Cette marche vers l'avant, je l'applique depuis quelque temps, et cela m'aide beaucoup, non pas que je ne fasse plus d'erreurs, mais quand elles sont faites, je ne me déstabilise plus. Je crois que je suis restée sur de mauvais souvenirs de conservatoire où l'erreur était synonyme de raté/cuit/fini

... Donc la moindre erreur était pour moi le déclencheur d'une réaction en chaîne d'émotions. Par la suite, j'avais peur avant! Donc, je projetais mon échec en quelque sorte.
Enfin le cas de mon Brahms dimanche était un peu différent puisque c'était surtout une histoire de mémoire, donc évidemment, je ne savais plus où j'allais.
Et pour en revenir à toi, peut-être en effet as-tu pris cette habitude de toujours vérifier en rapport avec ton métier. En musique on peut le faire en phase de travail...et encore! Je crois qu'on doit, même en travaillant, toujours anticiper pour éviter les erreurs de toute sorte, il faut diriger l'attention avant, pas lui dire après.
Bon tout ceci est très théorique, mais quand tu travailles au ralenti de ralenti, tu peux faire ce travail d'anticipation. C'est mieux que de vérifier après, car es-tu vraiment sûre de te souvenir de ce que tu viens de faire. Qui plus est si tu ne te souviens pas, le cerveau, lui, s'en souvient, et reproduit inexorablement l'erreur que tu viens de lui commander.
Super cette discussion! Une véritable introspection!
