Mais cette interprétation ne met pas à mon sens assez en valeur ce que vous appelez l'accompagnement !?!Jean-Luc a écrit :Bon, voilà les premières mesures juste pour te montrer ce que je veux dire. Il y a deux manières : celle qui me semble plus juste, et celle que tu fais.
Je suis désolé, je ne l'ai pas bien dans les doigts depuis le temps, et j'avoue que c'est assez difficile de reprendre quelque chose et de le jouer de deux façons différentes. Si encore je le maîtrisais, ça aurait été plus simple.
Dans aucun des 2 cas, je n'ai utilisé la pédale douce.
Schubert Impromptu op 90 n°3
« Il ne cria pas plus devant l’abîme qu’il n’avait crié devant les hommes. » L’Homme qui rit, Hugo
- Rubato
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J'ai écouté tes enregistrements que je trouve assez bons et même mieux. Ceci étant,il y a une chose dont je suis à peu près sur : au piano, l'accompagnement est d'emblée toujours trop fort. Toi qui aimes beaucoup Schubert, pense à ses lieder et pense que tu vas accompagner une cantatrice ou un chanteur. Il te faudra être très discret. C'est pareil pour ta main gauche (en général) : elle ne doit pas être éxagérée. Cela se fait tout seul. Ceci étant, je suis épaté par ce que tu fais au bout de deux ans et demi de piano. Bravo ! 

Le tempo rubato est comme le vent jouant dans le feuillage d'un arbre dont les branches ne bougent pas.
Franz Liszt.
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Non Babaz, Rubato parle bien des notes "en dessous" jouées à la MD, et il rajoute "pareil pour la MG".
Donc l'accompagnement désigne essentiellement les notes de la MD qui accompagne la mélodie.
As-tu écouté la version de Brendel dont le lien figure dans cette discussion? Il est préférable de prendre ceci comme référence, plutôt que mes exemples...
C'est une des plus belles versions que j'ai entendue, merci Louna!
Donc l'accompagnement désigne essentiellement les notes de la MD qui accompagne la mélodie.
As-tu écouté la version de Brendel dont le lien figure dans cette discussion? Il est préférable de prendre ceci comme référence, plutôt que mes exemples...

C'est une des plus belles versions que j'ai entendue, merci Louna!
Il s'agissait donc d'un "lapsus de lecture."
Oui, j'ai écouté l'enregistrement de Brendel...

À certains moments, il semble "entrer en transe"... Sa musique semble le pénétrer... Je dois bien concéder que ça n'est pas mon cas.








À certains moments, il semble "entrer en transe"... Sa musique semble le pénétrer... Je dois bien concéder que ça n'est pas mon cas.
« Il ne cria pas plus devant l’abîme qu’il n’avait crié devant les hommes. » L’Homme qui rit, Hugo
Brendel, bien sûr. Mais la magie sonore d'Horowitz, et l'attendrissement d'un de ses derniers concerts, aussi. N'est-ce pas les cloches qui l'appellent au paradis des pianistes qu'on entend ?
On ne vend pas la musique. On la partage. Leonard Bernstein
ecoute l'op 25 n1 joue par n'importe quel interprete pro tu verras bien clairement la separation des plans sonores ( peut etreplus clairement ) dont il est ausis question dans cet impromptu ( pour JL je trouve ton rendu peut etre un peu trop "chopinesque" mais c'est uen affaire de gout ici..). peut etre que l'entendre dans un autre morceau te fera saisir la necessite de "separation des plans sonores" qui peut s;'effectuer de differentes facons, la plus simple ( et qui doit etre utlisee pour cet impromptu) etant une difference de force...en esperant que cela t'aidera....bon courage JF
-Aimez vous Beethoven...?
-Oui beaucoup mais juste un petit verre...
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- André Quesne
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Pour l'élégie sinistre, tu y vas un peu fort...Ce n'est pas du tout allant ("andante"), et il transforme un chant qui n'est que douce mélancolie en une élégie sinistre.
Je préfère nettement Brendel, peut-être d'ailleurs parce que j'ai découvert les impromptus de Schubert avec lui, dans les années 60, sur une disque noir Musidisc acheté au Prisunic !

Je suis comme toi, j'ai découvert aussi les impromptus avec Brendel...

Je viens de le réécouter sur Youtube; je reconnais que c'est magnifique aussi. la mélodie est superbe.

Au sujet de Babaz, tout a été dit; j'ajouterais que les respirations sont mal placées et les sixtolets toujours trop puissants...


