai) mais d'un point de vue generale je trouve que ton tempo est peut etre un peu trop rapide et pas assez elastique ce qui te donne un manque de controle sur ton toucher.
Voilà, voilà c'est quand meme très bien, le texte est bien assimilé, maintenant il faut que tu fasses un travail de fond, que tu chantes, que tu te fasses des images internes et que tu penses à un caractère qui te ressemble.
Tout ca pour conclure que je t'admire de te mesurer à une telle musicalité, pour moi cette sonate est incroyablement compliqué car se cache ici tant de finesses qu'on est vite submergé.
Bravo bravo et pour brahms je recommencerai une vive critique plus tard!
Eblouissant !
Pour le son, c'est en effet bien mieux. Il y a une vraie présence. Ca sonne comme les bons enregistrements des années 30, les gratouillis en moins. La bande passante est réduite. Ca ira mieux quand tu auras ton Zoom mais je trouve que c'est déjà bien agréable à écouter. Avec quoi tu enregistres et où as-tu mis le micro ?
Pour le son, c'est en effet bien mieux. Il y a une vraie présence. Ca sonne comme les bons enregistrements des années 30, les gratouillis en moins. La bande passante est réduite. Ca ira mieux quand tu auras ton Zoom mais je trouve que c'est déjà bien agréable à écouter. Avec quoi tu enregistres et où as-tu mis le micro ?
On ne vend pas la musique. On la partage. Leonard Bernstein
- Rubato
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Le Dimanche ? Je joue du Bach (comme tous les jours) !
Modifié en dernier par Rubato le mer. 24 janv., 2007 18:29, modifié 3 fois.
Le tempo rubato est comme le vent jouant dans le feuillage d'un arbre dont les branches ne bougent pas.
Franz Liszt.
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Re: Que fait-on le dimanche?
Tiens, pour le Brahms, exactement la même interprétation que Hélène Grimaud...Rachma a écrit :Alors j'ai fait de nouveaux enregistrements, comme tous les dimanches après-midis. J'ai changé la position du micro, mais je n'ai malheureusement toujours pas mon Zoom ^^. Je préfère ce son à ceux des enregistrements précédents. Et vous?
PS: ne faites pas attention aux petits cafouillages et autres fausses notes, on est dimanche aprés-midi quand même!Et je n'ai pas le chauffage! lol
Pour la Weldstein, trop rapide à mon goût.
"Gagner sa vie en jouant du Piano, c'est savoir compter sur ses doigts."
D. Cowl
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Re: Que fait-on le dimanche?
Mince alors, je suis démasquée!! Peut-être parce que j'écoute en boucle la version d'Hélène Grimaud....marmou a écrit :Rachma a écrit :Tiens, pour le Brahms, exactement la même interprétation que Hélène Grimaud...
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- zarathoustra
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Vous avez tous decider de jouer la musique qui me rend fou aujourd'hui...
Rubato, c'est de la musique qu'il faut faire! Je te conseille de le jouer 2 fois moins vite et d'ecouter les marteaux frapper les cordes, les sons de resonner, les harmoniques se melanger, la respirations de la musique, le silence, la beauté...
Bach c'est souvent une histoire de toucher.
Bref, toi aussi tu joues ce qui me fait flipper de tant de musicalité. Vous me faites tous pleurer
C'est joué, et bien dans tes doigts cependant, donc tout le travail reste à faire.
Rubato, c'est de la musique qu'il faut faire! Je te conseille de le jouer 2 fois moins vite et d'ecouter les marteaux frapper les cordes, les sons de resonner, les harmoniques se melanger, la respirations de la musique, le silence, la beauté...
Bach c'est souvent une histoire de toucher.
Bref, toi aussi tu joues ce qui me fait flipper de tant de musicalité. Vous me faites tous pleurer
C'est joué, et bien dans tes doigts cependant, donc tout le travail reste à faire.
- sanne
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Re: Que fait-on le dimanche?
