bm7 a écrit : si elle est en location, ça m'étonnerait fort que le propriétaire veuille réaliser ce genre de travaux.
si c'est une location avec un bail de 3 ans qui pourra être reconduit, je trouve que ça vaut le coup de faire quelques travaux soi même, pour limiter la facture mais pour améliorer sa qualité de vie, en s'assurant que la dépose (éventuelle) dans quelques années ne sera pas trop compliquée (si l'on fait quelque chose de discret, on peut même envisager laisser tout ça en plan en laissant l'appartement, ni vu ni connu).
(** je parle du problème du bruit du voisin du dessus, ce qui n'est pas nécessairement clair, pas du bruit du silent de katy **)
Si c'est le voisin du dessus et que la pièce concernée est une chambre, pourquoi pas envisager la pose d'un faux plafond à environ 25 cm du plafond , avec au choix : des dalles acoustiques (budget + important mais meilleure esthétique) ou des panneaux de bois type aggloméré épais (disons 12mm) avec des panneaux de fibre à l'intérieur (10 cm, en laine de roche, ou fibres de lin ou de papier). Tout dépend de la surface à traiter, mais pour une chambre de 10m2 il n'y en a pas pour une fortune pour traiter le plafond, si on est bricoleur.
Pour les dalles acoustiques, c'est probablement, plus cher, plus esthétique, plus rapide à mettre en oeuvre mais je n'ai jamais essayé. Relativement facile à déposer et à emporter si besoin quand on quitte l'appartement. En revanche le panneau d'agglo + fibres d'expérience c'est carrément efficace et pas cher. Mais nettement plus compliqué pour donner un aspect esthétique correct. Et à déposer...dur. Il vaut mieux prévoir de laisser en place quand on quitte l'appartement (ce qui impose un niveau de finition apte à passer un état des lieux de sortie).
Après si c'est comme je le crains un vieil immeuble "passoire acoustique", avec parfois de simples cloisons entre les appartements, traiter le plafond peut ne pas être suffisant. Mais bon, si on n'essaye pas...
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel