
Me voici de retour de Vienne, où nous avons été, ma chérie et moi, merveilleusement accueillis par les responsables de la Graf-Starhemberg Gasse, qui nous ont tout d'abord présenté les trois pianos 200 en stock, dans une gigantesque salle où sont entreposés tous leurs derniers modèles fraîchement sortis d'usine. La salle se trouve dans une arrière-cour du bâtiment, qui ne paie pas de mine. Difficile d'imaginer que des millions d'euros sont entreposés là-derrière, au fond d'un parking et dans un bâtiment décrépi, avec des couloirs datant des années 1950.
Il doit y avoir au moins 3-4 pianos dans chaque taille dans cette salle... Ils nous ont laissé tranquillement essayer les pianos pendant 1h30, et j'ai résisté à l'envie de tester l'Impérial... (sinon, on avait le risque de ne pas repartir avec la commande du 200...) Ci-dessous, Madame à l'oeuvre sur le piano qu'elle a finalement choisi, celui portant le numéro de série n°823.

Ensuite, le technicien de la maison nous a demandé quel choix nous avions fait et ce que nous souhaiterions changer dans l'intonation, le toucher, l'harmonie, etc. Le tout s'est fait en allemand, et ce n'était guère évident, mais on a fini par trouver notre bonheur. Ce piano est merveilleusement équilibré, quoique Madame a demandé de pouvoir rendre le toucher un peu moins "mou".

Après le déjeuner, offert par l'un des cadres de la maison, nous sommes retournés en ville avec la responsable marketing du magasin de Montreux, vers le Stadtsalon Bösendorfer dans le bâtiment du Musikverein. Là, une petite poignée de Bösendorfer seulement, il y a aussi des pianos Schimmel notamment. Un studio d'enregistrement se trouve dans l'arrière salle, disponible à la location. Je "flashe" sur le piano en acajou...
Mais non, finalement, le 200 choisi le matin même était très bien aussi.

Voici pour le bref déplacement à Vienne. Le piano sera livré au mois d'avril ou mai, selon l'avancement des travaux à notre domicile...
En tout cas, c'était une belle aventure, et si l'achat d'un piano ne se fait certes par à la légère, vient un moment où il faut bien se décider et accepter les compromis ! Bösendorfer étant une "petite" marque, il était difficilement possible d'essayer plus de 7-8 pianos. C'est d'ailleurs le nombre de pianos essayés par ma chérie avant qu'elle ne se décide.
Vivement que je me remette au piano, tout ceci me motive plus que jamais !
PS : il y a une anecdote incroyable, c'est celle du numéro de série du Bösendorfer choisi : le 80823 nous a-t-on dit (contrat écrit pas encore reçu). Or, le piano Gaveau que nous possédons actuellement, construit lui en 1927, porte le numéro 80623 !!! Un signe ?