

Des réponses ? des réflexions ?? qu'en pensez-vous ???
...on est bien d'accord !! c'est juste un questionnement sur la pertinence du terme ....heureusement qu'il y a des amateurs de haut niveau !! et qui de plus partagent leur savoir sur ce forum pour certains... !!!Caralire a écrit :J'en pense que je suis bien contente d'avoir dans mon cercle Pianomajeur des pianistes de cette trempe, qui me rendent le très haut niveau accessible en terme de relations humaines
nox a écrit :Et puis surtout, comment faire la sélection ?
C'est bien le problème. C'est vrai qu'il y a un manque à combler, une manifestation ou un concours qui serait plus fédérateur. Mon avis est qu'un critère objectif tel que la formation, le diplôme, ou n'importe quoi d'autre sera inefficace et arbitraire. Pas le peine de chercher la bonne définition, elle n'existe pas.nox a écrit :Comment différencier un amateur "très très virtuose" d'un amateur....."pas très très virtuose" ?
Alors ça sors-le à qui tu veux, mais pas à moinox a écrit :je serai incapable d'arriver à un résultat acceptable sur une grande oeuvre du répertoire (ballade de Chopin, grande oeuvre de Liszt, grande sonate de Beethoven etc...).
Mais il y a les rencontres PM qui vont grossir grossir ..... d'ici quelques années on devra louer la Philharmonie !arg a écrit :Cela pourrait en effet poser la question de la création de manifestations vraiment destinées à des amateurs de niveaux variés et pas seulement à des amateurs très très très virtuoses. Ce qui permettrait à un plus grand nombre de se retrouver et de participer car actuellement la proportion me parait plutôt réduite. Mais est-ce que ça correspondrait à une demande , pas sûr !
+1Okay a écrit :Alors ça sors-le à qui tu veux, mais pas à moinox a écrit :je serai incapable d'arriver à un résultat acceptable sur une grande oeuvre du répertoire (ballade de Chopin, grande oeuvre de Liszt, grande sonate de Beethoven etc...).Ne pas avoir le temps nécessaire pour y parvenir c'est une chose, mais à mon avis c'est le seul frein.
Oui ça serait une solution. Après je me mets à la place des organisateurs de concours de ce type : resterait-il une population suffisante pour participer ? Et puis pour ces niveaux "inférieurs" qui peineraient sûrement à trouver un public, comment les faire vivre sans demander aux participants un droit d'inscription exorbitant ?Okay a écrit : Il y a cependant un moyen de discriminer, qui me semble aussi simplissime qu'efficace. Réponse : induire le pianiste amateur à s'auto-positionner, lui-même, via un programme dont le niveau est orienté. Dans les concours d'amateurs, les programmes sont presque complètement libres. J'estime que s'il y a une réelle demande de la part du monde amateur pour quelque chose de plus nivelé, c'est une erreur. Il faudrait créer deux catégories. Et pour les définir, rien de mieux que deux programmes distincts avec des choix imposés, plus ou moins flexibles, dans un sens comme dans l'autre. Suffit de coller en imposé une étude de Chopin/Liszt/Rachma/Scriabine (en excluant les études lentes) dans un programme, et c'est plié. Comme dans les concours pro. Et de l'autre côté, on pourrait offrir une sélection de pièces de différents niveaux intermédiaires, qui s'affichent vraiment telles quelles car ne sollicitent pas de moyens pianistiques importants, et qui mettent en avant la musicalité des candidats. Ensuite chacun se positionne...
On ne va pas s'étendre sur le sujet (ça fait un peu égocentrique...), mais pour moi non, pas seulement le temps. Je peux arriver à un résultat très correct, mais typiquement sur Triana, ça fait quand même plusieurs mois que je plafonne dessus. Il me manque des clés pour aller plus loin.nox a écrit : Alors ça sors-le à qui tu veux, mais pas à moiNe pas avoir le temps nécessaire pour y parvenir c'est une chose, mais à mon avis c'est le seul frein.
