André Quesne a écrit :
On peut éventuellement utiliser le camescope qui vous dira tout sur vous-même...quant à la qualité du son c'est à voir...avec les nouveaux camescopes numériques.
On voit en effet ce qui ne va pas (c'est même très violent) on peine un peu plus à entendre correctement, mais le camescope ne nous dit pas COMMENT corriger, trouver la voie (la bonne de préférence).
Et là, le prof arrive avec ses gros sabots.
Oui, je pense que tu as raison Louna mais le fait de se filmer peut nous rendre compte sur la position de notre corps, de l'articulation de nos doigts, de la souplesse de nos poignets etc...je pense que Gould se foutait de tout ça et jouait presque le menton sur les touches; peut-être avait-il trouvé la position qui lui convenait le mieux pour avoir la sonorité qu'il recherchait. Mais Gould était Gould...
Tu dis: on peine un peu plus à entendre correctement. Il est vrai que le camescope n'est pas fait spécialement pour enregistrer du son avec la meilleure qualité possible. J'ai essayé avec le mien; le micro est d'une telle sensibilité que je suis obligé de le mettre au fond de la pièce si je veux entendre un peu mes nuances; en plus il s'agit d'un ancien camescope analogique (donc à cassettes).
Ca me fait penser que je dois avoir quelques morceaux d'enregistrés avec ce camescope et qu'en reliant mon Edirol à la la prise son (sans m'occuper de la vidéo) je pourrais faire un essai sur PM.N. mais je redoute des nuances pas assez prononcées, par contre la qualité sonore ne me parassait mauvaise bien qu'il était placé au fond de la pièce.
André Quesne a écrit :Oui, je pense que tu as raison Louna mais le fait de se filmer peut nous rendre compte sur la position de notre corps, de l'articulation de nos doigts, de la souplesse de nos poignets etc...je pense que Gould se foutait de tout ça et jouait presque le menton sur les touches; peut-être avait-il trouvé la position qui lui convenait le mieux pour avoir la sonorité qu'il recherchait. Mais Gould était Gould...
.
Gould en effet ne s'interessait pas à ce genre de choses. De plus il me semble qu'il avait des problémes de dos, d'ou l'utilisation de cette fameuse chaise.
Par contre il vivait intensement sa musique, et avait une vision unique de l'interpretation pianistique, qui n'était pas celle supposée de l'auteur, mais la sienne propre et uniquement celle-ci.
