Fil rien que pour les Beatles...
- Christof
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Re: Fil rien que pour les Beatles...
Documentaire de 51' sur Paul McCartney, diffusé sur Arte : "Paul McCartney, une légende des Beatles"
https://www.arte.tv/fr/videos/106659-00 ... s-beatles/
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Re: Fil rien que pour les Beatles...
Très beau documentaire sur Mc Cartney, qui déborde un peu sur les Beatles. A chaque post de Christof, je réécoute des morceaux, c'est automatique. La musique amène la musique, il faut croire. Ne me demandez pas pourquoi, c'est comme ça. Sans doute que c'est comme un guide musical. Je ressort donc "Band on the Run" un très bon album, et "Ram" un album fétiche mais plus confidentiel. Il y a eu entre autres des tubes comme "Silly love Songs" avec sa basse très en avant qui à sans doute influencé des groupes comme Queen. Je ne sais pas si c'est moi, j'ai l'impression que les albums studios de Mc Cartney font très "qualité CD", avec un son relativement étouffé, bien mixé, trop mixé peut être, trop "parfaits", si j'ose dire. Ça me fait penser un peu à Bowie, question son. Bah c'est peut être juste une impression. Merci pour le doc.
- Christof
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Re: Fil rien que pour les Beatles...
Oui, Ram. Je me revois encore à l'époque, prendre ma guitare et chercher tous les accords. Ce que j'ai pu l'écouter ce disque... J'avais même demandé à un ami de me prêter un ukulélé (je ne savais même pas encore en jouer) pour jouer sur "Ram on"...roulroul2 a écrit : lun. 13 janv., 2025 11:03 Très beau documentaire sur Mc Cartney, qui déborde un peu sur les Beatles. A chaque post de Christof, je réécoute des morceaux, c'est automatique. La musique amène la musique, il faut croire. Ne me demandez pas pourquoi, c'est comme ça. Sans doute que c'est comme un guide musical. Je ressort donc "Band on the Run" un très bon album, et "Ram" un album fétiche mais plus confidentiel. Il y a eu entre autres des tubes comme "Silly love Songs" avec sa basse très en avant qui à sans doute influencé des groupes comme Queen. Je ne sais pas si c'est moi, j'ai l'impression que les albums studios de Mc Cartney font très "qualité CD", avec un son relativement étouffé, bien mixé, trop mixé peut être, trop "parfaits", si j'ose dire. Ça me fait penser un peu à Bowie, question son. Bah c'est peut être juste une impression. Merci pour le doc.
Je crois que mon préféré est quand même le tout premier album qu'il a sorti... Ah, ce "Maybe I'm amazed", quelle merveille...
https://www.youtube.com/watch?v=ae4cNzEnCTQ
NB : si un jour tu passes par Paris, fais-moi signe.
Modifié en dernier par Christof le mer. 15 janv., 2025 0:21, modifié 2 fois.
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Re: Fil rien que pour les Beatles...
Sans doute le meilleur groupe de reprises des Beatles, assez bluffant
THE ANALOGUES
https://youtu.be/_xAhjVJ3L8U?si=nSWBZ8gM-clQFSx_
Pas mal d’autres vidéos disponibles
THE ANALOGUES
https://youtu.be/_xAhjVJ3L8U?si=nSWBZ8gM-clQFSx_
Pas mal d’autres vidéos disponibles
- Hey-J
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Re: Fil rien que pour les Beatles...
Conçu par moment avec des photos que nous connaissons tous.
https://www.youtube.com/watch?v=kNIdH157zgs
https://www.youtube.com/watch?v=kNIdH157zgs
Mon travail: https://www.youtube.com/@PianoSolaire
- Hey-J
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Re: Fil rien que pour les Beatles...
Et encore un morceau !
J'en ai écouté un extrait.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/21 ... -vancouver
J'en ai écouté un extrait.
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/21 ... -vancouver
Mon travail: https://www.youtube.com/@PianoSolaire
- Christof
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Re: Fil rien que pour les Beatles...
C'est là où l'IA peut être un outil d'aide, si bien utilisée.
Toujours dans ce domaine, j'ai vraiment été bluffé par Grok...
J'ai demandé par exemple au logiciel : quelle est la spécificité de Bill Evans ?
