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Théorie, jeu, répertoire, enseignement, partitions
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quasimodo
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Message par quasimodo »

egtegt a écrit :Je sais trés bien que Franz Liszt a raison, mais que vaut-il mieux ? Apprendre le piano avec des lacunes, toujours rattrapables par la suite, même si celà fait perdre du temps, ou alors abandonner au bout de 3 mois.

C'est un peu comme ces méthodes, heureusement en grande partie abandonnées, où l'on faisait apprendre le solfége uniquement pendant parfois plusieurs années avant d'aborder un instrument. C'est peut-être la méthode la plus efficace à long terme (bien que j'en doute), mais de combien d'abandons est-elle responsable ?

Quand je vois combien ma prof met l'accent sur l'oreille et l'écoute et surtout pas sur la technique et le solfége (je n'ai pas dit qu'elle les négligeait ! ), je me dis qu'il est plus important de jouer et d'apprendre des morceaux qu'on sent.
La grande question, n'est-ce pas ? "Apprendre le piano ou bien apprendre à jouer de la musique sur le piano ?" Pour moi, c'est évidemment la deuxième proposition que je choisis en sachant toutefois qu'il y a "un peu beaucoup" du 1 dans le 2.

Et puis il y a "sentir" et "sentir". Il ya des morceaux que je sens bien dans ma tête, intellectuellement, en tant que créations musicales. En revanche je ne les sens absolument pas dans mes doigts, pour la bonne raison qu'à l'heure actuelle je ne sens pas grand chose de ce côté là. surtout à gauche (je me répète n'est-ce pas ?).

En train d'écouter en boucle le prélude OP.28 N°3 en sol majeur de Chopin, Mais bon sang comment est-ce possible de jouer ça ??? Même en Andante escargotissimmo, je n'y arriverais pas. C'est exactement le type de pièce qui m'indique les années de larmes et de sueur (de sang voire ?) qui me séparent de l'appellation "pianiste"
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fredof
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Message par fredof »

Bienvenu quasi modo,

En ce qui concerne ton retour vers le piano, le U1 est à mon avis un très bon choix (renseigne toi auprès de Yamaha pour le provenance) et ce piano te permettra d'évoluer et de découvrir ta sensibilité propre pianistique.

En ce qui concerne le Hanon, il s'agit d'un excellent ouvrage, mais il est à travailler avec prudence. Il faut faire attention à ne pas se raidir et durcirson toucher car les excercices sont assez physiques.

Pour le clavier bien tempéré je dis bravo pour le choix, car je trouve qu'on ne le partique pas assez (surtout moi !!).
Ce recueil te permettra de progresser et sont parmi les meilleurs excercices que tu puisse trouver.

Pense aussi à Czerny qui a été mon prof pendant des années. De plus tu as de très jolies mélodies.

Je te conseille de trouver un prof de piano qui insiste surtout sur le toucher et ta position des doigts. Il te donnera les excercices à faire (gammes, accords, tierces, arpèges, etc.).
Je pense que un an de cours devraient déjà te permettre d'être autonome car tu es déjà un bon musicien.

Bon courage dans un premier temps et surtout beaucoup de plaisir musical dans peu de temps !!
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quasimodo
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Message par quasimodo »

Merci beaucoup Fredof pour les encouragements (et pas que fredof d'ailleurs, tout le monde est sympa ici).

Pour la question du prof, j'y songe, j'y songe, je me rends bien compte que j'ai besoin d'un cadre de travail bien tracé car actuellement je pars un peu à l'aveuglette, sans objectifs techniques dans mon travail, donc forcément du temps mal utilisé alors que c'est une denrée qui me manque cruellement, du moins en semaine où je n'ai guère qu'une heure - une heure et demie pour tapoter les touches et pas forcément dans des conditions de concentration et de tranquillité idéale.

Néanmoins, malgré cette démarche assez erratique, je me sens chaque jour davantage en confiance et en sensation avec l'instrument. J'ai l'impression que ces 10 premiers jours ont commencé à réveiller le peu que j’ai acquis il y a 30 ans de cela, même la hantise des touches noires que j’avais il y a quelques jours commence peu à peu à s’estomper. Le cerveau humain (le subconscient etc.) est tout de même une machine remarquable.

D’un autre côté, si j’arrive à me trouver un prof et qu’il me gave de gammes et de purs exercices, je le largue. Je veux bien en faire, mais le strict minimum et dans un but bien précis. Je me réfère en cela à mon expérience guitaristique (peut-être ai-je tort compte tenu de la différence entre les deux instruments ? qu’en pensez vous ?) : je n’ai pratiquement JAMAIS joué de gamme sur une guitare. Je n’en ai jamais trouvé l’utilité et je trouve ça terriblement chiant aussi bien à faire (pour le musicien) qu’à entendre (pour l’entourage). J’entends souvent qu’il est nécessaire de faire des gammes ou certaines séquences d’exercices arides parce qu’on va les retrouver dans les pièces. Alors justement, pourquoi ne pas les travailler directement dans les pièces, en les isolant le cas échéant si elles posent problème ?
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Hellblack
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Message par Hellblack »

Ce ne serait pas aussi pour l'agilité des doigts? Enfin c'est vrai que c'est chiant et répétitif mais bon je crois que cela est necessaire lorsque l'on joue du piano! Enfin moi je ne suis qu'un ptit débutant donc ce que je dis n'est pas forcément vrai! :wink:
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fredof
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Message par fredof »

Les gammes sont importantes pour le passage du pouce.

Mais tu peux trouver aussi des morceaux simples (à priori) de type Czerny qui te font travailler cette technique tout en étant plus mélodieux.
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quasimodo
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Message par quasimodo »

Salut tout le monde !!
Cela fait un petit moment que je n'ai pas posté de message ici, bien que je viens assez souvent pour lire ce qu'il y a de nouveau.

J'ai abordé la fugue N°1 (BWV 846) du Clavier Bien Tempéré il ya 10 jours. Au début je n'y croyais pas vraiment dans la mesure où déjà sur l'Invention N°1 je me suis lamentablement cassé les dents, j'avais plutôt dans l'idée de me tester sur 2-3 mesures pour avoir une idée plus claire du genre de travail qu'il me faudrait faire. Le truc c'est qu'en insistant un peu, ça commençait à rentrer et à s'enchainer, mesure après mesure, en travaillant scrupuleusement MS puis ME. J'en suis donc à jouer fluidement jusqu'à la 5ème mesure (évidemment c'est pas du Richter !) et à intégrer le doigté des 6 et 7. C'est passionnant et intoxiquant (addictive en anglais), la difficulté croissante avec l'entrée des voix successives etc. Bref, jusque là ça va, alors je continue tout en redoutant de me retrouver bloqué un peu plus loin dans la partition car ça monte drôlement en puissance en milieu de morceau. Mais je suis plutôt optimiste car je "sens" cette pièce.

Ce qui m'étonne c'est que cette fugue à 4 voix ne me pose pas les problèmes insurmontables que j'ai rencontrés au bout de quelques notes de l'Invention à 2 voix. Je trouve ça absolument illogique...
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