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Théorie, jeu, répertoire, enseignement, partitions
Dirlopiano
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Message par Dirlopiano »

danae a écrit :Pour avoir enseigner dans le supérieur, j'ai constaté que beaucoup (trop) de copies sont bourrées de fautes d'orthographe et de grammaire.
Oui, c'est vrai :wink:
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Marie-france
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Message par Marie-france »

Dirlopiano, cette façon d'aborder les bases musicales dès la plus jeune enfance me semble très bien pensée, et il se peut que dans ton établissement, il y ait une bonne prise en charge musicale. Pourrais-tu affirmer que c'est partout ainsi?
Car je rejoins les propos de Dominique sur le fait que, moi aussi, je reçois des élèves qui n'ont aucun sens rythmique à 10 ans, qui ne font pas la différence entre les graves et les aigüs, la différence entre Piano et mezzo forte. Il faut aller leur extirper au fond d'eux-même, (s'il y a un fond), voire de leur apprendre à écouter. Je ressens chez eux l'incompréhension de l'utilité de l'intensité ou du timbre. Ils ne s'écoutent pas. Je dois les arrêter dans leur course, et leur dire "écoute!".
Font-ils donc de la musique au primaire? Parfois, je me le demande.
Les instits sont-ils eux-mêmes formés pour cet art? Car certains avouent n'avoir que de très faibles connaissances musicales...
louna
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Message par louna »

Ils forment maintenant les futurs professeurs des écoles à l'éducation musicale. C'est optionnel dans leur cursus.
Mais bon, tous les instits ne le font pas, je me trompe peut-être Dirlopiano ? Mais j'ai déjà monté des choses aussi par le biais de la fac (dans un module "pédagogie musicale") où on nous a amené dans des classes qui n'avaient jamais pour les maternelles fait de jeux musicaux, un peu de chant... ainsi que dans des classes du primaire où la musique était très très loin des "priorités". Ces instits disent que ce n'est pas leur domaine, c'est évident, compréhensible, on leur demande vraiment d'être polyvalent, c'est un lourd travail, qui est louable. Pourtant, si la lecture ou le calcul sont indispensables, n'oublions pas qu'à la maternelle et au primaire, l'enseignement de la musique passe par le jeu, de manière ludique, et ces jeux sont aussi utiles pour la formation globale de la musique (même si l'enfant ne met pas de nom sur ce qu'il fait ou ce qu'on lui apprend), que pour la découverte de son corps, de l'espace qui l'entoure, et très importante aussi au niveau de la socialisation. Il ne faut pas oublier cet enjeu.
Dirlopiano
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Message par Dirlopiano »

En ce qui concerne le module "pédagogie de la musique", s'il n'a pas été travaillé pour le concours, il doit être choisi en deuxième année d'IUFM.
De toute manière, l'enseignement musical est une discipline obligatoire, et tout professeur des école doit maîtriser sa pédagogie. On nous demande pas, comme pour les autres disciplines, d'être des spécialistes des domaines disciplinaires concernés, mais d'être des spécialistes de la didactique de cette discipline. Ceux qui n'appliquent pas la pédagogie prescrite ne font pas leur travail, c'est tout ce que je peux vous dire (c'est comme partout, il y en a qui ne travaille pas sérieusement, c'est vrai).

Je suis plutôt optimiste car, comme je l'ai écrit plus haut, les instructions officielles soulignent l'importance des domaines artistiques en ce moment. Pour preuve, et pour ceux que ça intéresse, je vous invite à consulter les documents d'application des programmes qui concernent les enseignements artistiques et qui sont disponibles sur le site du CNDP. Je constate en tout cas que les professeurs des écoles fraîchement issus des bancs de l'IUFM sont sensibilisés à l'importance des ces enseignements et maîtrisent les aspects didactiques afférents. De nombreux projets se montent, et les chorales d'école se multiplient. Dans mon département, on a même institué des "rencontres chorales" impliquant plusieurs écoles, qui se rencontrent deux fois par an.

Je reconnais cependant qu'un vent contraire et inquiétant souffle en ce moment. Il est soutenu par tous ceux qui dressent un bilan catastrophiste de l'éducation nationale en France, et qui, pour soi-disant limiter l'illettrisme galopant (voir plus haut) voudraient supprimer les enseignements artistiques. Ceux qui sont à l'origine ces courants de pensée (suivez mon regard, qui se lève vers les hautes sphères de la politique) utilisent ce prétexte pour diminuer les coûts de fonctionnement du système éducatif, laissant à ceux qui en ont les moyens le soin d'orienter leurs enfants vers des structures privées (et payantes) pour les enseignements artistiques. C'est pourquoi, je vous invite à faire preuve de la plus grande méfiance vis-à-vis de ces constats alarmistes, qui tendent de plus en plus à confier l'éducation à des entreprises privées à but lucratif (constatez le développement des boîtes de cours privés, qui se nourrisent de la méfiance suscitée à l'égard de l'éducation nationale). C'est le meilleur moyen de creuser les inégalités. J'ai choisi le métier d'instit justement par volonté de démocratiser la culture (je sais bien que certains enfants, par exemple, n'auront jamais d'autre occasion de rencontrer certaines oeuvres, qu'elles fassent partie du patrimoine musical ou pictural). Dans l'enseignement secondaire, il me semble que des coupes sombres ont déjà eu lieu en ce qui concerne l'enseignemnt musical. Soyons vigilants.
Dirlopiano
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Message par Dirlopiano »

