Quand on a une vie professionnelles et/ou familiale bien remplie, cela ne laisse de même pas énormément de place pour la musique ou pour pratiquer le piano.
Dans le vie, on ne peut pas tout avoir en même temps, ni tout faire.
La prépa, c'est pareil, un emploi du temps bien rempli qui ne permet pas de se consacrer autant que l'on voudrait à la musique, je ne vois pas en quoi c'est si différent. C'est un "sacrifice" seulement si on n'aime pas ce qu'on y étudie et la façon dont on y étudie (ou si on aime ça moins qu'autre chose qu'on aurait envie de faire à la place) et si l'on en retire aucun gain, et c'est alors dommage, mais certains supportent ça bien. C'est pourquoi il vaut mieux que ce soit un choix réfléchi et délibéré, le problème étant qu'on ne sait pas toujours à l'avance si l'on va aimer ou pas.
Personnellement j'ai adoré la prépa, et l'intense stimulation intellectuelle qu'on y vit (bien sûr il y avait aussi des mauvais côtés/des moments difficiles comme partout et tout le temps dans la vie). J'aimais presque toutes les matières (sauf TIPE/ADS et moyennement Français, matières pipo quoi...
).
Il faut dire aussi que j'ai eu la chance de pouvoir choisir l'option informatique, parce que ce n'aurait sûrement pas été pareil si j'avais dû subir les cours de Sciences Industrielles où mes efforts démesurés ne m'apportaient aucune compréhension dans cette matière à l'époque..
. Mais avec cette option, ça réduit beaucoup les chances de rester compétitif au concours de l'X.
C'est aussi un choix d'études auxquelles on se consacre entièrement sans devoir/[pouvoir] travailler à côté pour les financer.
rachmaninoff, vise les meilleures écoles sans t'auto-censurer !
bigrounours a écrit :
Quand je vois des amis qui ont, de mon point de vue, perdus 2 ou 3 ans à bosser comme des dingues en prépa, pour finalement se retrouver avec le même diplôme d'ingénieur que d'autres ayant suivi un cursus plus "à la cool", je ne peux m'empêcher de penser que les premiers ont fait un mauvais choix.
Ne serait-ce pas les seconds qui n'ont pas poussé et exploité plus loin les facillités qu'ils avaient
? C'est parfois dommage.
) : "Le bonheur, c'est apprécier le ciel même quand il pleut." (bon, évidemment, si on préfère comme moi le ciel quand il y a un bon gros orage et qu'il pleut des cordes, ça ne marche plus...)