Jouer avec la tv ou la radio allumée (concentration)

Théorie, jeu, répertoire, enseignement, partitions
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egtegt
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Message par egtegt »

Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, le problème principal n'est absolument pas la distraction que peuvent apporter les spectateurs, c'est leur présence et leur statut de spectateurs qui me pose problème. Et pourtant, je ne pense pas avoir de gros problème de trac.

Posez vous la question :qu'est-ce qui serait le plus facile ? une salle de 100 personnes inconnues totalement silencieuses dans votre dos ou 4 aspirateurs en route dans la même piéce que le piano ? Ou encore un ou deux proches qui discutent à côté de vous ?

En ce qui me concerne, la réponse est assez simple : les aspirateurs ne me géneraient pas beaucoup tant que j'arrive à entendre mon piano. Les proches qui discutent un peu plus, effectivement à cause de la distraction, mais pas tellement, je l'ai déjà fait sans grand problème. Et devant la salle de 100 personnes, là j'aurais le trac !

Donc en ce qui me concerne, si travail il y a, il ne se situe pas tellement sur ma résistance à la distraction mais sur ma relation au public et à moi même.

Mais je suis d'accord avec vous sur un point, c'est plus simple et plus rassurant de chercher une solution technique à un problème psychologique que de chercher les raisons profondes. Mais je crains que ça ne régle pas grand chose.

En ce qui me concerne, la seule question que je me pose est de savoir pourquoi je crains de m'exposer devant du public. Est-ce un problème de confiance en moi ? De crainte irrationnelle du jugement des autres (ce qui est à peu prés la même chose :) ) ? ou autre chose ?

Bref, si cette technique peut servir à quelque chose, à mon avis, ça n'est absolument pas à régler des problèmes de trac. Pas plus qu'exécuter un morceau de façon parfaite et sans erreurs à la maison n'a jamais empéché un pianiste d'avoir le trac.
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mailibu
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Message par mailibu »

roland a écrit : Cortot a écrit qu'il fallait pratiquer "l'étude raisonnée de la difficulté..., ramenée à son principe élémentaire."

C'est bien sûr en travaillant sur la difficulté élémentaire au sens de premiere que l'on pourra résoudre le problème, travail dont le vrai sujet est soi et sa relation à sa propre problèmatique, à condition que le piano ne soit pas un investissement justement destiné à évité ce travail.
Pardonnez mon manque d'imagination, de conceptualisation, d'intellectualisation, mais j'ai besoin de suggestions pratiques pour utiliser cette idée de travail sur la difficulté élémentaire ou première.

Remerciements anticipés !
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Jean-Luc
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Message par Jean-Luc »

Bonjour Mailibu,

Concernant des suggestions pratiques sur les principes de la méthode Cortot dont Roland fait référence, c'est un peu délicat de le faire avec des mots... Le mieux est que tu te procures cette méthode, que tu lises les indications écrites de Cortot et que tu fasses toi-même les exercices.

Maintenant, si tu veux un exemple parmi d'autres, il y a par des exercices sur le passage du pouce (qu'il ne préconise pas "au-dessus" comme la méthode Chang :roll: ) et qui se conjuguent dans toutes les tonalités, et dans différentes positions.
Il fait travailler le passage du pouce après le 2ème, le 3ème, le 4ème et le 5ème doigt aussi bien pour les gammes que pour les arpèges.

Le principe élémentaire décrit ici par Cortot pour cet aspect technique se divise en deux :
-d'une part le passage du pouce sous les doigts la main immobile
-d'autre part le mouvement de la main, le pouce restant en tenue sur une note.

Ce n'est qu'un exemple parmi d'autres dans sa méthode, mais question pratique bin.... faut les faire les exercices :wink: !
louna
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Message par louna »

Bien sûr que le meilleur moyen de résoudre un problème est de le provoquer au maximum.