Marie-france a écrit :Dirlopiano, cette façon d'aborder les bases musicales dès la plus jeune enfance me semble très bien pensée, et il se peut que dans ton établissement, il y ait une bonne prise en charge musicale. Pourrais-tu affirmer que c'est partout ainsi?
Car je rejoins les propos de Dominique sur le fait que, moi aussi, je reçois des élèves qui n'ont aucun sens rythmique à 10 ans, qui ne font pas la différence entre les graves et les aigüs, la différence entre Piano et mezzo forte. Il faut aller leur extirper au fond d'eux-même, (s'il y a un fond), voire de leur apprendre à écouter. Je ressens chez eux l'incompréhension de l'utilité de l'intensité ou du timbre. Ils ne s'écoutent pas. Je dois les arrêter dans leur course, et leur dire "écoute!".
Font-ils donc de la musique au primaire? Parfois, je me le demande.
Les instits sont-ils eux-mêmes formés pour cet art? Car certains avouent n'avoir que de très faibles connaissances musicales...
Les enfants que tu décris n'ont effectivement pas acquis les compétences qu'ils auraient dû acquérir au cours de leur scolarité. Pourquoi? Il faudrait demander à un inspecteur.
Cette situation m'évoque le paradoxe de ces parents qui veulent "faire faire de la musique au gamin", alors qu'eux-mêmes n'en jouent pas, mais pire encore n'en écoutent pas! Je peux vous garantir qu'avec les gamins que j'ai dans les classes, je sais si leurs parents écoutent de la musique et chantent ou pas. Un gamin aussi musicalement "sec" que ce que tu décris n'a pas du être porté par son environnement familial. Beaucoup de parents ont de bien sombres motivations lorsqu'ils décident d'inscrire leur enfant à un cours musical : un rêve d'enfance inassouvi (dans le meilleurs des cas) ou parce que ça fait bien de dire à la voisine "Marie fait du piano". ça justifie de plus la présence du Yamaha 113 qui ressort super bien sur le parquet de la salle à manger. Mais, bien souvent, le résultat est nul, les gamins arrêtent à l'adolescence, dégoûtés à jamais de la musique, car les bambins aiment ce qu'on aime, pas ce qu'on leur dit d'aimer... Idem pour les parents qui disent à leur enfant de lire Zola alors qu'ils regardent le Bigdil... Anecdote perso : dans la famille de macompagne ils ont tous commencé le conservatoire à 7 ans : l'aînée le piano, la deuxième la clarinette, la troisième l'alto et le petit dernier la guitare. Que de pollution inutile pour faire les trajets, que de pleurs perdus lors des enguelades des profs, que de vains "As-tu fait ta clarinette aujourd'hui?": car au jour où je vous parle pas un ne joue d'un instrument! Mais les parents, eux non plus, pas plus qu'ils n'ont jamais écouté de musique!
louna
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Message par louna »

