À 18:45, notre ami parle d'une position fermée avec un accord d'ut : do-sol-do-mi, comme une exemple très courant.
En effet, mais pas davantage que sous sa forme encore plus fermée do-mi-so-do où les exemples sont tout aussi nombreux.
Juste après, les doublures, celle de la fondamentale étant la meilleure, en effet, dans le cas d'accords parfaits, et vu que pour 3 notes avec 4 voix il y aura forcément une doublure quelque part, CQFD.
Concernant les écarts entre les notes, dans le cadre de l'apprentissage strict, il est clair qu'il faut équilibrer les parties (les voix), afin d'éviter de trop grands écarts, on aura quasiment toujours des positions fermées dans le choral à 4 voix, correspondant à ce qu'on apprend en 1ère année d'harmonie.
En pratique, au piano on aura toutes sortes de positions, qui sortiront du cadre strict de la forme choral ! Surtout au fur et à mesure qu'on sort du cadre classique, en jazz par exemple !
Donc je ne suis pas venu apporter ma science ni critiquer notre sympathique Gradus, mais juste mon point de vue.
Reste la pratique après cela !
C'est le point sur lequel j'insistais tout à l'heure.
Cours d'Harmonie : armez-vous de bons crayons et de partitions vierges à gogo, et d'une bonne gomme !
Parce que vous allez manger du choral au p'tit déj, au déj, et au dîner !
Si l'harmonie intéresse mes élèves du point de vue de la pratique, à savoir
je voudrais apprendre à harmoniser des morceaux, j'essaie de concilier positions, économies de notes, en ajoutant ensuite une basse rythmique par exemple, puis des septièmes, et les fautes de quintes et d'octaves sont prises en compte petit à petit, mais il est clair que la forme choral est trop compliquée pour la plupart des amateurs hors études classiques du Conservatoire.
Et j'arrêterai là, je suis sûr que certains ici vont trouver que la ramène sans arrêt, mais en réalité c'est juste que le sujet me passionne, et que j'adore harmoniser.