Evidement, s'agissant de Chang j'ai fais court et un peu provoc... pas dans la nuance, mais j'avais déjà dit ici, il y a un an ce que je trouve positif dans cet ouvrage.
Je trouve intéressante ta réponse, Quasimodo, en ce sens qu'elle pointe le fond du problème qui me chatouille, et dépasse les plans littéraires ou pianistiques :
c’est de l’ « American English » simple, structuré et parfaitement intelligible, ce qui est idéal pour un ouvrage de ce type, s’adressant à un large public. Je suis de ceux qui pensent qu’en matière de communication, la compréhension doit primer sur le style.
On peut allez très loin sur ce principe, et visiblement, il fait recette
sur chez nos ados à l'écrit, à l'oral, (et refléchissons-y, aussi en musique par conséquent...)
Si je suis, entre autres, musicien, c'est sans doute parce que je sens, j'ai appris, et je constate, en musique autant qu'ailleurs qu'il n'y a pas de communication, plus généralement de pensée indépendante du style.
L'un est la concrétisation de l'autre.
Sinon, pourquoi s'emmerder à parler d'interpretation musicale ? Pourquoi utiliser une grammaire à l'écrit... préfèrer un auteur à un autre, une langue à une autre, etc. ?
Nous sommes donc très, mais alors très éloignés sur ce point.
Sur l'anti-américanisme, - je suis plutôt américanophile façon Revel - il n'y a pas grand rapport. Le projet de niveller la culture mondiale pas le bas, par une sous langue véhiculaire, n'est pas américain...
simplement l'ignorance - pour rester poli - fédère plus facilement que toute autre chose, l'histoire et la vie nous l'enseigne.
On est pas tenu d'entrer au club au seul motif de la majorité.
Si cette langue 'Changesque' peut te sembler aujourd'hui "simple, structurée et parfaitement intelligible", alors c'est qu'on est entrain d'atteindre un dégré de décadence assez inédit.
Dont acte.
Sur le projet d'étudier l'art d'apprendre qui serait l'intérêt du livre :
juste une question : apprendre quoi ? Il n'y pas a une ligne d'analyse sur le sens du geste musical, l'esthétique, les problématiques à poser en termes musical pour fonder une méthodologie.
Quand même génant.
Dès lors on traite un sujet non défini, délimité.
Mais celà 'sonne bien', pragmatique parce que les milliers de pianistes qui bricolent ou qui étudient à grand peine de par le monde se retrouve bien dans les problèmes soit disant traités.
Au mythe de la méthode miracle s'ajoute la logique de la gratuité du net, et donc en plus, pour suivre l'objection, l'affranchissement des contraintes linguistiques...
D'où ma comparaison avec un certain démagogue du cru. Diable !
J'ai touché un tabou du politiquement correct !
Précisément, tu as bien raison Quasimodo, c'est de la 'com' pur porc, tout ça. Et donc la langue va très bien avec.
CQFD.