André
- André Quesne
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- André Quesne
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Bonjour à nouveau !
Malgré ce que j'avais dit (...) j'ai vraiment voulu procéder à un nouvel enregistrement, cette fois seulement audio (j'ai l'impression que YouTube rend le son moins bon...)
Voilà : http://perso.orange.fr/michaelelbaz/Sch ... 90%203.mp3
A écouter de préférence avec un casque !
Merci pour vos remarques !
Malgré ce que j'avais dit (...) j'ai vraiment voulu procéder à un nouvel enregistrement, cette fois seulement audio (j'ai l'impression que YouTube rend le son moins bon...)
Voilà : http://perso.orange.fr/michaelelbaz/Sch ... 90%203.mp3
A écouter de préférence avec un casque !
Merci pour vos remarques !
« Il ne cria pas plus devant l’abîme qu’il n’avait crié devant les hommes. » L’Homme qui rit, Hugo
Par contre, les aspects négatifs:
- cela me parait toujours un peu trop rapide
- il y a toujours un espèce d'arrêt a la fin de chaque groupe d'accompagnement de la mauin droite, avant chaque note de la mélodie ( c'est peut être pas très clair...), enfin ça fait une interruption et donc ça va à l'encontre de la fluidité du morceau. Alros que tu fasse attendre une ou deux notes, aux reprises pianissimos, ok, mais la ce n'est pas ça, c'est un problème de doigts , en gros sur les cinq croches, tu les précipites, et donc pour retonber sur tes pieds sur le temps tu fais un arrêt. après c'est peut être du au fait que tu connaisses mal ton texte et donc que tu cherches tes notes? Je ne sais pas.
- Après, il faut que tu travailles le chant seul, pour la cohérence de la phrase, la conduite vers les sommets, etc. Et tiens bien les valeurs longues du chant sinon cela donne un effet un peu haché, on n'arrive pas à suivre la ligne mélodique, c'est dommage. Et puis ce chant mériterait d'être plus timbré, coloré. Alors c'est vrai que tu ne fais pas du piano depuis longtemps donc tu n'a pas encore vraiment la maîtrise du toucher, les notes sortent un peu comme elles peuvent, et c'est sur que tu n'as pas choisi le morceau le plus facile à interpréter, et qui s'il est mal joué devient vite ennuyeux. Ce n'est pas ton cas, mais maintenant qu'il y a les notes, concentre toi sur l'interprétation, chante le chant, masis vraiment, avec ta voix. Par exemple tu peu faire la basse et les notes intermédiaire au piano, et chanter en même temps le chant, tu te rendra beaucoup plus facilement des inflexion de ce thème.
- L'accompagnement de la main droite est toujours un chouia trop fort. Et même si tu le laisses si fort, il ne doit pas avoir la même couleur sonore que le chant. eT comme je l'ai dit, ce n'es tpas assez régulier, tu peux mettre du rubato, certes, mais la ce n'en n'est pas réellement, c'est plutôt boiteux .
ENfin bon courage et on attend le prochain enregistrement!
- cela me parait toujours un peu trop rapide
- il y a toujours un espèce d'arrêt a la fin de chaque groupe d'accompagnement de la mauin droite, avant chaque note de la mélodie ( c'est peut être pas très clair...), enfin ça fait une interruption et donc ça va à l'encontre de la fluidité du morceau. Alros que tu fasse attendre une ou deux notes, aux reprises pianissimos, ok, mais la ce n'est pas ça, c'est un problème de doigts , en gros sur les cinq croches, tu les précipites, et donc pour retonber sur tes pieds sur le temps tu fais un arrêt. après c'est peut être du au fait que tu connaisses mal ton texte et donc que tu cherches tes notes? Je ne sais pas.
- Après, il faut que tu travailles le chant seul, pour la cohérence de la phrase, la conduite vers les sommets, etc. Et tiens bien les valeurs longues du chant sinon cela donne un effet un peu haché, on n'arrive pas à suivre la ligne mélodique, c'est dommage. Et puis ce chant mériterait d'être plus timbré, coloré. Alors c'est vrai que tu ne fais pas du piano depuis longtemps donc tu n'a pas encore vraiment la maîtrise du toucher, les notes sortent un peu comme elles peuvent, et c'est sur que tu n'as pas choisi le morceau le plus facile à interpréter, et qui s'il est mal joué devient vite ennuyeux. Ce n'est pas ton cas, mais maintenant qu'il y a les notes, concentre toi sur l'interprétation, chante le chant, masis vraiment, avec ta voix. Par exemple tu peu faire la basse et les notes intermédiaire au piano, et chanter en même temps le chant, tu te rendra beaucoup plus facilement des inflexion de ce thème.
- L'accompagnement de la main droite est toujours un chouia trop fort. Et même si tu le laisses si fort, il ne doit pas avoir la même couleur sonore que le chant. eT comme je l'ai dit, ce n'es tpas assez régulier, tu peux mettre du rubato, certes, mais la ce n'en n'est pas réellement, c'est plutôt boiteux .
ENfin bon courage et on attend le prochain enregistrement!

"La musique n'est pas une poubelle dans laquelle on jette impunément ses échecs personnels" Cortot
Merci, commençant à me connaître, il sera certainement pour bientôt...Rachma a écrit : ENfin bon courage et on attend le prochain enregistrement!
Ces arrêts en fin de phrase sont souvent volontaires, par exemple au début (1minute 20 de l'enregistrement) que de le jouer d'une façon tout-à-fait fluide (sans interruption) me semble discutable.
Quant aux notes encore trop fortes, je voix mal comment je pourrais encore les "diminuer".
« Il ne cria pas plus devant l’abîme qu’il n’avait crié devant les hommes. » L’Homme qui rit, Hugo