Désolé, je m'loigne du sujet initial...
Rubato a écrit :Un mi# équivaut à un fa. En fait, un ton est composé de 9 comas. Le dièse fait 5 comas de plus que la note non altérée, le bémol 5 de moins. Il y a donc un coma de différence en théorie entre un mi# et un fa.
En fait, cette histoire de coma, ou de comma, dépend du tempérament. Je la trouve approximative.
En tempérament égal (claviers universels), le mi#
est le fa. C'est la seule chose de sûre...
Il est important quand même de faire la différence avec le fa naturel pour montrer qu'il s'agit bien d'une
augmentation du mi. D'où la subtilité de Chopin dans la ballade dont tu parles, Rubato. Le fa# est un durcissement du fa, le sol b est ramollissement du sol, ou un adoucissement comme tu le dis (bémol vient de B mol,
B mou, si mou). Si au clavier on arrive à la même touche, en harmonie on ne part pas du tout de la même note...
Mais on est d'accord sur le fond. C'est juste que le comma a été inventé par des musiciens (et pas des physiciens) pour faire la plus petite différence audible, comme des atomes dans la matière. Mais ce découpage ne tient pas longtemps lorsque l'on fait tourner la lourde roue du cycle des quintes... on est vite obligé de le subdiviser encore.
Cela dit, ça marche quand même pas mal. Faisons marcher la calculette:
Le cycle des quintes (=3/2) donne, de do à do#, le facteur 1,0679 (1/2 ton
chromatique).
Il donne, de do à si, le facteur 1,0535 (1/2 ton
diatonique).
Le produit des deux donne le
ton: 1,1250 .
La racine neuvième du ton donne le
comma: 1.0132
4 commas donnent 1,0537 ; on n'est pas loin du 1/2 ton diatonique.
5 commas donnent 1,0676 ; on n'est pas loin non plus du 1/2 ton chromatique...
Bon j'arrête... pardon rubato (d'autant qu'on est d'accord!).