Je n'ai jamais fait de piano bar, mais j'ai déjà fait travailler des musiciens dans le resto dont je suis associé.
Pour ce qui est des tarifs, ça dépend de la taille de l'endroit et du nombre de musiciens, l'avantage du piano, c'est qu'il n'y en a en général qu'un donc coût réduit pour le resto ou le bar.
Nous on paye dans les 30-40 € par musicien, mais c'est un tout petit resto (une vingtaine de place) et ils sont souvent 2 ou 3. A mon avis, un resto ou un bar plus grand devrait payer sans difficulté dans les 50 à 100 € la soirée. Aprés tout, un serveur en extra coûte déjà dans ces prix !
Ensuite, je suppose que les tarifs sont différents en fonction de la fréquence.
Par contre, pour ce qui est du répertoire à jouer, ça dépend beaucoup de l'endroit. Mais je rejoins Marie-France, c'est dûr, il faut t'attendre à ce que juste aprés que tu aies joué ta meilleure version de ton morceau préféré, quelqu'un se léve pour te demander si tu ne peux pas jouer un peu moins fort car ils ne peuvent plus discuter à leur table
Ce qui marche à tous les coups mais qui je suppose peut-être un peu chiant à jouer, encore que ... c'est les tubes arrangés. Genre Beatles, Chanson française, voire la lettre à Elise

. Si tu veux intéresser les gens et être écouté, essaye d'en jouer quelques uns, ensuite, tu pourras jouer des choses plus intéressantes. Mais il ne faut jamais oublier que les gens sont venus manger ou boire un coup, pas à un concert. C'est pas trés gratifiant pour le musicien mais c'est un fait et ça sera pire si tu n'en tiens pas compte.
Je me rappelle, une fois dans mon resto, j'y mangeais avec des collégues (je ne travaille pas dans le resto), et un pote chantait en s'accompagnant à la guitare. Il à du chanter 3 chansons de Brassens et le reste, une bonne vingtaine, de lui. Et à la fin de la soirée, une de mes collégues m'a dit, "Bof, c'était pas génial ce mec qui chante des chansons de Brassens". Et je vous jure, c'est pas parce que c'est un pote, il a des chansons superbes, et qui ressemblent pas tellement à du Brassens !
Bref, j'arrête de raconter ma vie : bon courage !