Re: Fil de Spianissimo (Scriabine - Poème Opus 32 n°1)

[Spianissimo]

Franz Liszt - Sancta Dorothea :

Si je devais n'en écouter qu'un ce serait celui la. Simple, sobre. Pas besoin de faire d'effort, il n'y a qu'a se laisser porter par le couple rythmique mélodie, qui prends tout son sens ici. C'est un morceau qui parait facile, à base d’arpèges, surtout superbement interprété de cette manière, tellement il est assuré. Faussement facile, sans doute. C'est un compositeur pas connu (pas pour moi, en tout cas...) qui gagne à être découvert.

Merci de ton écoute et retour Roulroul !

[mh_piano]

Bravo et merci pour ces belles interprétations qui nous font découvrir la compositrice Alice Sauvrezis, ainsi que pour ton enregistrement si rapide de la partition posthume attribuée à Chopin !

[Nick Borderline]

J'ai tout intégré dans une seule vidéo jouant ainsi les 4 pièces qui me paraissent digne d'intérêt (12 pièces au total) de cette compositrice française et bretonne (1866 - 1946), totalement passée aux oubliettes.

Ma..gni...fi...que @Spianissimo. J'ai adoré. Ces 4 pièces sont aussi belles l'une que l'autre, et tu les interprètes vraiment superbement. Merci pour la découverte.

[Spianissimo]

Bravo et merci pour ces belles interprétations qui nous font découvrir la compositrice Alice Sauvrezis, ainsi que pour ton enregistrement si rapide de la partition posthume attribuée à Chopin !

Merci Mh !

[Spianissimo]

J'ai tout intégré dans une seule vidéo jouant ainsi les 4 pièces qui me paraissent digne d'intérêt (12 pièces au total) de cette compositrice française et bretonne (1866 - 1946), totalement passée aux oubliettes.

Ma..gni...fi...que @Spianissimo. J'ai adoré. Ces 4 pièces sont aussi belles l'une que l'autre, et tu les interprètes vraiment superbement. Merci pour la découverte.

Merci Nick, ça fait plaisir car c'est vraiment un répertoire très rare !

[Spianissimo]

Antonio Caldara (Venise, 1670 – Vienne, 28 décembre 1736) est un chanteur, violoncelliste et compositeur italien de musique baroque de la fin du XVIIe siècle et du début du XVIIIe siècle.

Considéré au XVIIIe siècle comme le plus grand compositeur italien, Caldara influence directement, de son vivant, Jean-Sébastien Bach, Heinichen et Telemann et, à travers son élève Georg von Reutter, Joseph Haydn et la formation du classicisme viennois.

Antonio Caldara est issu d'une famille de musiciens. Son premier maître est son père, Giuseppe, qui est violoniste. Il apprend la viole de gambe, puis le violoncelle. À partir de onze ans, il étudie la composition sous la direction de Giovanni Legrenzi à la maîtrise de la basilique Saint-Marc où il chante alto. Âgé de 19 ans, il présente son premier opéra, L’Argene (1689) au teatro Ai Saloni et au moins trois autres suivent en moins de dix ans. De petites pièces vocales ou instrumentales sont publiées à Venise et notamment ses 12 Sonate a tre (Sonates à 3), opus 1 (1693 chez Giuseppe Sala, rééditées à Amsterdam en 1698 et de nouveau à Venise en 1699) et ses Sonate da camera (Sonates de chambre), opus 2 (Sala, 1699). Sur la page de titre, Caldara se désigne comme musicien au violoncelle, ce qui indique son statut de virtuose, en poste à la basilique Saint-Marc dès 1693, et ce, jusqu'en 1700.

Jusqu'en 1707, il est engagé par le duc de Mantoue, Ferdinand-Charles de Gonzague, en tant que maître de chapelle, tout en continuant à composer pour l'opéra : Farnace, Il Selvaggio Eroe, Partenope. Il fait de nombreux voyages en Italie et à l'étranger : en 1708, à Rome, il rencontre Alessandro Scarlatti, Arcangelo Corelli, Bernardo Pasquini, Cesarini, ainsi que Georg Friedrich Haendel qui séjourne en Italie à cette époque.

Il se rend à Barcelone en Espagne, appelé par l'empereur Charles VI de Habsbourg (le père de Marie-Thérèse) de 1708 à 1709 et grand amateur de musique ; il y écrit et fait représenter les premiers opéras italiens dans ce pays, Atenaide (1709) et Il più Bel Nome (Madrid, 1709). Quand le souverain retourne à Vienne, il le suit, au service de la cour, ponctué de séjours en Italie, à Bologne (L’Inimico generoso, 1709) et Rome où il est maître de chapelle du marquis Francesco Maria Ruspoli. Sa production consiste en de nombreuses cantates de chambre (environ 200) pour différents effectifs et quelques opéras. Il se marie avec la contralto Caterina Petrolli, en mai 1711.

Il quitte l'Italie pour s'établir définitivement en Autriche en 1716. Il est vice-maître de chapelle à la cour impériale (nommé le 1er janvier 1717 mais avec effet rétroactif depuis avril 1716), sous la direction de Johann Joseph Fux, le remplaçant en 1723. Il présente quelques cantates ou oratorios et jusqu'à trois opéras par an dès 1727, en raison de l'état de santé de Francesco Conti qui assumait l'essentiel de la responsabilité à la scène.

Sa production est importante (plus de 3 000 œuvres) dans tous les domaines et formes musicales : musique religieuse (messes, cantates, motets, 32 oratorios), instrumentale (symphonies, 16 sonates pour violoncelle de 1735) et lyrique (87 opéras, des madrigaux, 300 canons), etc. Son œuvre a influencé l'école de Mannheim, ainsi que Haydn et Mozart.

