Le fil suivant n'est pas inspiré par la question de JohnKi sur la pédale de doigts dans la 1er Ballade de Chopin, mais par ma lecture d'un passage de "Sound, Motion, and Expression" de Gygory Sandor, dans lequel il fustige les exercices de tenues de notes tels que ci-dessous, destinés selon ses promoteurs (d'après lui) à muscler les doigts et développer leur indépendance, tout en maintenant la main fixe (immobilisation source de grandes difficultés techniques) :
(Voir aussi le début des "
Principes Rationnels" de Cortot, mais dont les instructions me semblent complètement obscures

. Il faut dire que le livre de Sandor se rapproche à mon avis bien plus d'un pas vers des "principes rationnels du piano" que l'ouvrage de Cortot...)
Je me demandais si de telles configurations de "tenues" apparaissent vraiment la la littérature pianistique. Si oui, je serais intéressé pour pouvoir les examiner et essayer de comprendre comment ce serait censé "sonner".
Dans de tels, cas, ne se servirait-on pas tout simplement de la pédale ?
C'est ce que je ferais dans la 1er étude du Gradus de Clementi, si je voulais le jouer et mettre un peu de musique dedans, pour ne pas en faire un exercice complètement anti-musical.