egtegt a écrit :Je ne sais pas trés bien si tu parles de mes arguments et ceux de Zarath ou de ceux d'André
Dis donc toi hein...

Je pensais quand même que tu te souvenais de cette discussion où nous n'étions pas d'accord sur l'usage des bêta-bloquants. Des problèmes de mémoire peut-être? Monsieur, prenez-vous des bêta-bloquants, mmmmhhh....?? Non? Sûrement pas, dites-vous... Bon, c'est beaucoup plus grave alors...
Bon, en plus t'es hors-jeu car visiblement tu fais plutôt parti des gens qui ne connaissent pas ce qu'est le trac qui diminue les performances quand on joue en public.
egtegt a écrit :En fait, mon truc, c'est un peu ça je pense : je suis dans ma bulle, très concentré, et je sors le meilleur de moi-même. Alors que quand je suis chez moi, tranquille, je m'en moque alors je me permets des erreurs.
Bon, plus sérieusement, on va pas la recommencer la polémique, et me battre avec avec les poncifs du genre : ce sont des dopants, et j'en passe... Non, non, non, je ne suis pas d'accord avec tout ça, et j'ai tout expliqué déjà (faut juste chercher sur le forum).
Le meilleur moyen de vaincre le trac ne réside pas dans les bêta-bloquants, mais plutôt :
-en tenant compte de l'aspect individuel : personne ne se comporte de la même manière dans un contexte donné (donc difficile de se comparer entre nous)
-dans un travail en profondeur, absolument dénué d'automatismes inconscients (ce qui représente un travail énorme, impossible si on est amateur et qu'on veut jouer pendant 30 minutes d'affilée un programme difficile)
-dans l'entraînement régulier, c'est-à-dire jouer en public le plus souvent possible (et c'est le plus important à mon avis).
Pour ceux qui ne réunissent pas ces trois conditions minimales, et qui sont envahis par le trac et le tremblement des mains, l'usage d'un bêta-bloquant utilisé comme il faut peut être un avantage certain, sans que cela soit miraculeux non plus.
Maintenant, il y a des gens pour, des gens contre, c'est évident.
Mais ce qui m'énerve dans tout ça, c'est qu'on diabolise beaucoup trop ces bêta-bloquants, qui seraient responsables d'un échec, d'un "ca marche pas ton truc, ça m'a paralysé les neurones", que ce sont des dopants, etc...
(Je ne vais pas non plus recommencer, mais l'usage d'un bêta-bloquant pour vaincre le trac n'est
pas celle d'un dopant).
Et pour te répondre Zarat, ton ami aurait peut-être dû tester sa prise de médoc avant le jour J, essayer de se mettre dans les mêmes conditions... ce qui n'est pas facile bien sûr, mais ne pas se lancer sans avoir essayé.
Comme je le dis souvent, il y a certaines personnes pour qui le trac se manifeste par de violents maux de tête... Une aspirine peut-être? Ah bin non, hein : pas d'aspirine Madame, ni de Doliprane non plus, c'est interdit, c'est des dopants tout ça, et en plus ca va vous faire râter votre prestation...
Bref, ce genre de discours ne m'étonne pas beaucoup : il faudra peut-être un jour apprendre beaucoup des pays nordiques pour qui la "souffrance" n'est pas quelque chose qui se mérite.
PS : je ne suis pas non plus en train de faire l'apologie des bêta-bloquants, mais j'essaie juste de remettre les choses à leur place, sans diaboliser ni encenser.