Merci, Dirlopiano, tu confirmes ma pensée, et aussi mes craintes.
Je constate avec joie que dans ma région, également, de plus en plus de chorales et d'ateliers musicaux se construisent, et prennent de l'importance.
A Rouen, tous les ans, les différents ensembles musicaux des collèges et lycées se rejoignent sur 1 ou 2 jours au Zenith de Rouen pour montrer à leurs collgues le travail de l'année, échanger... Il faut féliciter et encourager les profs qui consacre temps et énergie dans ces initiatives. La chorale du dernier collège où j'étais en stage compte plus de 90 choristes, sur environ 500 élèves. Ces résultats sont très encourageants, et montrent que le tableau n'est pas si noir que ça. il faut mieux retenir ce côté, si seulement il pouvait un peu ouvrir les yeux de hautes sphères...
Seulement réalité de la politique de l'autre côté, complètement à contre-courant, diminution des postes, risque de l'enseignement artistiqye à se retrouver au rang de matière facultative dès le collège...
Une petite question pour toi, Dirlo, je crois que former les futurs professeurs des écoles à la musique est assez récent. Quel est selon toi à long terme l'enjeu, les risques de cette formation ? Je pense que les DUMIstes ont à crainte quant à l'utilité de leur diplome. Cette formation vise t'elle à faire des économies en n'embauchant moins de dumistes ? les professeurs des écoles peuvent ils faire ce travail aussi bien que les dumistes, qu'est ce que ces derniers apportent en plus que ne peu apporter un professeur des écoles ? Les dumistes sont des musiciens, même si avant, n'importe quel bon instrumentiste pouvait intervenir dans les écoles en n'y connaissant rien en éveil ou pédagogie de groupe, les dumistes peuvent énormément approter à mon sens, et ce serait dommage de leur fermer les portes des écoles, contrairement aux instits, c'est leur spécialité.
Dans une école dema campagne, plus de Dumiste, plus d'intervenante en anglais maintenant. Les élèves font l'anglais avec monsieur truc et la musique avec mme Machin. J'ose encore espérer que ce soit très isolé. Imaginez un peu un professeur des écoles qui ne chante pas juste (ça peut exister...) faire chanter des élèves, le danger est le même pour celui qui n'est pas spécialiste en anglais qui tente d'apprendre l'anglais à ses élèves avec l'accent de la campagne normande (croyez moi, il est terrible :lol: ).

Levons les yeux sur le rayon de lumière qui reste, et comme dit la chanson, "laissez entrer le soleil".
danae
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Message par danae »

C'est pourquoi, je vous invite à faire preuve de la plus grande méfiance vis-à-vis de ces constats alarmistes, qui tendent de plus en plus à confier l'éducation à des entreprises privées à but lucratif (constatez le développement des boîtes de cours privés, qui se nourrisent de la méfiance suscitée à l'égard de l'éducation nationale)
Si ces boîtes de cours privés se développent aussi bien, c'est bien le signe que quelque chose ne fonctionne pas correctement. Les personnes qui y ont recours sont parents d'enfants éprouvant des difficultés scolaires. Pour eux c'est la seule solution de pallier ces difficultés et de permettre à leur enfant de réussir à l'école. on ne peut quand même pas leur reprocher. Maintenant,il est évident qu'un instit est face à une classe dont le niveau de chaque élève est très variable. Il ne peut pas non plus délaisser les uns aux profit des autres, il doit aussi boucler son programme en fin d'année.
C'est le meilleur moyen de creuser les inégalités
Parce que laisser des gamins en difficulté livrés à eux mêmes, c'est le meilleur moyen pour ne pas creuser des inégalités.
oui c'est sur, les enfants en difficulté dont les parents peuvent payer ces cours sont des privilégiés par rapport aux autres. Mais, que ce soit ici ou ailleurs, le problème de l'inégalité est toujours présent: après le bac pour les prépas payantes, les préparations aux concours administratifs, les écoles de commerce payantes, s'inscrire dans une université lointaine... Dans ce cas c'est tout le système qui doit être réformé, au nom de l'égalité à l'accès aux études et à la formation.

Je ne partage pas l'avis de ceux souhaitant réduire la place des activités artistiques à l'école, mais selon une récente étude, près de 20 % des élèves entrant en sixième ne savent pas lire.



Danae[/quote]
louna
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Message par louna »

Ce que je joins à mon message vient un peu en complément du post de Dirlo, où il énumérait les objectifs par cycle.
Ce sont ici plus des idées d'activité, où comment arriver à ces objectifs. ça fait 6 ans que je traine ça, je pense qu'il est encore d'actualité.
Dirlopiano
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Message par Dirlopiano »

louna a écrit : Une petite question pour toi, Dirlo, je crois que former les futurs professeurs des écoles à la musique est assez récent. Quel est selon toi à long terme l'enjeu, les risques de cette formation ?
Les DUMistes...
Normalement
, et c'est comme ça que ça marche le mieux, l'enseignant est responsable de la pédagogie (gestion de la classe) et met en place les aspects didactiques (définir les compétences à travailler, gestion de l'interdisciplinarité...). L'intervenant apporte les éléments techniques (il sait chanter, ou/et jouer de la guitare, et/ou/du piano, etc... il connaît le répertoire musical et peut proposer des oeuvres à l'enseignant, il maîtrise les aspects techniques du langage musical. Je sais bien que certains enseignants se déchargent totalement sur l'intervenant, le laissant s'empêtrer dans des difficultés de gestion de classe. C'est dommage... En tout cas, lorsque le partenariat est bien négocié, c'est une association qui est vectrice d'énormément d'apprentissages pour les enfants.
Dans les faits,je crains fort en effet qu'on supprime à terme ces interventions dans les écoles et c'est une grosse perte. Je dis ça car c'est ce qu'il se passe depuis que l'anglais est obligatoire au concours de professeur des écoles : les intervenants de langue disparaissent.
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dominique
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Message par dominique »

louna a écrit :Ce que je joins à mon message vient un peu en complément du post de Dirlo, où il énumérait les objectifs par cycle.
Ce sont ici plus des idées d'activité, où comment arriver à ces objectifs. ça fait 6 ans que je traine ça, je pense qu'il est encore d'actualité.
J'ai essayé de téléchargé, page blanche !!!
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louna
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Message par louna »

Entièrement d'accord, merci.

