Bon alors si ça va bientôt commencer à fonctionner je vais continuer du coup
Voici les points qui me gênent à l’oreille et que je compte travailler en priorité sur ce passage:
- Plus d’appui sur la noire mg, je l’arrache trop vite.
- Mieux claquer la basse car elle doit tenir 2 mesures (le changement 1/4 à faire au milieu marche assez bien)
- Mieux dessiner le discours musical de la mélodie mg
- Revoir l’entrée des duolets en sixte md, je perds le flux (le rythme, lui, va bien)
- Plus dessiner les duolets en sixte md : crescendo en montant, descrescendo en descendant. C’est tout un effet de vagues qu’ils représentent
- Apprendre par cœur pour accélérer la vitesse mentale et pouvoir mieux me laisser porter par la mélodie
@Quazart :
Ton conseil est très pertinent mais ne s’applique pas ici ou en tout cas à moi. Il est utile quand on veut mettre en place un rythme stable dans un contexte plus simple, mais ici tout va rubater : la mélodie mg, mais aussi les sixtes md car il va falloir faire un effet de suspension dans les sommets où on reste suspendu avant de redescendre (comme cet espace de vide entre l’inspiration et l’expiration). Du coup si on le travaille tout carré à mon avis plus tard on est embêté par une structure de base trop rigide. C’est bien pour les notes mais ici elles n’ont pas autant d’importance que ça. Comme on en avait déjà discuté à propos du choro : ce n’est pas la précision qui compte, il faut aller au-delà, ne pas focaliser dessus sinon on perd l’essentiel. Mon prof me disait sur le choro « ici personne va te dire que ce n’est pas assez précis ». Mais il connaissait pas pm
Pour les gens qui fonctionnent au détail et de manière très séquentielle, ou pour les pièces au style plus strict, peut-être ta méthode ça marche, je sais pas.
Je pense qu’ici, et/ou pour moi, pour évoluer il faut surtout se fier à la pulsation (mélodique plus que rythmique, même si pour commencer il faut le sentir à la mesure, bien sûr, mais pas en rester là). Jouer énormément la main gauche seule, puis la droite va se greffer mais les notes et le rythme ce n’est pas important de les caler parfaitement, car ensuite il n’est pas sensé être fixé. Il faut surtout se fier à l’énergie de l’intensité émotionnelle qui s’exprime dans ce rythme chaloupé exprimé par Villa-Lobos. Et pour focaliser dessus il faut se laisser bercer par la mélodie horizontale et non la verticalité du rythme théorique. En tout cas c’est comme ça que je suis venue à bout du choro dont le rythme est beaucoup plus complexe qu’ici.