En ce qui me concerne j'ai voulu reprendre le piano à 63 ans, après un incident de santé très grave, (25 ans d'interruption, pour la dernière), et j'ai trouvé quelqu'un de ma génération prêt à me donner des cours (paraît que j'ai de la chance, je vis dans une petite ville et il n'y a pas pléthore d'enseignants !)
Or aujourd'hui je déprime complètement, les leçons sont ponctuées de hurlements à chaque erreurs, plus je suis terrorisé, plus je suis paralysé, et plus je me trompe ; j'admet que toutes ses remarques sont justes mais jamais elle ne me donne les moyens de remedier à mes difficultés. Par exemple elle m'a repris dans un prélude de chopin sur la pédale en me disant : il y a des exercices pour ça ; quand je lui ai demandé lesquels elle était passé à autre chose. L'autre jour elle m'a dit "je ne comprends pas comment vous me supportez". La réponse c'est que j'ai l'impression de faire encore des progrès, mais que l'effort que cela demande devient exhorbitant et se fait au détriment de l'apprentissage du piano. De plus ces principes pédagogiques vont à l'encontre de ceux que j'ai pratiqué et enseigné toute ma vie.

Je suis à une heure de train de paris et je me demande si je ne peux pas y trouver un prof l L'aller -retour n'est pas un gros pb; Sans m'écoulancher plus longtempz dans ma déprime, ce type de relation entre prof/élève en piano me paraît ressortir au travers de certains posts : est-il inéluctable ?
Merci de m'avoir lu et désolé pour la déprime