Mais en ce qui concerne la difficulté de jouer en public, je ne pense pas que la bonne solution soit d'ignorer le public. J'ai énormement le trac, mais si au contraire j'arrivais à jouer POUR le public, j'aurai beaucoup de satisfaction. Et tout n'est que travail sur soi.
Jouer lorsqu'on nous ignore, c'est aussi frustrant. J'ai eu l'occasion de jouer pendant des vernissages, en public, sauf que le public n'écoutait pas. Pas le trac, mais très décevant !
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egtegt
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Message par egtegt »

louna a écrit :Bien sûr que le meilleur moyen de résoudre un problème est de le provoquer au maximum
Je ne suis pas sûr que ça soit si simple que ça, malheureusement, il me semble plutôt que le meilleur moyen de résoudre un problème, c'est d'abord de le comprendre, ce qui n'est pas simple.
louna a écrit :Jouer lorsqu'on nous ignore, c'est aussi frustrant. J'ai eu l'occasion de jouer pendant des vernissages, en public, sauf que le public n'écoutait pas. Pas le trac, mais très décevant !
C'est intéressant ce que tu dis là, ça veut dire que ton trac dépend vraiment du statut de spectateur du public. En tout cas, ça montre au moins une chose : c'est que ça n'est pas la distraction qui te géne, car avoir des dizaines de personnes qui discutent à côté de toi, j'imagine mal pire distraction, la télé ou un CD, c'est de la rigolade à coté.

Je ne veux pas faire de la psychologie de comptoir, mais ça doit être assez complexe et contradictoire le trac. On joue devant du monde, et on a peur du jugement de ce public. C'est une forme de masochisme :) Et je pése mes mots car il y a vraiment une dualité entre le plaisir et la douleur quand on joue devant du public.

J'ai chanté récemment devant une trentaine de personnes, pour la fin d'années de mes cours de chant, et là j'ai eu le trac. Mais en même temps, j'ai le sentiment que sans ce trac, il n'y aurait pas autant de plaisir. Donc le but, à mon sens, c'est de trouver le juste équilibre... mais c'est pas facile :(

Mais ça m'a étonné, l'engagement de chanter seul devant du public est à mon sens énormément plus important que jouer du piano derrière lequel on peut se réfugier, ou de chanter en groupe. Et en même temps, il y a un plaisir énorme à le faire. Et pourtant, je chante comme une casserole, et je pése mes mots :(
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zarathoustra
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Message par zarathoustra »

dominique a écrit :Jouer sans tenir compte de "l'exterieur" ! Penser que jouer en public, c'est jouer "comme s'il n'était pas là " ! Et qu'il faille s'entrainer à jouer "en étant insensible aux conditions extérieures" !
Non, là, je ne suis plus.
Pour moi, jouer en public, c'est jouer POUR l'autre, comme parler, c'est pour être entendue, et non pour faire un monologue sans tenir compte des réactions de l'autre. Il n'est pas question que je m'entraine à devenir insensible aux réactions ! C'est du direct qui m'intéresse.
A 400% d'accord avec dominique.
Autant je repete parfois 500 fois le meme trait à 2 à l'heure pour le faire passer et je n'y pense plus tellement le travail devient mecanique et dans ce cas là pourquoi faire quelque chose à côté...
Autant je ne vois pas comment cette technique peut ameliorer un comportement en concert... Si on ne pense plus à son auditoire pourquoi jouer pour lui?

Pour ma part j'ai une autre methode mais peut etre plus compliqué et je dois avouer que même si je cultive l'idée je n'y arrive pas vraiment...
Il faut se placer en tant qu'auditeur soi même. Les doigts jouent ce qui est mécanique sans que l'esprit en soit préoccupé et ce dernier phrase en direct la musique.

