Vos derniers concerts...
Re: Vos derniers concerts...
Ce soir c'était Tiffany Poon salle Gaveau pour le dernier concert de sa tournée dans le cadre de la sortie de son album Nature. Programme 100% français Rameau, Alkan, Debussy et Ravel, le tout donné sur un Pleyel de 1928, le petit frère du mien
Comme attendu c'était du velours tout du long, j'adore la sensibilité et le toucher de cette pianiste, toujours sur la corde raide du chichiteux sans jamais tomber du mauvais côté pour moi, extrêmement détaillé y compris dans les nuances les plus piano. Et comble du bonheur la salle était comble et la moyenne d'âge plutôt jeune pour un récital de piano, certainement grâce à la communauté qu'elle s'est bâtie sur les réseaux sociaux.
Re: Vos derniers concerts...
J’ai vécu un moment rare d’émotion il y a quelques semaines lors d’un concert de l’association « les rendez vous musicaux de l’hippodrome « . Il s’agissait du duo Manon Galy au violon et Jorge Gonzalez Buajasan au piano.
La magie opérait dans un répertoire varié, et pas forcément le plus accessible (sonate de Debussy, sonate de Grieg, Sonate de Brahms) entrecoupés de piano solo (impromptu de Schubert, jeux d’eau de Ravel).
Ce n’était pas un piano qui accompagnait un violon, c’était deux instruments qui se répondaient. D’une intensité dingue. La sonate de Grieg sonnait si vraie, que j’avais l’impression d’avoir changé de région.
Et lorsque le jeune Jorge Gonzalez Buajasan s’installe au piano, la magie ne cède pas. Il n’a pas plusieurs touchers, il a plusieurs instruments. Ce doit être incroyable de pouvoir s’amuser ainsi avec l’instrument. Son impromptu 90-2 de Schubert était juste sublime, d’une puissance émotionnelle qu’on ne ressent pas si souvent finalement
J’espère qu’une grande carrière les attend et que vous pourrez les entendre un jour.
La magie opérait dans un répertoire varié, et pas forcément le plus accessible (sonate de Debussy, sonate de Grieg, Sonate de Brahms) entrecoupés de piano solo (impromptu de Schubert, jeux d’eau de Ravel).
Ce n’était pas un piano qui accompagnait un violon, c’était deux instruments qui se répondaient. D’une intensité dingue. La sonate de Grieg sonnait si vraie, que j’avais l’impression d’avoir changé de région.
Et lorsque le jeune Jorge Gonzalez Buajasan s’installe au piano, la magie ne cède pas. Il n’a pas plusieurs touchers, il a plusieurs instruments. Ce doit être incroyable de pouvoir s’amuser ainsi avec l’instrument. Son impromptu 90-2 de Schubert était juste sublime, d’une puissance émotionnelle qu’on ne ressent pas si souvent finalement
J’espère qu’une grande carrière les attend et que vous pourrez les entendre un jour.