)Si l'on estime que tu as employé "on" pour aller plus vite (deux lettres seulement et "est" au lieu de "sommes"), en fait tu as perdu plus de temps, vu que tu t"es senti obligé de fournir une explication.pianojar a écrit : on est bien partis (s car on est pour nous sommes.... je préfère prendre les devants
"on" ici n'est pas indéfini donc grammaticalement je peux et dois mettre un s à "parti"Koll a écrit :Si "on" est indéfini, tu ne peux mettre le pluriel, car dans ce dernier cas, "on" signifie "nous", c'est à dire les autres et moi.
D'autre part, "on est partis" me choque, malgré ta précaution, puisque partis est au pluriel alors que l'auxiliaire "est" reste au singulier. Pas très logique...
Merci j'aurai appris ce qu'est une syllepse....... un peu comme Mr JourdainLee a écrit :Ha, les fils se chevauchent, je viens de citer cet article du Monde, l'autre exemple parle justement de votre cas :
Non, tu ne dois pas mettre un "s", on le tolère, parce que la mode est à la permissivité, ce qui ne sera peut-être pas toujours le cas...pianojar a écrit :
"on" ici n'est pas indéfini donc grammaticalement je peux et dois mettre un s à "parti"
quant à la logique grammaticale c'est souvent une question de convention également
je suppose donc que les accords de COD doivent te choquer également
.......... cela devient ubuesque Koll a écrit :
Ton histoire, c'est un peu - à l'inverse - comme si le roi écrit "nous sommes parti"
Quant aux accords de COD, rien ne me choque : as-tu un exemple ?
Ce n'est pas ubuesque, c'est simplement que le roi écrit "nous" à la place de "je" et mon invention est tout à fait identique au niveau de la logique que "on est partis" sauf que c'est l'inverse...pianojar a écrit :
C'est un singulier pluriel ou un pluriel singulier ....
Je disais cela par analogie parce qu'avec les accords de COD tu as un accord avec le verbe au singulier
J'avais pourtant toujours trouvé l'Académie Française en dehors cette "mode à la permissivité".Koll a écrit :Non, tu ne dois pas mettre un "s", on le tolère, parce que la mode est à la permissivité, ce qui ne sera peut-être pas toujours le cas...
Selon eux :
http://www.academie-francaise.fr/la-lan ... -em-strongIl arrive pourtant que on ne désigne pas les hommes en général, des personnes indéterminées, mais telle ou telle personne : dans ce cas, l’accord se fait tout naturellement en genre et en nombre.
C’est le sens qui commande, et le goût. On s’était fâchés ; On s’est séparées à regrets ; On est allés ensemble jusqu’au bout du chemin... ne sont donc pas des tournures fautives.
J'avais bien compris, ubuesque était simplement en allusion au roi et non pas à ton inventionKoll a écrit :
Ce n'est pas ubuesque, c'est simplement que le roi écrit "nous" à la place de "je" et mon invention est tout à fait identique au niveau de la logique que "on est partis" sauf que c'est l'inverse...
Le cas de pianojar est différent car il s'agit d'un participe passé, d'un verbe conjugué à un temps composé avec un auxiliaire au singulier et un participe au pluriel...Pluton a écrit :Bonjour,
Je me permets de m'immiscer dans cette discussion entre musiciens grammairiens
pour citer ma Bible, le "Bescherelle - la grammaire pour tous" (édition 2006) :
"Avec le pronom on, le verbe se met à la 3ème personne du singulier.
Cependant, dans le cas où le verbe est suivi d'un adjectif attribut, celui-ci s'accorde au singulier ou au pluriel,
selon que on signifie nous ou tout le monde, n'importe qui.
On était ravis qu'il soit reçu.
On est toujours ravi d'avoir de l'argent."
Suivant la distinction ainsi établie, l'emploi du pluriel par pianojar est correct.
Michel