Belle conception non? :lol: :lol: :lol: :lol: :lol: :lol:
louna
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Message par louna »

egtegt a écrit :
louna a écrit :Bien sûr que le meilleur moyen de résoudre un problème est de le provoquer au maximum
Je ne suis pas sûr que ça soit si simple que ça, malheureusement, il me semble plutôt que le meilleur moyen de résoudre un problème, c'est d'abord de le comprendre, ce qui n'est pas simple.
Tout à fait. C'est toujours le jugement qui fait le plus peur.
Pour preuve, le jour où j'ai le plus mal joué, c'était en juin, à la remise des diplomes. Il est pas un peu maladele directeur ? avant que j'aille jouer, on me présente comme l'élève qui vient d'avoir sa médaille, la vétérante de l'école et gnagna... Je n'ai jamais aussi mal joué de ma vie, car dans ma tête, je me disais que le public voudrait "entendre" ce que ça donne d'arriver là. Si j'avais pu me mettre sous le piano, je l'aurai fait.
louna a écrit :Jouer lorsqu'on nous ignore, c'est aussi frustrant. J'ai eu l'occasion de jouer pendant des vernissages, en public, sauf que le public n'écoutait pas. Pas le trac, mais très décevant !
C'est intéressant ce que tu dis là, ça veut dire que ton trac dépend vraiment du statut de spectateur du public. En tout cas, ça montre au moins une chose : c'est que ça n'est pas la distraction qui te géne, car avoir des dizaines de personnes qui discutent à côté de toi, j'imagine mal pire distraction, la télé ou un CD, c'est de la rigolade à coté.
C'est assez surprenant, j'essaye de comprendre un peu comment je fonctionne au piano. On parlait l'autre jour d'égoisme, et je pense l'être assez, car je joue toujours pour moi, et il faut longtemps me prier avant que je sorte une note en réunion de famille/amis.
Pourtant, lors des vernissages, ils sont trop occupés à boire leur champagne et parler mondanités, je me suis alors demande à quoi je servais. J'avais l'impression de faire parti du décor. on aurait mis un pot de fleurs à la place du piano, ça n'aurait pas géné. De meme qu'il m'est arrivé une fois d'avoir accepté de jouer à un repas, je commence, puis comme mes morceaux sont trop chiants pour ma famille fan de star ac', peu à peu, ils se mettent à parler. Ben j'ai arrêté de jouer, ils n'ont meme pas remarqué. Ca fait plaisir.
Comme tu le dis, c'est vraiment une forme de masochisme. Mais tout est comme ça dans le piano, on (je) passe notre (mon) temps à se faire souffrir.
Et je pése mes mots car il y a vraiment une dualité entre le plaisir et la douleur quand on joue devant du public
C'est vrai, c'est ce qui pousse, mais c'est certainement aussi ce qui est le plus difficile à accepter.
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Message par alain17 »

Personnellment je travaille tous les jours quelques exercices Cortot proposés par mon prof .

Comme il le signale:

C'est travailler non seulement les passages difficiles mais la difficulté elle même qui s'y trouve en lui restituant son caractère élèmentaire"
Enfin de compte, en les simplifiant au maximum ce qui ne veut pas dire les réduire de façon simpliste..

Mais Cortot utilise parfois un language pas bien aproprié comme on peut le constater dans ses descriptiosn des exercices purement gymniques qui pourtant en pratique sont très interessants et particulièrement utiles.


Pour en revenir au sujet et malgré les moqueries condescendante d'un trio ou autre quartet, utiliser une gène sonore externe (qui après tout constitue une nuisance , une pollution....) de manière à favoriser un effort de concentration, peut être préjudiciable.
D'une part parce qu'il faut faire un effort "supplémentaire" justement pour bien se concentrer, ce qui favorise une fatigue précoce, et d'autre part qu'on le veuielle ou non, même si on ne l'écoute pas, le cerveau "l'entend" en subissant une sorte d'agression-distraction sensorielle. C'est une source de fatigue voir plus....

Ce n'est donc pas sur du tout qu'on améliore ainsi ses capacités de concentration et d'exposition devant un public. Je rejoins Dominique.

Personnellemnt j'ai appris d'abord la relaxatation profonde et la mise en condition mentale(visualisation), puis à accepter et demander les appréciatiosn de mes proches qui ne connaissent rien à la pratique du piano sauf deux de mes enfants, puis quelques auditions...

