Il y a plusieurs obstacles temporaires et remédiables à cela, disponibilité du piano (je suis certain qu'il sera superbe), répertoire, savoir enregistrer.Lee a écrit : mer. 24 janv., 2018 5:48Sans blague, Coignet, ça me ferait vraiment plaisir d'entendre un enregistrement d'un Chopin (n'importe) sur ton Pleyel F...
Le Pleyel F est en cours de restauration. J'utilise actuellement en l'attendant un 1/4 Schimmel 175. Et un Seiler droit récemment acheté d'occasion.
Je ne joue que depuis le début de novembre 17 après 20 ans d'arrêt. J'ai d'abord joué des accompagnements de clarinette débutante (ma compagne ancienne violoniste s'est mise à la clarinette en septembre, avec un professeur et une clarinette neuve, le temps de trouver un piano et nous progressons ensemble). Nous avons commencé en parallèle avec ses exercices techniques par un petit cahier sans prétention "the Joy of clarinette". Nous l'avons exploré en un mois et on s'est bien amusés.
J'ai d'abord travaillé un peu en solo un impromptu de Schubert (opus 90 n°3) que j'ai rapidement mis de côté en raison du piège que constitue son apparente facilité (risque de mauvais travail de reprise, et j'ai décidé d'être relativement rigoureux).
Puis un prélude de Bach choisi pour son côté abordable (livre 1 n°8 BWV 853). Depuis trois semaines j'ai ajouté au programme le prélude 10 BWV 855. Ils ont en commun de demander indépendance des doigts, une grande douceur et beaucoup de précision. Je travaillerai les fugues bientôt. Je traite les types de difficultés les uns après les autres.
J'ai autrefois travaillé en profondeur les 3/4 du Clavier bien tempéré. Pas ceux-ci, que je jouais en simple déchiffrage. C'est un avantage car je n'en ai aucune mémoire dans les doigts et je travaille ainsi en partant de zéro.
Nous avons attaqué en début de ce mois en clarinette-piano la sonate de Saint-Saëns, sur suggestion de sa prof. Les mouvements 1 et 3 sont à sa portée. Les autres font appel à des changements de tessiture et une vélocité (dernier mouvement) aujourd'hui trop difficiles pour elle. Pour le piano, c'est du gâteau, beaucoup plus facile pour moi aujourd'hui que Bach qui me fait m'arracher les cheveux.
Je jouais autrefois un certain nombre d'études de Chopin, mais je ne les ai jamais toutes jouées. J'étais plutôt attiré par Beethoven, Liszt, Ravel, Debussy, ... Bach. Celle-ci fait partie de celles que j'avais sérieusement travaillé il y a bien longtemps (j'avais 16 ans probablement, les études de Chopin font partie d'un programme de conservatoire).
Je l'ai mise sur l'établi hier soir. Je me suis dit qu'elle m'aidera à retrouver une main droite, car curieusement elle est beaucoup plus mauvaise que ma main gauche. Je me donne trois mois avant de jouer devant quelqu'un. Je verrai si j'y arrive. La première approche est aisée car j'ai découvert avec surprise que j'en ai une grande mémoire digitale. La suite sera ardue.
Enfin, dernier obstacle, je n'ai jamais enregistré et ne sais d'ailleurs pas le faire.