Je n'en reviens pas qu'on puisse balancer des trucs pareils !!! C'est vraiment impressionnant !
J'attends pour ma part beaucoup de mon prof. Il doit y avoir pour moi dès le départ comme une évidence, presque un "coup de foudre". C'est de l'ordre d'une rencontre. Qu'il soit brillant sur le plan pianistique m'est complètement égal. Ce sont ses qualités pédagogiques et sa capacité à me faire progresser qui comptent. Qu'il sache repérer là où ça coince pour moi, qu'il m'aide à surmonter les blocages, par le biais d'exercices appropriés mais aussi en me laissant le temps d'avancer à mon rythme, et en respectant ma vitesse de progression (ou de régression selon les moments...

) sans forcer les choses.
Au delà de l'aspect purement pianistique, la dimension humaine est capitale pour moi. J'ai besoin de quelqu'un d'exigeant et rigoureux, qui ne laisse rien passer, qui me fasse travailler tout autant la technique que la musicalité et l'interprétation. Ca ne m'intéresse pas qu'il me dise que c'est bien si ce n'est pas le cas. Et je suis prête à travailler les gammes, les exercices, autant qu'il le faudra. Mais en retour, je lui demande d'être patient, à l'écoute, er respectueux. Je ne supporterais pas une personne autoritaire ou qui m'adresse des propos humiliants comme ceux que tu rapportes Valérie. La relation qui s'établit avec son professeur doit être une relation de confiance absolue. Je dois pouvoir dire sans hésiter quand je ne comprends pas, quand je suis découragée, quand je n'y arrive pas, sans crainte d'un jugement négatif en face. Et je lui fais confiance pour m'aider à aller au delà de ces moments de doute.
Et enfin, last but not least, je cherche un prof qui puisse, "faire passer" la musique... Je ne sais pas le dire autrement, c'est difficile à définir... Au delà de la capacité à faire avancer un élève techniquement, il y a pour moi l'idée de transmettre l'essence de la musique... Je crois que c'est cette dimension là que je recherche depuis que j'ai commencé à prendre des cours. Et quand on tombe dessus, on le reconnaît. Jusque là, oui, ok, c'était bien, mais "ça n'était pas ça". Quand c'est là, on le sait. C'est comme l'amour.