HaNon, mais c'est uniquement par ignorance, j'aimerais bien en être capable... Si jamais tu ne connais pas, un site qui peut t'intéresser, avec pas mal de vidéos fort intéressantes sur l'analyse harmonique : http://www.gradusadparnassum.fr

HaNon, mais c'est uniquement par ignorance, j'aimerais bien en être capable... Si jamais tu ne connais pas, un site qui peut t'intéresser, avec pas mal de vidéos fort intéressantes sur l'analyse harmonique : http://www.gradusadparnassum.fr
Si tu l'apprenais, tu te rendrais sans doute compte qu'il y a beaucoup de choses que tu sais déjà, ou dont tu avais déjà l'intuitionOkay a écrit :Je ne le fais jamais non plus analytiquement. D'ailleurs je n'ai jamais appris l'harmonie donc je ne saurais sans doute pas le faire en dehors des choses très simples (tonique, dominante, accord de 7e...).
Et un autre élément important : avec le temps on s'améliore et on va plus vite ! Ce qui rebute souvent, c'est que c'est long et fastidieux, identifier l'environnement tonal, les accords, les rapports entre eux, les liaisons entre les parties, les transitions, les modulations, .... Et bien tout cela finit par devenir plus naturel, et demande de moins en moins d'effort avec le temps.En fait beaucoup de gens font déjà de l'analyse sans forcément s'en rendre compte, et en utilisant leurs propres mots (cf. le fil de davsad "Musique vs. théorie").
Il y a quand même des choses que, quand on les découvre, on se dit : "mais comment ai-je pu passer tout se temps dans l'ignorance de ça ?! tout me paraît clair et tout me semble possible !"
Mais les couleurs d'Okay identifient tout ça pour lui déjà, non ?BluePhoenix05 a écrit :Okay a écrit:
Je ne le fais jamais non plus analytiquement. D'ailleurs je n'ai jamais appris l'harmonie donc je ne saurais sans doute pas le faire en dehors des choses très simples (tonique, dominante, accord de 7e...).
Si tu l'apprenais, tu te rendrais sans doute compte qu'il y a beaucoup de choses que tu sais déjà, ou dont tu avais déjà l'intuition
Tu donnes la motivation, Julien. Qu'on te lise plus..._Julien_ a écrit :Et un autre élément important : avec le temps on s'améliore et on va plus vite ! Ce qui rebute souvent, c'est que c'est long et fastidieux, identifier l'environnement tonal, les accords, les rapports entre eux, les liaisons entre les parties, les transitions, les modulations, .... Et bien tout cela finit par devenir plus naturel, et demande de moins en moins d'effort avec le temps.
Ce que tu fais c'est bien de l'analyse, il n'y a pas lieu de le rabaisser en le qualifiant de "méta", alors que dire uniquement "là c'est un accord de Dm9 et là C4sus", à part avoir exhibé l'accord, c'est de la paraphrase, pas de l'analyseOkay a écrit :Par contre, je m'efforce toujours (lorsque ça ne s'impose pas à moi) de trouver la "fonction" d'une progression harmonique. Ca peut être des éléments simples comme "point culminant", "détente", "stabilisation", "instabilité", "réponse", "relance" etc. L'important est que ces fonctions ont un rôle émotionnel voire psychologique, lorsqu'on joue et qu'on construit son interprétation, c'est important de bien cerner quelles mesures/hormonies sont des éléments de tension ou de détente, puis petit à petit cerner les états intermédiaires entre ces 2 poles. C'est ça qui rend une interprétation lisible, narrée, donne la sensation d'une direction.
Pour ma part, cette méta-analyse contribue beaucoup à mon processus de mémorisation, ça contribue grandement à la mémoire "musicale".
Si ce n'est pas trop demander, je serais bien intéressé par un exemple d'analyse pour le dernier cas justement (Gracou, tu as fini de déménager ? ^^)Okay a écrit :Et surtout cette analyse qui se veut davantage fonctionnelle qu'harmonique résiste aux époques et aux styles. Ca marche aussi bien chez Mozart que la musique la plus atonale, tant qu'on n'est pas dans l'abstraction évidemment.
Ah, je ne connaissais pas la notion de "fonction tonale". Tu as bien compris ce que je voulais dire. Vu l'importance relative des deux approches, j'encourage plutôt les auteurs morts ou vivants des traités que je n'ai jamais étudiés à réviser leurs conventions, et à adopter de manière univoque le concept de "rôle tonal"BluePhoenix05 a écrit :Par contre je t'encouragerais à ne pas utiliser le terme "fonction" qu'on comprend facilement comme "fonction tonale" (i.e. tonique/sous-dominante/dominante). Peut-être "rôle discursif" à la place ?
On est deux. Je n'ai jamais rien trouvé de bien creusé sur le net. Peut-être faute d'avoir suffisament creusé.BluePhoenix05 a écrit :Si ce n'est pas trop demander, je serais bien intéressé par un exemple d'analyse pour le dernier cas justement (Gracou, tu as fini de déménager ? ^^)Okay a écrit :Et surtout cette analyse qui se veut davantage fonctionnelle qu'harmonique résiste aux époques et aux styles. Ca marche aussi bien chez Mozart que la musique la plus atonale, tant qu'on n'est pas dans l'abstraction évidemment.
