Je sui en train de la transposer dans tous les tons, et je trouve que c'est un vrai petit bijou harmonique!
Y-aurait-il des connaisseurs (ou simplement des amateurs!) en harmonie qui pourraient en parler?
J'aimerais bien faire en une vidéo-analyse, mais ça fait beaucoup de vidéos que j'ai envie de faire!...
Je trouve des harmonies très riches, notamment dans la partie majeure, proches du jazz: par exemple, mesures 61-65, transpose en do majeur, puis rassemble les notes des arpèges m.d. avec les basses m.g., tu trouves des13èmes, des 11èmes, etc.
mais même dans le retour de la partie mineure, avec la m.d. enrichie, je n'ai pas cherché exactement, mais en transposant, on découvre tout de même des harmonies très étonnantes..
On peut peut-être appeler ça des appogiatures, mais surement pas si "simples" que ça!
(pour ce qui est de la transposition, on est bien d'accord, ça ne change rien , c'est juste pour la commodité de compréhension).
Il faut dire aussi que cette étude m'a toujours tapé dans l'oeil.Peu importe que ça soit du jazz ou pas!
mes.61 transposée de mi maj. à do: octaves de fa m.g. et do ré la m.d., avec l"'appoggiature" si, répétée à chaque arpège...
Mais en fait c'est une étude SUR l'appoggiature!
Et ces appoggiatures apportent des enrichissements harmoniques assez inouïs...
Il va falloir que j'étudie tout ça de plus près pour être plus clair!
Exactement. C'est une étude sur les appogiatures.
Mes. 61, c'est l'accord de 7e du deuxième degré (Fa#, La, Do#, Mi) 1e renversement (5/6)Ré# appogiature du Do#.
caminante, no hay camino, se hace camino al andar. Veritas odium parit, obsequium amicos
oui et la suivante c'est mi majeur renversé avec do# appogiature du si, mais qu'en est-il de celle d'après (avec fa# à la basse) ? Je suppose que c'est une basse de passage avec une harmonie qui ne change pas (mi majeur donc) mais j'aimerais en être sûr.
@Zerom, sans doute, mes.63, on peut considérer que la basse emploie le chemin cadentiel classique, II-V-I, alors que l'harmonie s'éternise, reste sur l'accord du 1e degré de la mesure précédente avant l'accord de 7e de dominante au 3e temps.
@twane, difficile de répondre comme ça, appogiature, note appuyée, expressive, au degré supérieur ou inférieur de la note réelle de l'accord, "frappée" en même temps que l'accord à la place de la note réelle, ce qui créé une tension, et qui se résout sur la note réelle par un mouvement mélodique.
Alex ou Zeb pourrait te faire une vidéo...
caminante, no hay camino, se hace camino al andar. Veritas odium parit, obsequium amicos
Justement cette mes.63 est drôlement intéressante!
Mais ceci-dit tout ça ne me semble pas particulièrement exceptionnel pour du chopin qui en "commis" bien d'autres...
dans les 2-1ers temps, on a le II, avec fa# do# mi sol# si. Tout de même, il se rendait bien compte que ces notes enrichissaient l'accord!
Puis le V sur le 3ème temps, tout à fait ordinaire!
Cette étude joue aussi à mon avis sur l'ambivalence entre appogiatures et notes constitutives, et mélange entre les 2, passage de l'une à l'autre....
Les 13èmes existaient bien à son époque, on en trouve d'ailleurs aussi beaucoup chez Schumann!
Mais depuis Bach, Beethoven où encore Mozart, ça fait bien longtemps qu'on se permet des hardiesses qui peuvent paraître surprenantes...et on été systématisées dans le Jazz, en passant par certains comme Fauré, Debussy, Ravel, et combien de compositeurs russes, entre autres....