Chopin - Valse Opus 69 n°1 - Passages difficiles
Chopin - Valse Opus 69 n°1 - Passages difficiles
Bonjour,
Je commence à travailler l'oeuvre citée en objet et je souhaiterais en connaître les mesures les plus difficiles afin de les aborder en premier...
Quelqu'un peut-il m'aider ?
Merci,
Drooxy
Je commence à travailler l'oeuvre citée en objet et je souhaiterais en connaître les mesures les plus difficiles afin de les aborder en premier...
Quelqu'un peut-il m'aider ?
Merci,
Drooxy
Drooxy
Humm, Mazzeppa, c'est une approche qui est souvent recommandée par bien des gens qui sont censés savoir...
Et personnellement je n'y vois que des avantages :
- au niveau débutant ou intermédiaire cela permet déjà de s'assurer qu'on pourra terminer la pièce. Rien de plus déprimant que d'avancer gentiment jusqu'aux deux tiers puis de rester complètement scotché à cause d'un passage trop dur pour le niveau de technique qu'on a. En revanche si on s'en sort avec ces passages là, on "booste" le mental et on se sent beaucoup plus confortable pour le reste de la pièce.
- pour quelqu'un d'avancé les passages "difficiles" sont pratiquement les seules choses à travailler et la pièce peut être considérée comme apprise.
- d'une manière générale cela permet de mieux planifier l'étude de la pièce. On n'aura jamais assez de temps au piano pour réaliser tout ce dont on rêve alors autant tirer le meilleur parti du peu qu'on a.
Maintenant pour Drooxy, je ne répondrai pas directement à ta question pour un certain nombre de raisons, la plus évidente étant que je n'ai aucune idée de la réponse
, mais encore :
- si tu as un(e) prof c'est la personne la mieux placée pour te guider sur ce point,
- de toute façon, il est important que tu apprennes par toi même à détecter ces passages par l'écoute de CD et/ou en regardant la partition,
- les réponses qui te seront données ici ne seront pas forcément pertinentes car la notion de difficulté est très relative : ce qui est difficile pour une personne ne le sera pas forcément pour toi, cela peut dépendre de beaucoup de facteurs : ce que tu sais déjà jouer, les contraintes physiques éventuelles (petites mains, etc.). Pour certains la vélocité est un problème, pour d'autre c'est la coordination, pour d'autres encores les nuances de jeu, bref...
Et personnellement je n'y vois que des avantages :
- au niveau débutant ou intermédiaire cela permet déjà de s'assurer qu'on pourra terminer la pièce. Rien de plus déprimant que d'avancer gentiment jusqu'aux deux tiers puis de rester complètement scotché à cause d'un passage trop dur pour le niveau de technique qu'on a. En revanche si on s'en sort avec ces passages là, on "booste" le mental et on se sent beaucoup plus confortable pour le reste de la pièce.
- pour quelqu'un d'avancé les passages "difficiles" sont pratiquement les seules choses à travailler et la pièce peut être considérée comme apprise.
- d'une manière générale cela permet de mieux planifier l'étude de la pièce. On n'aura jamais assez de temps au piano pour réaliser tout ce dont on rêve alors autant tirer le meilleur parti du peu qu'on a.
Maintenant pour Drooxy, je ne répondrai pas directement à ta question pour un certain nombre de raisons, la plus évidente étant que je n'ai aucune idée de la réponse