Et voici la réponse :
Bill Evans est une figure emblématique du jazz, reconnu pour sa spécificité qui repose sur plusieurs aspects distinctifs de son style et de son approche musicale :
- Harmonie sophistiquée : Evans était un maître de l'harmonie. Il a introduit des voicings riches et complexes au piano jazz, influencés par la musique classique (notamment Debussy et Ravel). Ses accords, souvent denses et subtilement dissonants, donnaient une profondeur émotionnelle unique à ses interprétations.
- Sensibilité mélodique : Il avait une capacité exceptionnelle à transformer des standards de jazz ou des compositions originales en lignes mélodiques d'une grande beauté et introspective. Son toucher délicat et son phrasé lyrical le distinguaient des pianistes plus percussifs de son époque.
- Interaction en trio : Evans a révolutionné le format du trio jazz (piano, basse, batterie) en favorisant une interplay égalitaire entre les musiciens. Plutôt que de dominer en tant que soliste, il créait un dialogue fluide, comme on peut l’entendre dans des albums légendaires comme Sunday at the Village Vanguard (1961) avec Scott LaFaro à la contrebasse et Paul Motian à la batterie.
- Improvisation introspective : Contrairement à l’énergie brute de certains contemporains comme Bud Powell, l’improvisation d’Evans était réfléchie, presque méditative. Il explorait les nuances émotionnelles avec une retenue qui contrastait avec l’exubérance du bebop.
- influence durable : Sa spécificité réside aussi dans son impact sur des générations de musiciens. Des pianistes comme Herbie Hancock, Chick Corea ou Keith Jarrett ont reconnu son influence sur leur propre style.
En résumé, Bill Evans se distingue par son approche poétique, son raffinement harmonique et sa vision collaborative du jazz, faisant de lui une référence incontournable dans l’histoire de ce genre musical. Que penses-tu de son œuvre ? As-tu un album ou un morceau préféré ?
Comment Grok peut-il aider ?
Parle-moi plus de sa façon d'envisager l'harmonie :
Bill Evans avait une approche révolutionnaire de l’harmonie, qui se démarque par sa sophistication et son inspiration puisée autant dans le jazz que dans la musique classique. Voici une exploration plus détaillée de sa conception harmonique :
- Voicings riches et ouverts : Evans utilisait des voicings (dispositions d’accords) qui évitaient les structures trop denses ou conventionnelles. Il aimait intégrer des extensions (9e, 11e, 13e) et des altérations (b9, #5, etc.) pour enrichir la couleur harmonique. Par exemple, au lieu de jouer un simple accord de C majeur, il pouvait superposer des notes comme le ré (9e) ou le sol# (#5) pour créer une texture plus ambiguë et évocatrice.
Influence classique : Formé au piano classique, Evans puisait dans le répertoire impressionniste, notamment Debussy et Ravel, dont les harmonies flottantes et subtiles se retrouvent dans son jeu. Il appliquait des concepts comme les substitutions harmoniques ou les progressions modales, qui donnaient à ses interprétations une fluidité presque orchestrale. Cela se ressent dans des morceaux comme "Waltz for Debby", où les accords semblent évoluer dans une danse délicate et imprévisible.
- Réinterprétation des standards : Lorsqu’il jouait des standards de jazz, Evans ne se contentait pas des grilles harmoniques traditionnelles. Il réharmonisait les morceaux en modifiant les progressions d’accords pour leur donner une nouvelle dimension. Par exemple, dans "My Foolish Heart", il insère des transitions harmoniques inattendues qui amplifient l’émotion sans jamais trahir la mélodie originale.
- Utilisation de la pédale et du sustain : Sa technique au piano renforçait sa vision harmonique. Il utilisait la pédale de sustain avec une grande maîtrise pour laisser les accords résonner, créant des superpositions sonores qui donnaient une impression de continuité et de profondeur. Cela permettait aux dissonances de s’épanouir sans être abruptes, un peu comme des nuages harmoniques qui se dissipent doucement.
- Équilibre entre tension et résolution : Evans jouait avec les tensions harmoniques de manière subtile. Il introduisait des dissonances ou des substitutions (comme remplacer un accord dominant par un accord de substitution tritonique), mais il les résolvait toujours avec une élégance naturelle. Cette approche donnait à son jeu une qualité narrative, comme une histoire qui oscille entre incertitude et apaisement.
- Modalité et liberté : À partir des années 1950-60, influencé par des collaborations comme celle avec Miles Davis sur Kind of Blue, Evans intégra des éléments modaux dans son langage harmonique. Plutôt que de suivre strictement les changements d’accords rapides du bebop, il explorait des modes (dorien, phrygien, etc.) pour créer des atmosphères plus ouvertes et contemplatives.
