Il s'agit du sonnet 123 de Pétrarque, dans la traduction de Ferdinand de Gramont, parue chez nrf/Gallimard (dans cet ouvrage le sonnet porte le numéro 156). Liszt s'en est inspiré pour écrire cette œuvre merveilleuse que vous pouvez écouter ici, jouée par Lazar Berman : http://yannish.free.fr/yannis/mp3/colle2711.mp3
Je trouve que Liszt a très bien capturé l'ambiance de ce texte...
La personne à qui s'adresse Pétrarque n'est pas HG (qui n'était pas encore née) mais Laure, cette femme mariée dont il a été amoureux pendant toute sa vie.
Merci fdswgh, Jean-Michel Verdier, jimmick d'avoir trouvé !
Merci à tout le monde d'avoir participé, et à la semaine prochaine !
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
Et voilà, on profite que je sois de sortie, et que j'ai mis sur la voie avec "après une lecture de Dante" !
Dès que j'ai eu fermé ma porte, à une heure, je me suis dit Pétrarque ! Bien sûr, et sa belle Laure !
Mais voilà, j'étais déjà partie, et je rentre seulement. Tant pis pour moi, en tout cas, j'ai bien mangé et j'ai bien bu.
caminante, no hay camino, se hace camino al andar. Veritas odium parit, obsequium amicos
J'espère un jour arrivé à avoir une culture musicale aussi riche que la tienne Dominique...Heureusement que tu es sortie ça aura permis de prolonger le suspens!!!
Dominique, si tu as trouvé, je suis vraiment admirative pour la musicienne complète que tu es!
Il faudrait contacter Julien Lepers pour qu'il fasse des soirées thématiques, comme des questions sur la musique classique. Tu y aurais ta place.
Moi, je n'aurais même pas le privilège d'appuyer sur le champignon!
Yannis, je crois qu'avec une concurrente pareille nous n'avons aucune chance. Tu peux pas faire par niveau, en commençant par le sous-sol pour moi
Merci tout de même!
Tu sais, Franz, plus on a de culture, comme tu le dis, plus on a l'impression de ne rien savoir, comme dit l'autre (je sais que je n'sais rien). Reste avec ton envie de savoir, feuillète des livres, écoute des radios culturelles (il doit bien y en avoir en Suisse ?), cherche les réponses à tes questions, (Google aide beaucoup maintenant) et tu vas construire ton savoir tranquillement, l'air de rien, avec les années qui passent...
Dominique, nostalgique...
caminante, no hay camino, se hace camino al andar. Veritas odium parit, obsequium amicos
J'ai aussi été aidé par une de mes lectures de cet été, "le songe de Scipion" de Iain Pears, historico-philosophico... qui se situe vers Vaison la romaine à trois époques différentes, dont celle de Pétrarque. Il y décrit les amours platoniques du poète pour sa belle.
Non, Marie-France, je ne jouerai pas avec Julien Lepers. Je n'ai pas les réflexes, j'aime chercher mais je n'ai aucune rapidité et surtout très souvent des trous de mémoires. Enfin, comme je disais à Franz, il suffit d'être curieuse et de chercher les réponses à ses interrogations. Le reste, c'est le temps qui le fait.
caminante, no hay camino, se hace camino al andar. Veritas odium parit, obsequium amicos
Gastiflex a écrit :En tout cas c'est bien la première fois qu'une colle dominicale passe midi il me semble.
Et pourtant on a beaucoup parlé des Années de pèlerinage et des Sonnets de Pétrarque ces derniers temps, je vous ai bien eu ! [C'est grâce à la préparation de cette colle que j'ai découvert Pétrarque et son Canzoniere, il y a des textes formidables dédans !]
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
D'un point de vue "musique", je joue du piano, assez mal, en tout cas beaucoup moins bien que la plupart d'entre vous à en juger par les morceaux que vous travaillez.
Que dire d'autre ? Sinon que je suis assez éclectique dans mes choix musicaux, depuis le baroque jusqu'à Aperghis, avec une préférence marquée pour le piano, en particulier l'Arieta de la 111, qui marque, d'après moi, l'aboutissement de la sonate pour piano. Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a rien eu après de novateur, mais il s'agit souvent d'une musique d'une autre essence (je pense en particulier aux sonates de Boulez).