André, le surnom de cette sonate est la "sonate facile", mais je ne pense pas qu'elle soit si facile : il faut beaucoup de régularité et de fluidité, et surtout ne pas "entendre" qu'il y a deux mains qui se répondent dans la 2ème partie ce qui n'est pas évident à rendre. Chaque phrase est coupée en deux (main gauche puis main droite) et il ne faut pas entendre une sorte d'interruption ou de différence de jeu.
En résumé, il faut que les deux mains jouent exactement de la même façon, ce qui n'est pas donné à tout le monde.
Oui, Zarat, j'aime bien ce qu'il en fait parceque c'est original en effet.
Mais je ne reconnais rien de Mozart là-dedans.
Pour ma part, je trouve que la musique de Mozart est faussement facile.
Ensuite, il y a quand même le style qu'il faut respecter, et c'est ca qui est difficile : trouver une originalité d'interprétation en restant dans un cadre qui est quand même étroit.
La liberté d'interprétation je suis 100% pour, mais comme dit egtegt, il ne faut pas dénaturer.
Avec Mozart, soit on ne fait rien de plus que les autres (et c'est banal et ennuyeux), ou alors on fait autre chose que du Mozart comme Glen Gould (je sais pas si je suis très clair dans mes explications...

).
Seuls les vrais mozartiens (et ils ne sont pas tant répandus) me séduisent réellement car ils arrivent à me surprendre tout en restant dans le style.
On peut prendre beaucoup plus de libertés dans Chopin, Liszt, Rachmaninoff et même Beethoven de temps en temps. Mais Bach et Mozart, la liberté est drôlement restreinte (enfin, à mon avis).
A parte : en ce moment je galère sur les 5 premiers airs des Noces de Figaro (bon, c'est une réduction pour piano mais quand même). J'ai beaucoup de mal à rendre ça comme je l'entends dans ma tête. Et en plus, la réduction est vraiment pas commode sur le plan technique, mais l'édition est, je pense, celle qui est la plus fidèle à l'orchestre.