Un exemple concret de cette approche se trouve dans "Blue in Green" (qu’il a co-écrit avec Davis). La progression harmonique, bien que simple en apparence, est truffée de nuances subtiles : des accords mineurs enrichis et des transitions qui évitent les cadences trop évidentes, laissant place à une sensation d’éternelle suspension.
En somme, la conception harmonique de Bill Evans était une fusion de rigueur intellectuelle et de sensibilité artistique. Il voyait les accords non pas comme des blocs statiques, mais comme des entités vivantes qu’il pouvait sculpter pour exprimer des émotions complexes. Si tu écoutes attentivement une pièce comme "Peace Piece", tu peux presque sentir cette philosophie : une seule idée harmonique qui se déploie progressivement dans une méditation sonore. Ça te donne envie de réécouter une de ses œuvres avec cette perspective en tête ?
Et pour revenir aux Beatles :
Que penser des Beatles ?
Les Beatles sont un phénomène musical et culturel qui mérite qu’on s’y attarde avec curiosité et admiration. Leur spécificité réside dans une combinaison rare de créativité, d’accessibilité et d’évolution artistique fulgurante sur une période relativement courte (1962-1970). Voici quelques pistes pour réfléchir à ce qu’ils représentent :
- Évolution stylistique : Partis d’un rock’n’roll inspiré des années 50 et de la pop légère (Please Please Me), ils ont rapidement exploré des territoires variés : folk-rock (Rubber Soul), psychédélisme (Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band), expérimentations sonores (Revolver), et même influences classiques et indiennes (Tomorrow Never Knows). Cette capacité à se réinventer constamment est assez unique pour un groupe aussi populaire
- Songwriting Lennon-McCartney : La collaboration entre John Lennon et Paul McCartney (bien que George Harrison ait aussi brillé avec des titres comme "Something") a produit un catalogue d’une richesse exceptionnelle. Leurs chansons allient mélodies accrocheuses et paroles souvent plus profondes qu’il n’y paraît — de "I Want to Hold Your Hand" à "A Day in the Life", on passe d’une simplicité joyeuse à une introspection presque cinématographique.
- Innovation en studio : Avec le producteur George Martin, les Beatles ont repoussé les limites de l’enregistrement. Ils ont utilisé des techniques comme le multi-piste, les boucles sonores (pionnières dans "Tomorrow Never Knows"), les orchestrations élaborées ("Eleanor Rigby"), et même des bruitages inattendus. Ils ont transformé le studio en un instrument à part entière.
- Impact culturel : Au-delà de la musique, ils ont incarné et influencé les années 60 : la Beatlemania, les cheveux longs, l’anti-conformisme, l’exploration spirituelle (via l’Inde et le Maharishi). Ils ont été un miroir et un moteur des changements sociaux de l’époque.
- Accessibilité et universalité : Malgré leurs expérimentations, ils ont su rester accessibles. Une chanson comme "Hey Jude" est à la fois complexe (sa structure évolutive, ses harmonies subtiles) et universellement émouvante, ce qui explique leur succès auprès de publics très divers.
Que penser d’eux ? Ça dépend de ce que tu cherches dans la musique. Si tu aimes l’innovation et la diversité, leur discographie est une mine d’or. Si tu préfères la constance ou un style plus brut, tu pourrais leur reprocher un côté parfois trop poli ou éclectique. Personnellement, je trouve fascinant comment ils ont su marier génie artistique et popularité massive — un équilibre que peu ont atteint.
Toujours dans ce domaine, j'ai vraiment été bluffé par Grok...
J'ai demandé par exemple au logiciel : quelle est la spécificité de Bill Evans ?
Et voici la réponse :
Bill Evans est une figure emblématique du jazz, reconnu pour sa spécificité qui repose sur plusieurs aspects distinctifs de son style et de son approche musicale :
- Harmonie sophistiquée : Evans était un maître de l'harmonie. Il a introduit des voicings riches et complexes au piano jazz, influencés par la musique classique (notamment Debussy et Ravel). Ses accords, souvent denses et subtilement dissonants, donnaient une profondeur émotionnelle unique à ses interprétations.