- si tu as un(e) prof c'est la personne la mieux placée pour te guider sur ce point,
- de toute façon, il est important que tu apprennes par toi même à détecter ces passages par l'écoute de CD et/ou en regardant la partition,
- les réponses qui te seront données ici ne seront pas forcément pertinentes car la notion de difficulté est très relative : ce qui est difficile pour une personne ne le sera pas forcément pour toi, cela peut dépendre de beaucoup de facteurs : ce que tu sais déjà jouer, les contraintes physiques éventuelles (petites mains, etc.). Pour certains la vélocité est un problème, pour d'autre c'est la coordination, pour d'autres encores les nuances de jeu, bref...
- dominique
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Re: Chopin - Valse Opus 69 n°1 - Passages difficiles
mes.11, 27, 59, 124 pour l'articulation de la M.D.Drooxy a écrit :Bonjour,
Je commence à travailler l'oeuvre citée en objet et je souhaiterais en connaître les mesures les plus difficiles afin de les aborder en premier...
Quelqu'un peut-il m'aider ?
Merci,
Drooxy
mes. 82 à 89 pour l'assurance du crescendo.
Sinon, l'ensemble pour la qualité du phrasé.
Quasimodo> pour l'argument du débutant je veux bien, mais en règle général le prof est là pour ça aussi (cibler les morceaux en fonction du niveau de l'élève)...
Débarquer en plein milieu d'une pièce, c'est tout de même pas l'idéal pour cerner le caractère de celle-ci, et développer la musicalité.
Peut-être, mais dans ce cas, le plus simple reste encore jouer la pièce du début (puisqu'on sait la jouer !) jusqu'à arriver au passage que l'on devra travailler...pour quelqu'un d'avancé les passages "difficiles" sont pratiquement les seules choses à travailler et la pièce peut être considérée comme apprise.
Débarquer en plein milieu d'une pièce, c'est tout de même pas l'idéal pour cerner le caractère de celle-ci, et développer la musicalité.
- Franz Liszt
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La Valse lente en la bemol
Ben franchement, je ne vois pas bien ce qui peut être difficile dans cette valse, sinon le style propre à Chopin sur l'ensemble de l'oeuvre.
A la rigueur la précision du rythme pointé et des liaisons à partir de du "con anima" en mib.
La troisième séquence fa ré - - fa sol fa mi .... est un vrais plaisir quand on a trouvé le rebond gestuel et rythmique après le triolet - noire fa sol fa mi .
En fait il n'y a qu'une préoccupation à prendre en priorité : jouer toute la partition (liaison, appuit, note détachée, nuances, silences, Chopin est très précis) et rien que la partition, c'est suffisant et ça marchera tout seul...!
NB. Je me demande pourquoi on cite toujours les oeuvres seulement par les n° d'opus. Si on me dit Valse Lente en la b, celà parle plus, me semble t-il, sans devoir vérifier dans un recueil.
A la rigueur la précision du rythme pointé et des liaisons à partir de du "con anima" en mib.
La troisième séquence fa ré - - fa sol fa mi .... est un vrais plaisir quand on a trouvé le rebond gestuel et rythmique après le triolet - noire fa sol fa mi .
En fait il n'y a qu'une préoccupation à prendre en priorité : jouer toute la partition (liaison, appuit, note détachée, nuances, silences, Chopin est très précis) et rien que la partition, c'est suffisant et ça marchera tout seul...!
NB. Je me demande pourquoi on cite toujours les oeuvres seulement par les n° d'opus. Si on me dit Valse Lente en la b, celà parle plus, me semble t-il, sans devoir vérifier dans un recueil.
Merci à tous pour vos réponses ! En fait je souhaitais confirmer que les mesures que j'avais identifiées comme "délicates" en lisant/écoutant l'oeuvre étaient les bonnes (et que j'avais été exhaustif!)... ce qui est fait si je m'en réfère à la réponse de Dominique (que je remercie
!).
Juste une remarque concernant le post de Mazeppa:
).
Aujourd'hui, nous avons la chance de cliquer sur un bouton et d'assister instantanément aux concerts donnés par les plus Grands... N'est-ce pas une occasion rêvée de (commencer à) cerner le caractère d'une oeuvre - et avoir de bons exemples de la (des) façon(s) de la rendre musicale - avant même de la travailler ?
Ceci dit, j'admet qu'il est psychologiquement difficile de se focaliser sur les mesures délicates (ce qui, pour des raisons de connexion inclu déjà la précédente et la suivante !) sans être tenté de les mettre dans leur contexte... en débordant sur le reste de l'oeuvre !
Merci encore pour vos réponses !
Drooxy

Juste une remarque concernant le post de Mazeppa:
Il y a cent ans (peut-être un peu plus !), il était impossible d'écouter un morceau sans le jouer ou sans avoir eu la chance (les moyens !) d'assister à un concert (et oui, le MP3 n'a pas toujours existéDébarquer en plein milieu d'une pièce, c'est tout de même pas l'idéal pour cerner le caractère de celle-ci, et développer la musicalité.

Aujourd'hui, nous avons la chance de cliquer sur un bouton et d'assister instantanément aux concerts donnés par les plus Grands... N'est-ce pas une occasion rêvée de (commencer à) cerner le caractère d'une oeuvre - et avoir de bons exemples de la (des) façon(s) de la rendre musicale - avant même de la travailler ?
Ceci dit, j'admet qu'il est psychologiquement difficile de se focaliser sur les mesures délicates (ce qui, pour des raisons de connexion inclu déjà la précédente et la suivante !) sans être tenté de les mettre dans leur contexte... en débordant sur le reste de l'oeuvre !

Merci encore pour vos réponses !
Drooxy
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- finaljrl
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Selon les possibilités de chacun, certaines difficultés poseront plus ou moins de problèmes. Alors difficile de dire que tels ou tels passages seraient à travailler en priorité. D'ou les limites de l'argumentaire des détracteurs des ed Cortot Salabert. Certes il y a trop de blabla les paraphrases "Cortuesques" prennent parfois la moitié de la page. Mais les indications de phrasé, pédale et autres doigtés sont des indices très précieux. De plus, tout comme les exercices proposés, personne ne vous oblige à les suivrent !!
Bon pour revenir à la valse de Chopin, méfiez vous, tout comme les nocturnes, jouer Chopin n'est pas montrueux en soit. Bien le jouer est une autre paire de manche. Le rythme de valse ne se limite pas à marquer le 1er temps. Selon le type de valse (viennoise etc...) il y a un imperceptible temps de latence (en fait un infime rallongement de la erspiration) après le second temps.
Bon courage !!
Bon pour revenir à la valse de Chopin, méfiez vous, tout comme les nocturnes, jouer Chopin n'est pas montrueux en soit. Bien le jouer est une autre paire de manche. Le rythme de valse ne se limite pas à marquer le 1er temps. Selon le type de valse (viennoise etc...) il y a un imperceptible temps de latence (en fait un infime rallongement de la erspiration) après le second temps.
Bon courage !!