Tu m'embrouilles avec ton vocabulaireOkay a écrit :Ah, je ne connaissais pas la notion de "fonction tonale". Tu as bien compris ce que je voulais dire. Vu l'importance relative des deux approches, j'encourage plutôt les auteurs morts ou vivants des traités que je n'ai jamais étudiés à réviser leurs conventions, et à adopter de manière univoque le concept de "rôle tonal"comme ça on peut garder entre nous la notion de "fonction harmonique" au sens narratif, qui est la finalité de la musique. On s'en fout de savoir que c'est la tonique ou la dominante si on ne ressent pas ce que ces "fonctions" expriment dans le discours.
qui n'est valable que si l'accord est effectivement utilisée en fonction de dominante (i.e. accord de 7e sur le VIIe degré)nox a écrit :L'accord dit «de septième diminuée» est en fait un accord de neuvième mineure de dominante sans fondamentale.
Personnellement j'ai un goût prononcé pour les théories élégantes et "unificatrices" ^^nox a écrit :Mais je connais des gens qui le font systématiquement dans Bach, et ça leur permet d'avoir tout le schéma harmonique dans la tête. Au final, ils retiennent ces oeuvres de manière assez remarquable.
Tu as raison : le premier se prénomme Hugo, le second, son aîné, Bernhard ! Je me réfugie dans les détails, car je suis déjà un peu largué dans cette discussion de haut vol.BluePhoenix05 a écrit :C'est Riemann (non, je crois pas que c'est le même que celui qui a inventé la géométrie différentielle)
Bien sûr. Il faut juste rappeler que tout ceci est intimement lié. Les progressions harmoniques, même brutes et sans aucun rythme ou mélodie, génèrent un discours. On ressent les résolutions, les relances, les questions, les suspensions, les volte-face (on accorde ou pas ? d'instinct je dirais non), les affirmations, etc.BluePhoenix05 a écrit :Tout ça renseigne sur le voyage/parcours tonal et les pôles autour desquels s'articulent la musique tonale. Le "rôle discursif", lui, joue avec les attentes et les surprises harmoniques offertes à l'auditeur.
Je suis vraiment d'accord avec ça. Lorsqu'on s'essaye à écrire un peu de musique, on se rend très vite compte non seulement la progression harmonique n'est qu'une partie de la musique écrite (évident), mais aussi que l'ensemble des tous les autres éléments accompagnent activement la progression harmonique.Okay a écrit :Bien sûr. Il faut juste rappeler que tout ceci est intimement lié. Les progressions harmoniques, même brutes et sans aucun rythme ou mélodie, génèrent un discours. On ressent les résolutions, les relances, les questions, les suspensions, les volte-face (on accorde ou pas ? d'instinct je dirais non), les affirmations, etc.BluePhoenix05 a écrit :Tout ça renseigne sur le voyage/parcours tonal et les pôles autour desquels s'articulent la musique tonale. Le "rôle discursif", lui, joue avec les attentes et les surprises harmoniques offertes à l'auditeur.
C'est sans doute un peu tard Valvino mais je pense que cette vidéo pourra t'aider et je la recommande d’ailleurs aux autres pmistes intéressés par l'analyse de ce 1er prélude, je trouve la vidéo très bien faite.Valvino a écrit :Bonjour
Désolé si ma question est idiote... Je viens de débuter le piano et histoire de faire original je travaille le prélude en do majeur de Bach du Clavier bien Tempéré.
Pour faciliter l'apprentissage j'ai relevé les accords intervenant dans chaque mesure (je suis guitariste à la base) : | C | Dm7 | G7 | C | etc. Cependant il y a une mesure que je n'arrive pas à bien comprendre c'est la mesure n°23 (voir ici pour une partition). Quel est donc le mystérieux accord sous-jacent ?
Merci d'avance !
Oui nox, ce n'est pas loin, à condition d'écrire G7/9 (ou sol7/9 si tu préfères..) ou encore G9 qui est un chiffrage de 7ème ou 9ème de dominante. Si tu ajoutes GM7 ou GM9 ou même GM7/9, le M implique un accord de 7ème Majeure. (ici le slash n'est pas très bien venu, et risque d'être confondu avec celui que j'utilise ci-dessous pour indiquer la note de base de l'accord).nox a écrit :Pas si nul que ça, finalement
Je ne connaissais juste pas la bonne appellationL'accord dit «de septième diminuée» est en fait un accord de neuvième mineure de dominante sans fondamentale.
Je voulais juste dire que je partage également ton avis, cette vidéo est vraiment très bien faite, elle est longue mais complète.davsad a écrit : C'est sans doute un peu tard Valvino mais je pense que cette vidéo pourra t'aider et je la recommande d’ailleurs aux autres pmistes intéressés par l'analyse de ce 1er prélude, je trouve la vidéo très bien faite.
https://www.youtube.com/watch?v=dT6RSHm ... tA&index=9
Lee a écrit :par exemple la partition qui illumine chaque note lorsque tu le joues.