- Sensibilité mélodique : Il avait une capacité exceptionnelle à transformer des standards de jazz ou des compositions originales en lignes mélodiques d'une grande beauté et introspective. Son toucher délicat et son phrasé lyrical le distinguaient des pianistes plus percussifs de son époque.
- Interaction en trio : Evans a révolutionné le format du trio jazz (piano, basse, batterie) en favorisant une interplay égalitaire entre les musiciens. Plutôt que de dominer en tant que soliste, il créait un dialogue fluide, comme on peut l’entendre dans des albums légendaires comme Sunday at the Village Vanguard (1961) avec Scott LaFaro à la contrebasse et Paul Motian à la batterie.
- Improvisation introspective : Contrairement à l’énergie brute de certains contemporains comme Bud Powell, l’improvisation d’Evans était réfléchie, presque méditative. Il explorait les nuances émotionnelles avec une retenue qui contrastait avec l’exubérance du bebop.
- influence durable : Sa spécificité réside aussi dans son impact sur des générations de musiciens. Des pianistes comme Herbie Hancock, Chick Corea ou Keith Jarrett ont reconnu son influence sur leur propre style.
En résumé, Bill Evans se distingue par son approche poétique, son raffinement harmonique et sa vision collaborative du jazz, faisant de lui une référence incontournable dans l’histoire de ce genre musical. Que penses-tu de son œuvre ? As-tu un album ou un morceau préféré ?
Comment Grok peut-il aider ?
Parle-moi plus de sa façon d'envisager l'harmonie :
Bill Evans avait une approche révolutionnaire de l’harmonie, qui se démarque par sa sophistication et son inspiration puisée autant dans le jazz que dans la musique classique. Voici une exploration plus détaillée de sa conception harmonique :
- Voicings riches et ouverts : Evans utilisait des voicings (dispositions d’accords) qui évitaient les structures trop denses ou conventionnelles. Il aimait intégrer des extensions (9e, 11e, 13e) et des altérations (b9, #5, etc.) pour enrichir la couleur harmonique. Par exemple, au lieu de jouer un simple accord de C majeur, il pouvait superposer des notes comme le ré (9e) ou le sol# (#5) pour créer une texture plus ambiguë et évocatrice.
Influence classique : Formé au piano classique, Evans puisait dans le répertoire impressionniste, notamment Debussy et Ravel, dont les harmonies flottantes et subtiles se retrouvent dans son jeu. Il appliquait des concepts comme les substitutions harmoniques ou les progressions modales, qui donnaient à ses interprétations une fluidité presque orchestrale. Cela se ressent dans des morceaux comme "Waltz for Debby", où les accords semblent évoluer dans une danse délicate et imprévisible.
- Réinterprétation des standards : Lorsqu’il jouait des standards de jazz, Evans ne se contentait pas des grilles harmoniques traditionnelles. Il réharmonisait les morceaux en modifiant les progressions d’accords pour leur donner une nouvelle dimension. Par exemple, dans "My Foolish Heart", il insère des transitions harmoniques inattendues qui amplifient l’émotion sans jamais trahir la mélodie originale.
- Utilisation de la pédale et du sustain : Sa technique au piano renforçait sa vision harmonique. Il utilisait la pédale de sustain avec une grande maîtrise pour laisser les accords résonner, créant des superpositions sonores qui donnaient une impression de continuité et de profondeur. Cela permettait aux dissonances de s’épanouir sans être abruptes, un peu comme des nuages harmoniques qui se dissipent doucement.
- Équilibre entre tension et résolution : Evans jouait avec les tensions harmoniques de manière subtile. Il introduisait des dissonances ou des substitutions (comme remplacer un accord dominant par un accord de substitution tritonique), mais il les résolvait toujours avec une élégance naturelle. Cette approche donnait à son jeu une qualité narrative, comme une histoire qui oscille entre incertitude et apaisement.
- Modalité et liberté : À partir des années 1950-60, influencé par des collaborations comme celle avec Miles Davis sur Kind of Blue, Evans intégra des éléments modaux dans son langage harmonique. Plutôt que de suivre strictement les changements d’accords rapides du bebop, il explorait des modes (dorien, phrygien, etc.) pour créer des atmosphères plus ouvertes et contemplatives.
Un exemple concret de cette approche se trouve dans "Blue in Green" (qu’il a co-écrit avec Davis). La progression harmonique, bien que simple en apparence, est truffée de nuances subtiles : des accords mineurs enrichis et des transitions qui évitent les cadences trop évidentes, laissant place à une sensation d’éternelle suspension.