Son style peut rappeler celui de Corelli du point de vue instrumental, celui d'Andrea et Giovanni Gabrieli pour le style polychoral vénitien, mais s'apparente plus au style intérieur caractéristique de l'Europe centrale que de la musique italienne.

J'ai connu ce morceau car il est est issu de la BO du film Violette et François (Jacques Rouffio - 1977) avec Isabelle Adjani, Jacques Dutronc, Serge Reggiani, Lea Massari.
La musique de ce film étant signée Philippe Sarde, qui a donc adapté cet Arietta d'Antonio Caldara (1670 - 1736) intitulé "Selve Amiche".

La version de Philippe Sarde est une véritable adaptation. En effet, La tonalité d'origine est do majeur tandis que la version de Sarde est en Ré bémol majeur. Par ailleurs, il a crée des variations instrumentales intéressantes en donnant la mélodie aux instruments à vent ou à la mandoline, en modernisant l'accompagnement ou en y ajoutant des modulations un peu jazzy. C'est bien la version de Philippe Sarde que j'ai ici tenté d'adapter au piano seul et que j'ajouterai donc au fil sur les musiques de films.

Je vous partage donc ici la version piano/chant classique, la version du film, et ma version piano solo.

Merci de votre écoute,

[Ninoff]

Merci de toutes ces explications.
Cecilia Bartoli chante cela de manière très subtile, c’est magnifique .
Merci de ce partage qui embellit ce lundi matin

[Spianissimo]

Merci de toutes ces explications.
Cecilia Bartoli chante cela de manière très subtile, c’est magnifique .
Merci de ce partage qui embellit ce lundi matin

Merci de ton retour Ninoff !

[Spianissimo]

Leo Ornstein - Chanson Pathétique issu de la Suite Russe SO 58.
Un morceau dont je n'ai pas poussé la maîtrise jusqu'à l'allegro con forza requis....il va donc vous falloir un peu d'imagination car je l'ai plutôt joué allegro peperato e moderato...

[Ninoff]

C’est déjà bien beau ainsi avec toutes ces modulations..
Merci Spianissimo

[fritz]

Pathétique je ne sais pas mais ça sonne plus comme une étude qu'une chanson je trouve

[lullablue]

merci pour cette belle decouverte !

[Christof]

Encore une découverte !
Merci Spiani !

[Spianissimo]

Pathétique je ne sais pas mais ça sonne plus comme une étude qu'une chanson je trouve

Oui, ça ressemble à une étude (chant à la main gauche et arpèges sur tout le clavier main droite) mais étant donné que ça a été composé au début du XXème siècle et au vu du niveau technique d'Ornstein, je pense que s'il avait voulu faire une vraie étude, elle aurait été beaucoup plus ardue....ceci dit, il est vrai que ça peut servir d'étude en quelque sorte, mais le titre de la pièce et du recueil font que c'est plutôt un hommage à la musique russe romantique, comme toute cette suite russe d'ailleurs.

[Spianissimo]

Content de vous faire découvrir cette pièce lullablue, Ninoff et Christof. Merci de votre écoute et retour.

[Spianissimo]

Marcello / Bach - Adagio du concerto pour hautbois - BWV 974

[Nick Borderline]

Marcello / Bach - Adagio du concerto pour hautbois - BWV 974

Sublime mélodie. Bravo pour ta belle interprétation

[Beemahl]

Salut Spianissimo !

Merci pour le partage de la musique d'Alice Sauvrezis (je n'avais pas suivi qu'elle était bretonne), je pense que mes pièces préférées du lot sont celles que tu avais déjà postées il y a quelques semaines.

L'adaptation de Sarde due cet arietta de Caldera (compositeur que je ne connaissais pas) est très réussie.
J'ai trouvé le Ornstein "joli" mais sans plus, je n'ai pas trop accroché.
Le marcello Bach, je connaissais, une des fois où il m'a le plus ému, c'était au piano (une fois n'est pas coutume) dans the Fabelmans de Spielberg (dernière musique de film de John Williams). Ta version est plutôt romantique y compris dans le choix d'ornements et tu défends bien tes choix.

[Spianissimo]

Marcello / Bach - Adagio du concerto pour hautbois - BWV 974

Sublime mélodie. Bravo pour ta belle interprétation

Merci Nick !

[Spianissimo]

Salut Spianissimo !

Merci pour le partage de la musique d'Alice Sauvrezis (je n'avais pas suivi qu'elle était bretonne), je pense que mes pièces préférées du lot sont celles que tu avais déjà postées il y a quelques semaines.

L'adaptation de Sarde due cet arietta de Caldera (compositeur que je ne connaissais pas) est très réussie.
J'ai trouvé le Ornstein "joli" mais sans plus, je n'ai pas trop accroché.
Le marcello Bach, je connaissais, une des fois où il m'a le plus ému, c'était au piano (une fois n'est pas coutume) dans the Fabelmans de Spielberg (dernière musique de film de John Williams). Ta version est plutôt romantique y compris dans le choix d'ornements et tu défends bien tes choix.

Merci Beemahl d'avoir pris le temps de tout écouter ,
Pour Sauvrezis, je préfère moi aussi soir mauve et pâle soleil, j'ai vu the Fabelmans et je ne me rappelais plus qu'on entend le Marcello/Bach, mais maintenant que tu le dis, effectivement...il a aussi été utilisé dans cinquantes nuances de grey que je n'ai pas vu. Oui, ma version est plus romantique que baroque et sur les ornements, je ne me suis pas trop compliqué la tâche, mais je reverrai peut-être ça à l'avenir.