Presto a écrit :Okay a écrit :
Il est précieux de rester au contact du clavier, de la même manière que le pied l'est sur la pédale. En fait on se rend mieux compte de l'idée avec la pédale car sa force de remontée est particulièrement importante, et dès qu'on détend la cheville ça remonte tout seul.
tu veux dire à la remontée de la touche ?
pour rester au plus près du clavier je fais des notes tenues "
muettes", c'est un mix des ensembles parallèles et de la "
main morte" (

), je mets la main dans une position, les doigts posés sur les touches, et je joue lentement le passage. Je trouve ça assez plaisant à faire et plutôt bon pour l'indépendance des doigts et le relâchement.
Si on entre dans la micro, Est-ce que tu pourrais décrire l'articulation, personnellement j'en vois 2 :
celle que je dirais l'
ancienne : les doigts s'actionnent par l'articulation main - -première phalange.
et donc la
nouvelle 
: le doigt entre en contact avec la touche mais par un mouvement des phalanges 1 et 2 et l'attention se porte sur les deux dernières (donc les phalanges 2 et 3 si je m'amuse à les numéroter pour essayer d'être compréhensible) qui alors sont mises en action.
l'articulation main - 1ère phalange entre aussi mais n'est plus au départ du mouvement.
Okay a écrit :Finalement il s'agit aussi d'utiliser l'énergie qui est déjà dans le piano.
ça c'est vraiment une idée à prolonger et qui me plaît !
Monique Deschaussées analyse ce point.
Et, pour elle, même si le doigt est bien positionné pour que la dernière phalange (l'extremité) contacte bien la touche (déjà il y a plusieurs façon de faire à ce niveau là, qui donne plusieurs "sons"),
c'est de la première phalange que part l'action première. Enfin, c'est ce qu'elle dit...
Plus exactement de l'articulation entre la première phalange et la main (articulation qui apparait à la jointure paume/doigts quand on regarde le dos de la main, mais, on ne le remarque pas assez, est
à l'interieur de la paume quand on regarde l'interieur de la main).
J'ai essayé le we dernier de me concentrer là dessus, et j'ai eu une sensation étrange. En plus ça detend et on l'impression de jouer un peu plus à plat, en général, sur une gamme par exemple.
Ca ne fait pas du tout petits marteaux.
Faut que je creuse ce point, car là on est vraiment dans des considérations pointues, et pas facile de savoir où on en est...

PS: ce me fait penser au jeu de Lisitsa qui est, je trouve de plus en plus, plus à plat que la moyenne des concertistes. C'est plutot subjectif et pas facile à vérifier, mais je commence à me poser la question. Ayant vu des dizaines de ses vidéos, c'est probable que j'ai raison...Mais j'ai un doute, c'est peut etre juste de la physiologie, de la conformation, personne n'a les même mains.