Rachma a écrit :Alors j'ai fait de nouveaux enregistrements, comme tous les dimanches après-midis
....en espérant que tu continues à faire ça: c'est tellement beau
Juste une toute petite remarque: pourrais-tu mettre aussi le nom ou nr opus des morceaux que tu mets en ligne?? (stp
Alors je vais essayer de répondre à tout le monde. Alors je m'enregistre avec un micro minable, un logiciel qui vaut pas mieux, et un piano qui claque! Mon micro est comme toujours dans la ceinture du piano, a 30 centimètres du piano et la même hauteur que le piano, avec la petite queue, alors qu'avant c'était soit fermé soit grand ouvert. Et pour Sanne, il s'agissait de l'op 118 N°1 et de la Waldstein.
"La musique n'est pas une poubelle dans laquelle on jette impunément ses échecs personnels" Cortot
Re: Que fait-on le dimanche?
Lui, il sait faire que critiquer, sans savoir faire mieux (ou alors, developpe ta critique stp...)marmou a écrit :Tiens, pour le Brahms, exactement la même interprétation que Hélène Grimaud...Rachma a écrit :Alors j'ai fait de nouveaux enregistrements, comme tous les dimanches après-midis. J'ai changé la position du micro, mais je n'ai malheureusement toujours pas mon Zoom ^^. Je préfère ce son à ceux des enregistrements précédents. Et vous?
PS: ne faites pas attention aux petits cafouillages et autres fausses notes, on est dimanche aprés-midi quand même!Et je n'ai pas le chauffage! lol
Pour la Weldstein, trop rapide à mon goût.
Modifié en dernier par Nicolas le dim. 21 janv., 2007 16:55, modifié 1 fois.
Waldstein : sonate N°21, op53 (décidément avec la polonaise héroïque de Chopin et la waldstein, 53 est un nombre porte-bonheur !).
Je trouve que tes aigüs du début sont trop rayonnants, ils devraient être plus doux, plus énigmatiques, plus chantant.
C'est pas 1804 la Waldstein ? Je vais vérifier de ce pas !
Bon, d'après wikipedia elle a été écrite entre ces deux dates, et a été publiée en 1805...
Je trouve que tes aigüs du début sont trop rayonnants, ils devraient être plus doux, plus énigmatiques, plus chantant.
C'est pas 1804 la Waldstein ? Je vais vérifier de ce pas !
Bon, d'après wikipedia elle a été écrite entre ces deux dates, et a été publiée en 1805...
- zarathoustra
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Disons des années "charnières".
Il esquisse entre oct.1801 et mai 1802 les 2 1ères sonates de l'op.31, on n'a pas retrouvé des esquisses de la 3ème, octobre 1802, c'est le testament d'Heiligenstadt, c'est aussi l'année où il déclare (dixit Czerny) "Je ne suis guère content de ca que j'ai écrit jusqu'à preésent; à partir de maintenant, je veux ouvrir un nouveau chemin".
C'est aussi l'année du 3ème concerto, de la sonate à Kreutzer, et 1803 de l'héroïque ! Ainsi que la mise en route de son opéra !
Alors années difficiles, années décisives; "je veux saisir le destin à la gueule".
B. a commencé à écrire l'op.53 fin 1803, et continue le 1er semestre 1804. Il travaille parallèlement à Leonore, au triple concerto, et au 4ème concerto pour piano.
"C'est la montée de la grande constellation épique" (dixit Massin)
Il esquisse entre oct.1801 et mai 1802 les 2 1ères sonates de l'op.31, on n'a pas retrouvé des esquisses de la 3ème, octobre 1802, c'est le testament d'Heiligenstadt, c'est aussi l'année où il déclare (dixit Czerny) "Je ne suis guère content de ca que j'ai écrit jusqu'à preésent; à partir de maintenant, je veux ouvrir un nouveau chemin".
C'est aussi l'année du 3ème concerto, de la sonate à Kreutzer, et 1803 de l'héroïque ! Ainsi que la mise en route de son opéra !
Alors années difficiles, années décisives; "je veux saisir le destin à la gueule".
B. a commencé à écrire l'op.53 fin 1803, et continue le 1er semestre 1804. Il travaille parallèlement à Leonore, au triple concerto, et au 4ème concerto pour piano.
"C'est la montée de la grande constellation épique" (dixit Massin)
caminante, no hay camino, se hace camino al andar.
Veritas odium parit, obsequium amicos
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