Pour la marque, le choix est fait, ce sera Bösendorfer. C'est surtout la qualité de l'accueil en magasin, la fiabilité de la marque et sa réputation auprès d'amis qui nous a permis de nous décider, ainsi que les essais effectués sur plusieurs modèles. On nous a même proposé de nous rendre à Vienne visiter les ateliers et le magasin de la maison-mère. On nous a aussi assurés que Yamaha n'avait rien changé aux procédés de fabrication, ni au marketing ou à la qualité de service de la marque, ce qui semble vrai. Par ailleurs, Bösendorfer est légèrement moins coûteux que Steinway, sans parler de mauvaises expériences rencontrées avec Steinway au conservatoire... Enfin, bref.
Le magasin Bösendorfer de notre région (LeClavier.ch) nous a soumis une offre, valable jusqu'à la fin du mois de février. On doit donc maintenant se déterminer. On attend encore les échantillons que les Autrichiens doivent nous envoyer pour le bois (acajou pyramidal)...
Soit on prend un 200 "standard" noir satiné verni pour CHF 92'000.-- (environ EUR 60'000.--)
Soit on prend un 200 avec la finition bois choisie sur la base des échantillons fournis, mais nettement plus cher, pour CHF 109'000.-- (environ EUR 70'300.--).
Les prix comprennent le service complet (accordage 2 fois par année et intonation) sur 5 ans, la housse, le tabouret assorti, et l'installation du Dampp-Chaser.
Dans le premier cas, on risque de devoir se déplacer à Vienne pour être sûrs de trouver un piano avec un timbre à notre convenance, et d'avoir un piano banal qui perdra de son lustre (le verni noir brillant risque de ternir et s'affadir, tandis qu'un bois bien conservé et protégé peut être maintenu dans son état neuf pendant des dizaines d'années et être restauré) mais on aura un instrument qui sera vraiment celui que l'on aura choisi.
Dans le second cas, il n'est pas possible d'essayer le piano à l'avance, et il ne nous sera livré que 6 mois après la commande minimum (temps de fabrication), mais ce sera une pièce unique, quoique on n'est pas sûrs non plus du résultat final (tons du bois). En plus, on aura vidé toutes nos économies dans cet instrument... ce qui est tout de même dangereux en cas d'imprévu.
Enfin, les 2 solutions sont à peu près équivalentes si on pèse les pour et les contre. Mais, pensez-vous qu'un piano de cette marque puisse ne pas trop perdre de valeur grâce à une finition particulière (sans être fantaisiste non plus) ?
D'expérience, les pianos en bois nobles du début du XXème siècle sont encore très prisés de nos jours s'ils ont été bien entretenus et conservés, certains sont même devenus des pièces de collection. Quid de Bösendorfer ?
Merci à tous pour vos réponses (et je cours aller me présenter dans la section correspondante !)