Certes, mais dans une optique de financement du concours, je ne suis pas sûr que le public accepte de payer (sauf une somme symbolique) pour y assister. Idem pour les sponsors.Okay a écrit : Pour ce qui est du public, je pense qu'il existerait également. Pour deux raisons. D'abord le public s’identifierait beaucoup plus naturellement à des amateurs qui n'annoncent pas jouer Mephisto ou la 4e Ballade ; je pense que le public est sensible à l'idée de se sentir proche d'un pianiste amateur (contrairement à payer sa place pour voir un pro ou acheter un CD). Et aussi, les amateurs qui se pointent avec Mephisto ou la 4e Ballade vont dans l'essentiel des cas plus ou moins les massacrer (même s'ils ont eu de grands profs, des diplômes, etc). Je pense que le public préférera un amateur sincère qui vient partager sa musique dans un programme qui lui convient, qu'un amateur poussif ne pouvant assumer ses ambitions et qui vient battre l'estrade avec des moyens insuffisants.
En même temps musicalité et technique ne sont pas dissociées du tout... surtout dans les mouvements lents!! C'est même à mon avis là qu'on voit les vraies différences entre pianistes, pour peu qu'on est une oreille un peu habituée. Car pour quelqu'un de doué formé assez jeune, il est *relativement* aisé d'avoir des études de Chopin ou de Rachma à toute berzingue dans les doigts (c'est essentiellement une question de temps en fait..). Je ne dis pas bien jouées, je dis juste capable de les jouer (au tempo sans trop de fausses notes). Après dans un morceaux où il y a 4 notes et demis à faire chanter à 2 à l'heure, le travail pour obtenir quelque chose est gigantesque, et demande un contrôle absolu du son, donc de sa main, ce qui s'obtient en travaillant de tout. Pourtant, le morceau peut-être déchiffré par n'importe qui.Okay a écrit : Suffit de coller en imposé une étude de Chopin/Liszt/Rachma/Scriabine (en excluant les études lentes) dans un programme, et c'est plié. Comme dans les concours pro. Et de l'autre côté, on pourrait offrir une sélection de pièces de différents niveaux intermédiaires, qui s'affichent vraiment telles quelles car ne sollicitent pas de moyens pianistiques importants, et qui mettent en avant la musicalité des candidats. Ensuite chacun se positionne...
C'est en ce sens que les reunions informelles peuvent sans doute nous permettre de nous motiver grâce à l'indulgence des auditeurs car généralement on est plutôt conscient de son niveau relatif mais cette petite reconnaissance met un peu de baume au coeur pour le travail à venir.Juanito a écrit : Sinon effectivement ce débat est récurrent sur ce forum. Probablement parce qu'il témoigne de nos interrogations à tous à des niveaux divers et variés de besoin/demande de "reconnaissance" non pas forcément d'un niveau à "valider", mais de justification du temps passé à notre hobby favori.
ça peut faire débat en effet, quelques rencontres conviviales suffisent probablement aux amateurs qui ont envie de partager simplement une passion commune...Je pense qu'il y a tout de même un petit vide entre les initiatives privées du type rencontre PM, et ces concours ou concerts qui, vu de l'extérieur en tout cas, paraissent (trop ?) élitistes, ce que semble tout de même confirmer un peu Okay et Nox... Le site internet du CGPA est relativement décourageant pour le pianiste qui n'a pas une grande confiance en ses capacités, et agit un peu comme un repoussoir...(à moins que ce soit moi qui soit un grand maladeleLama a écrit :Je comprends l'interet du cgap, parce que c'est un tremplin vers le monde pro et/ou des possibilite's de prestations publiques. Mais je ne vois pas bien a a quoi servirait un concours de niveau amateur, tres inferieur au monde pro. On veut des classements comme au tennis ? Si c'est pour jouer devant du public, une rencontre entre musiciens me semble plus riche d'echanges et de progres.
Je pense que pour des amateurs, l'émulation ne passe forcément par un concours, le simple fait de jouer en public est déjà un challenge mais c'est là qu'on voit les disparités que recouvre le terme "amateur". Le seul fait de jouer en public n'est sans doute pas suffisant à motiver les amateurs qui ont un niveau proche des pros...Il faudrait pouvoir rassembler challenge, motivation, défi dans le cadre de rencontres gardant la convivialité et le partage comme mot d'ordre. C'est un peu ça les rencontres PM. Peut-être est-ce l'avenir des rencontres PM ??Okay a écrit : On peut se dire qu'un concours amateur plus proche de la réalité amateur serait particulièrement fédérateur... ou pas. Mais il y a un créneau à occuper, pour lequel on a manifestement un vide d'un côté et beaucoup de monde de l'autre.