ALors bien sûr qu'on peut s'isoler dans le brouhaha. , comme les pianistes
dans les restaurants et les bars, que j'admire ...

Il parait que le jeune Brahms pour gagner une peu d'argent, jouait dans des cavernes sordides, mécaniquement tout en lisant de la poésie.

à plus....
Le style est comme le cristal. Sa pureté fait son éclat.
Victor Hugo
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mailibu
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Message par mailibu »

louna a écrit :... mais si au contraire j'arrivais à jouer POUR le public, j'aurai beaucoup de satisfaction.
J'aime bien ce qu'écrit Louna. En fin de compte, c'est une des finalités de la pratique d'un instrument que de jouer POUR un public qui, en principe, prend plaisir à nous écouter. Et je pressens que si l'on commence à aimer ce genre d'expérience, on en devient vite dépendant !
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Kat
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Message par Kat »

mailibu a écrit :
louna a écrit :... mais si au contraire j'arrivais à jouer POUR le public, j'aurai beaucoup de satisfaction.
J'aime bien ce qu'écrit Louna. En fin de compte, c'est une des finalités de la pratique d'un instrument que de jouer POUR un public qui, en principe, prend plaisir à nous écouter. Et je pressens que si l'on commence à aimer ce genre d'expérience, on en devient vite dépendant !
Oui tout à fait.
J'ai fait du chant lyrique pendant plusieurs années et chanter en public était terrible car vous êtes "à nu", il n'y a pas d'autre terme. Le trac vous fait chevrotter (quand ce n'est pas chanter carrément faux), vous respirez comme un pied et vous oubliez votre musique (d'où la douleur du pauvre pianiste qui vous accompagne et qui doit faire des miracles pour que tout cela reste à peu près calé rythmiquement). Chanter devant des gens que je ne connais pas, cela allait car je me disais toujours "je ne les verrai plus après ça". S'il y avait des amis, cela devenait paralysant et j'ai toujours supplié ma famille de ne PAS venir m'écouter.
Et bien une fois, j'avais raté un examen qui comptait beaucoup pour moi et j'avais le moral à zéro. J'ai refusé de chanter à l'audition de fin d'année qui se déroulait dans un tout petit théâtre. La prof m'a suppliée, menacée, rien à faire. Finalement, deux jours avant j'ai dit à la prof que je viendrai écouter les autres. Elle m'a répondu : "si tu veux, tu chantes quelque chose qui te plaît, on trouvera toujours un créneau pour toi".
Le jour de l'audition, j'avais amené des vieilles partitions de Mozart que je ne chantais plus depuis longtemps en ne sachant toujours pas si j'allais chanter. Un quart d'haure avant le début, je suis montée sur scène et j'ai dit : "je chante, l'air de Susanna et l'air de Barberina". Arrivé le moment fatidique, je ne me suis jamais sentie aussi bien : je n'avais pas eu le temps d'avoir vraiment peur car je m'étais décidée à la dernière minute, je voulais juste me faire plaisir et "parler" aux gens qui étaient là. C'est resté un très beau souvenir, mais l'année suivante, le trac était revenu et le moment envolé.
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Message par BM607 »

