rachmaninoff a écrit :Meuh non, ce n'est pas hors-sujet, puisque c'est en un sens pour Pierrig un vif encouragement à améliorer son français (est-il besoin de rappeler à quel point c'est important ?).

Plus encore que le piano, qui doit rester un loisir pour plus de 99% des pratiquants.
Mais pour risquer une comparaison, écrire correctement la terminaison d'un verbe en "é", "er" ou "ez", ce doit être aussi naturel que d'enfoncer la touche "sol" lorsqu'on lit "sol"! Si on a acquis ces notions tout jeune, en classes primaires, on écrit automatiquement, sans réfléchir.
Un élève de 6 ème qui aurait écrit ainsi en 1965, aurait été la risée de la classe. En dictée, les fautes de grammaire et de conjugaison coûtaient 4 points, contre 2 pour des fautes d'orthographe simples ( genre consonnes redoublées ou non) et 1 point pour les fautes d'accent ou de ponctuation. Aujourd'hui, zéro pointé assuré pour plus de la moitié de la classe avec ce barême.
Le français est essentiel partout, il sert avant tout à comprendre et se faire comprendre, il faut revoir les priorités. On apprend probablement à l'école des choses bien plus inutiles.
Ce qui est désolant, c'est que l'EN laisse arriver au niveau du Brevet des collèges

tant d'élèves d'intelligence normale dont l'apprentissage du français a été sacrifié. Pourquoi? Pour les aligner sur les plus faibles? La "fabrique du crétin" de M Brighelli, on n'en est pas loin.

Il y a forcément eu des erreurs de pédagogie quelque part. Trop facile d'incriminer l'environnement, la télé, les parents, l'immigration etc...
A 15 ans il n'est certainement pas trop tard pour se corriger, mais écrire sans faute demandera toujours plus d'efforts que si on a appris à le faire à 8-10 ans.