beaumatin a écrit :xavier91 a écrit:Désolé de répondre si tard, les 6tes napolitaines sont aux mesures:
- 9-10, résolue sur fa# les 2 mesures suivantes ;
- 61-62, amnenée de la même manière mais résolue par ré majeur en 64 (alors que la 63 est identique à la 11) (génial, non?) ;
- 90, résolue sur fa# en 92.
je lis ton message aussi tardivement.
Je comprends ce que tu dis. J'ajoute d'ailleurs pour compléter ta remarque, à propos des mesures 61-62 et la 63 qui arrive en effet sur sur un ré.
La mesure 63 est reprise encore à l'dentique en 67 et retombe sur un fa#!!! C'est hyper simple mais magique.
Ce qui me trouble aussi toujours dans ce morceau c'est la répétition des do# à la fin. Je trouve cette répétiton bouleversante, je ne sais pas trop pourquoi.
Mozart en met 6 en mes 93/94 puis encore 6 en mes 95/96 c'est l'annonce d'un final, l'oreille s'y fait, l'oreille est prête au final, à la limite elle s'attend encore à un groupe de 6, et bien non.
Les do# arrivent encore, à la file, ça n'en finit plus, c'est oppressant, il y a quelque chose qui pleure dans cette persévérance à se répéter.
J'ai même essayé d'en jouer moins pour voir et bien il en manque et si j'en rajoute, il y en a trop. C'est quand même curieux d'arriver pile à l'équilibre exact!
Génial Mozart? C'est peu dire...
magique c'est le mot.
Bien souvent, à la fin, des grands interprètes (par exemple Horowitz) ajoutent des trilles pour "habiller" cette nudité. Même si l'enregistrement de ce concerto, et même de ce mouvement, est une réussite, je suis contre le fait de rajouter des fioritures. Un des maîtres mots de ce mouvement, et de cette fin en particulier, c'est sa grande simplicité.
Pour les
13 do# finaux, pas de blague, il en faut le nombre exact, avec un tempo qui ne ralentit pas trop, car ils sont dans le contre-chant de l'orchestre qui "finit" le morceau. Mais rien n'empêche de faire un beau phrasé, pour finir sur un pianissimo dans la dernière mesure (si les flûtes arrivent à suivre, car un pianissimo dans l'aigu leur est très difficile).
On est loin du Mozart parfois cucul avec sont accompagnement do-sol-mi-sol (la "base de ??").
. Schumann,je dois dire que j'ai un peu de mal avec sa musique pour piano et les sonates m'ont l'air d'un pianisme malaisé.
