C'est vrai qu'on retrouve souvent chez Bach cette dimension "entraînante", proche du swing. C'est d'ailleurs une caractéristique de la musique baroque il me semble, avec chez Vivaldi quelque chose de plus direct, et chez Bach plus d'élaboration, avec un contrepoint faisant tantôt ressortir une voix, tantôt une autre, et souvent ce sentiment à la fois de continuité et d'évolution permanente. Le 1er et 3ème mouvement du concerto italien sont de bons exemples de cela à mon sens, mais on pourrait en trouver tellement d'autres !sylvie piano a écrit :Les musiques évoquées font partie des musiques " savantes ", dans cet ordre d'idées, Bach " swing " merveilleusement ! La fugue en fa mineur du 2ème livre....
Sinon ! Les tangos !!!!! Là, à quatre mains ! Ça déménage !
Je trouve que le baroque est de toutes les périodes de la "musique classique" celle dont l'énergie est la plus proche des musiques actuelles, rythmiquement parlant.
Le romantisme transmettra son énergie et sa force différemment, par les contrastes, la puissance orchestrale, les fortissimo, la fougue et la passion d'une façon générale... mais je n'y retrouve pas ce sentiment rythmique de "groove" ou de "swing". Peut-être cela nécessite-t-il des fluctuations rythmiques maîtrisées, mais au sein d'une pulsation rigoureuse ? Le rubato tel qu'il se présente dans le romantisme interdit peut-être cela ?