Merci beaucoup Ninoff pour ton écoute des trois impros et remarques
Ninoff a écrit : ↑jeu. 17 févr., 2022 22:45
C’est marrant cette photo car pendant toute l’improvisation je vois de l’eau partout,l’eau est symbole d’intuition et de liberté ce à quoi pense peut-être cette jeune. fille en fixant la flamme de cette bougie .
J’aime beaucoup le début avec son intensité et ce prolongement des résonances, par la suite je m’y perds un peu peut-être certains frottements qui me font perdre le fil ..
Mais bon c’est une impro , ce n’est jamais facile de laisser librement et de contrôler par derrière dans l’instant même.
Je compare cela à marcher sur un fil au dessus d’un gouffre, en regardant droit devant soi, librement et en contrôlant le moindre geste de déséquilibre des pieds...
Bravo mon ami
Oui, tu résumes bien, cette notion de marcher sur un fil... C'est vrai que cette impro n'est pas très réussie. Il suffit de presque rien pour que tout se casse la figure... J'ai mélangé trop de choses... C'est tellement difficile de ne pas passer du coq à l'âne. Et puis j'ai voulu faire un clin d'oeil à Beethoven, mais c'était bien loupé
Mais je préfère les poster ces impros, parce que sinon, je jette tout. Ici, je peux les réécouter, quelques jours après (avec un oeil neuf). Comme l'explique Pilc, au moment où on réécoute, essayer de se rappeler ce qui s'est passé à tel où tel instant quand on jouait, quelle sensation y avait-il dans notre corps, qu'est ce qui a fait que c'est parti en quenouille, manque de démultiplication à cette instant dans le cerveau, manque d'idée, perte d'une pulsation générale ?, qu'est-ce qui a fait aussi que tel passage est "réussi", retrouver la sensation que j'avais alors en jouant cet instant précis, voir aussi les passages où je ne me rappelle pas spécialement, où je suis incapable de me revoir à cet instant. Tout cela nourrit, et aide aussi à mieux percevoir ensuite lorsqu'on improvise, ces instants de bascule qui peuvent faire tomber du fil.