cola67 a écrit :Décidemment vous êtes incollables
Mais ça me donne encore plus envie d'être très sérieux dans ces études je sens que c'est la bonne voie ...
"Elles apprennent les enchaînements I IV I V I ou II V I,"
Tu entends par là les renversements de l'accord parfait où I serait le pouce et IV l'annulaire ?
Non, les doigtés se notent toujours par convention en chiffres arabes. Les chiffres romains désignent les degrés de la gamme.
Soit, en Do Majeur, I=Do, la tonique; IV=Fa,la sous-dominante; V=Sol, la dominante.
Sur chaque degré de la gamme peut se construire l'accord correspondant en superposant des tierces, soit, toujours en Do Majeur, I : Do-Mi-Sol; IV : Fa-La-Do, et V : Sol-Si-Ré. Ce sont des accords de quinte. Il y en a sur les 7 degrés. L'harmonie classique consiste a enchaîner ces différents accords, ce que montre Czerny.
cola67 a écrit :"avec les modulations à la dominante et à la relative dans les tons simples," incompréhensible mais ça a l'air cool ^^

ça viendra !
cola67 a écrit :" C'est une excellente préparation à la musique du XIIIe, à condition de les analyser au fur et à mesure, et de les jouer musicales, de ne pas en faire une simple gymnastique des doigts. " Ca c'est compris, pas de jeu mécanique mais très concentré sur la position, la souplesse, la régularité, l'attaque, la détente ...
oui, et surtout sur le chant intérieur, l'intonation juste de chaque note.
Concernant ce jeu "machinal" avez-vous remarqué en jouant le deuxième renversement sol-do-mi-sol que si l'on revient ensuite à l'accord parfait do-mi-sol-do (qu'on maitrisait avant sans fautes) que des erreurs s'immiscent et que les doigts jouent "mécaniquement les écarts du deuxième renversement" alors qu'ils sont censés savoir la bonne position, je m'embrouille un peu je sais pas si c'est clair :/
Oui, très bonne remarque. Il faut bien observer la structure de l'accord parfait do-mi-sol-do. Il est constitué de 2 tierces successives, do-mi et mi-sol, ce qui donne l'intervalle de quinte do-sol. Il est pour cela appelé l'accord de quinte. L'autre do n'est que le redoublement du même à l'octave. Cela introduit nécessairement une quarte entre sol et do. Cette quarte va se déplacer selon les renversements, et il faut être très clair quand à sa position. L'intervalle doit être ressenti dans son intonation, et dans la sensation d'ouverture des doigts correspondante. Une quarte est plus grande qu'un tierce, do-mi-sol-do ne ressemble pas du tout à sol-do-mi-sol du point de vue empreinte des doigts sur le clavier. Bien les différencier.
Bon travail !