En somme, la conception harmonique de Bill Evans était une fusion de rigueur intellectuelle et de sensibilité artistique. Il voyait les accords non pas comme des blocs statiques, mais comme des entités vivantes qu’il pouvait sculpter pour exprimer des émotions complexes. Si tu écoutes attentivement une pièce comme "Peace Piece", tu peux presque sentir cette philosophie : une seule idée harmonique qui se déploie progressivement dans une méditation sonore. Ça te donne envie de réécouter une de ses œuvres avec cette perspective en tête ?
Et pour revenir aux Beatles :
Que penser des Beatles ?
Les Beatles sont un phénomène musical et culturel qui mérite qu’on s’y attarde avec curiosité et admiration. Leur spécificité réside dans une combinaison rare de créativité, d’accessibilité et d’évolution artistique fulgurante sur une période relativement courte (1962-1970). Voici quelques pistes pour réfléchir à ce qu’ils représentent :
- Évolution stylistique : Partis d’un rock’n’roll inspiré des années 50 et de la pop légère (Please Please Me), ils ont rapidement exploré des territoires variés : folk-rock (Rubber Soul), psychédélisme (Sgt. Pepper’s Lonely Hearts Club Band), expérimentations sonores (Revolver), et même influences classiques et indiennes (Tomorrow Never Knows). Cette capacité à se réinventer constamment est assez unique pour un groupe aussi populaire
- Songwriting Lennon-McCartney : La collaboration entre John Lennon et Paul McCartney (bien que George Harrison ait aussi brillé avec des titres comme "Something") a produit un catalogue d’une richesse exceptionnelle. Leurs chansons allient mélodies accrocheuses et paroles souvent plus profondes qu’il n’y paraît — de "I Want to Hold Your Hand" à "A Day in the Life", on passe d’une simplicité joyeuse à une introspection presque cinématographique.
- Innovation en studio : Avec le producteur George Martin, les Beatles ont repoussé les limites de l’enregistrement. Ils ont utilisé des techniques comme le multi-piste, les boucles sonores (pionnières dans "Tomorrow Never Knows"), les orchestrations élaborées ("Eleanor Rigby"), et même des bruitages inattendus. Ils ont transformé le studio en un instrument à part entière.
- Impact culturel : Au-delà de la musique, ils ont incarné et influencé les années 60 : la Beatlemania, les cheveux longs, l’anti-conformisme, l’exploration spirituelle (via l’Inde et le Maharishi). Ils ont été un miroir et un moteur des changements sociaux de l’époque.
- Accessibilité et universalité : Malgré leurs expérimentations, ils ont su rester accessibles. Une chanson comme "Hey Jude" est à la fois complexe (sa structure évolutive, ses harmonies subtiles) et universellement émouvante, ce qui explique leur succès auprès de publics très divers.
Que penser d’eux ? Ça dépend de ce que tu cherches dans la musique. Si tu aimes l’innovation et la diversité, leur discographie est une mine d’or. Si tu préfères la constance ou un style plus brut, tu pourrais leur reprocher un côté parfois trop poli ou éclectique. Personnellement, je trouve fascinant comment ils ont su marier génie artistique et popularité massive — un équilibre que peu ont atteint.
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Re: Fil rien que pour les Beatles...
C'est effectivement très impressionnant.Christof a écrit : mar. 25 mars, 2025 14:51 C'est là où l'IA peut être un outil d'aide, si bien utilisée.
Toujours dans ce domaine, j'ai vraiment été bluffé par Grok...
J'ai demandé par exemple au logiciel : quelle est la spécificité de Bill Evans ?
Et pour revenir aux Beatles :
Que penser des Beatles ?
Là définition du style, jeu etc de Bill Evans est limpide.
Après sur la technique des accords etc je suis largué mais je pense que ça doit parler à tout ceux qui ont la chance de connaître celà.
Et pour les Beatles c'est bien résumé aussi.
Grok a l'air extrêmement pointu.
Mon travail: https://www.youtube.com/@PianoSolaire
Re: Fil rien que pour les Beatles...

Je vous conseille cette super bd dégotée par ma chère et tendre pour mon anniversaire. On y décrit la période allant de la fin des Beatles au début du succès de Paul dans sa carrière solo puis accompagné des wings. Je n'avais pas lu grand chose sur cette période jusqu'à présent, c'est bien documenté, ça se lit tout seul