louna a écrit :
C'est intéressant ce que tu dis là, ça veut dire que ton trac dépend vraiment du statut de spectateur du public. En tout cas, ça montre au moins une chose : c'est que ça n'est pas la distraction qui te géne, car avoir des dizaines de personnes qui discutent à côté de toi, j'imagine mal pire distraction, la télé ou un CD, c'est de la rigolade à coté.
C'est assez surprenant, j'essaye de comprendre un peu comment je fonctionne au piano. On parlait l'autre jour d'égoisme, et je pense l'être assez, car je joue toujours pour moi, et il faut longtemps me prier avant que je sorte une note en réunion de famille/amis.
Pourtant, lors des vernissages, ils sont trop occupés à boire leur champagne et parler mondanités, je me suis alors demande à quoi je servais. J'avais l'impression de faire parti du décor. on aurait mis un pot de fleurs à la place du piano, ça n'aurait pas géné. De meme qu'il m'est arrivé une fois d'avoir accepté de jouer à un repas, je commence, puis comme mes morceaux sont trop chiants pour ma famille fan de star ac', peu à peu, ils se mettent à parler. Ben j'ai arrêté de jouer, ils n'ont meme pas remarqué. Ca fait plaisir.
Il semble de toute façon que le trac soit lié à un état d'esprit vis-à-vis d'autres personnes susceptibles de juger, et donc en fait vis-à-vis de l'image de nous qu'ils nous renvoient de nous-même (ca porte un nom en psychologie je crois, mais j'ai oublié).
Ainsi si on se sent "juste" par rapport à un public, par exemple des fins connaisseurs de l'instrument, on a en général davantage le trac que si on doit jouer devant quelqu'un qui ne connait pas trop le piano et qui de toute façon (sauf si on massacre complètement le morceau, 5 fauses notes toutes les 10 secondes) va nous renvoyer une image positive.
Et ce tant que l'on n'est pas effrayé par une image positive de soi bien sûr.

Dans ce cadre-là il est clair que jouer avec la radio (ou avec des gens qui parlent à côté) ne va rien permettre d'arranger. Il vaut mieux faire appel à d'autres choses, comme par exemple faire des exposés (au sens de son métier) devant un auditoire nombreux et connaisseurs, ca forge pas mal pour affronter la foule ensuite dans d'autres circonstances (je parle de moi dans le cas présent, très timide à 20 ans, mais depuis, vu le nombre de fois où j'ai eu à parler devant des auditoires très larges, le trac je connais beaucoup moins)

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Je ne crains pas le suffrage universel, les gens voteront comme on leur dira.
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Message par Wladyslaw »

En parlant de Trac, de confiance en soi, de self contrôle .... je suis totalement bluffé par la vidéo suivante :

http://www.youtube.com/watch?v=qq7ncjhSqtk

Quel talent, quelle mâitrise de soi il faut avoir pour jouer cette pièce aussi sereinement sous le regard d'une salle entière qui écoute, qui juge, qui attend ....

Autant, jouer une pièce très virtuose me parait difficile sur le plan technique, autant cette petite pièce insignifiante techniquement me parait difficile à jouer dans de telles conditions.

Wlad.
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Message par zarathoustra »

Le concert d'Horowitz à Moscou!!!! Qu'il est émouvant... Je vous conseil de vous procurez la video en entier si ce n'est pas deja fait...

Tu as encore et toujours raison wlad celà devait être extremement compliqué emotionellement et psychologiquement pour lui. Mais que de bonheur aussi...


...encore aujourd'hui... =D>
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Message par Wladyslaw »

Merci Zarathounet, tu as encore une fois raison.

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Message par zarathoustra »

et lui il tourne à quoi pour maitriser son trac je me le demanderai toujours....

http://www.youtube.com/watch?v=ru84UVcP ... ed&search=


Sans commentaire!
louna
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Message par louna »

avant ma prochaine audition, je passerai une nuit blanche sur une console de jeux alors.


et lui il tourne à quoi pour maitriser son trac je me le demanderai toujours....

http://www.youtube.com/watch?v=ru84UVcP ... ed&search=


Sans commentaire!
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Message par zarathoustra »

Aujourd'hui je me suis fait une reflexion interessante (quoi qu'un peu fumeuse j'en conviens)

J'aime beaucoup jouer au poker qui oblige à maitriser ses emotions et je me suis souvenu que rachma aussi etait fan. Peut être que pour maitriser son trac il faut jouer au poker!!

Donc je vous invite tous à jouer une partie. Tout le monde mets son piano en jeu :lol:
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Wladyslaw
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Message par Wladyslaw »

Ok pour organiser un strip poker... mais je sais pas jouer, faudra m'apprendre.

Wlad.
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Message par zarathoustra »

Pour une fois je suis plus d'accord
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Message par Wladyslaw »

Pour lutter contre le trac et ses complexes et rester maître ... de son jeu, c'est un bon remède aussi !!


Wlad.
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