J'ai eu le bonheur de pouvoir faire des interventions comme ça, c'est vrai que tout le monde en sort gagnant. Bien que n'étant pas dumiste, j'ai eu l'imense joie de pouvoir apporter aux élèves, mais aussi au professeur, la chance d'avoir le professeur qui tienne sa classe, car à 0 ans devant 25 momes... chaud parfois... :lol:
Mais aussi le malheur de tomber en stage sur des enseignant qui profitaient que les stagiaires de musico étaient là pour partir en salle des profs fumer, boire leur café et corriger leurs copies.

Les DUMIstes, je pense, sont indispensables, mais pour le bien fondé, il est indispensable qu'un travail d'équipe s'opère, que l'enseignant puisse revenir en semaine sur la séance avec ses élèves, sinon, on arrive au cloisonnement, comme au collège, et à la quasi-inutilité de l'activité.
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Message par louna »

dominique a écrit :
louna a écrit :Ce que je joins à mon message vient un peu en complément du post de Dirlo, où il énumérait les objectifs par cycle.
Ce sont ici plus des idées d'activité, où comment arriver à ces objectifs. ça fait 6 ans que je traine ça, je pense qu'il est encore d'actualité.
J'ai essayé de téléchargé, page blanche !!!
mince, je viens d'essayer, je fais enregistrer la cible sous, et ça marche.... :shock:

qu'est ce que j'ai encore fait :!: :twisted:
Dirlopiano
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Message par Dirlopiano »

danae a écrit :
Je ne partage pas l'avis de ceux souhaitant réduire la place des activités artistiques à l'école, mais selon une récente étude, près de 20 % des élèves entrant en sixième ne savent pas lire.



Danae
Je ne vais pas répondre en détail car on va s'enferrer dans un débat sur le système éducatif qui est hors de propos ici.
Concernant juste le chiffre que tu avances, je t'invite simplement à t'interroger:
- sur la définition précise du "savoir lire" : il y a 100 ans, savoir lire au CM2, signifiait pouvoir déchiffrer, ce qui permettait de faire face à la plupart des situations de la vie courante dans la société rurale de l'époque. Aujourdh'ui, savoir lire, c'est être en mesure d'accéder au sens d'un texte historique complexe, par exemple, puisque la majorité des enfants poursuit sa scolarité dans l'enseignement secondaire. Les exigences sociales en matière de lecture ont changé.
- les 20% de quoi? Il y cent ans seule les meilleurs élèves entraient en sixième. Aujourd'hui, quasimment tous les enfants entrent dans l'enseignement secondaire. Si, on avait pris il y a cent ou cinquante ans tous les enfants de cette classe d'âge et qu'on leur avait fait passer des tests de lecture, on aurait pas été déçus du voyage...
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Message par dominique »

louna a écrit : mince, je viens d'essayer, je fais enregistrer la cible sous, et ça marche.... :shock:

qu'est ce que j'ai encore fait :!: :twisted:
J'ai cliqué droit, enregistrer la cible, ça marche merci.
C'est en cliquant gauche sur télécharger que ça ne marchait pas.

Dirlopiano : Tu as bien raison, à mon avis ! Les progrès sont immenses !
Malheureusement, beaucoup d'élèves ne profitent pas encore d'école comme la tienne, avec des instits engagés. Et nombreux sont ces enfants qui à 10 ans n'entendent pas "ça monte" ou "ça descend", et qui n'ont pas la notion de pulsation...
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Message par Gastiflex »

C'est pas grave, même à la StarAc cette année il y en avait qui ne savaient pas battre la pulsation.

Question : c'est quoi un dumiste ?
Lasciate ogni speranza, voi ch'entrate.
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Message par alain17 »

.....
Modifié en dernier par alain17 le lun. 10 avr., 2006 13:31, modifié 1 fois.
Jean-Michel Verdier
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Message par Jean-Michel Verdier »

Gastiflex a écrit : Question : c'est quoi un dumiste ?
Pareil la même...
louna
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Message par louna »

Jean-Michel Verdier a écrit :
Gastiflex a écrit : Question : c'est quoi un dumiste ?
Pareil la même...
C'est un type qui a un "diplome universitaire de musicien intervenant." Le titulaire du DUMI voyage d'école en école pour faire des ateliers musicaux. Mais bon, vu que maintenant on forme les futurs professeurs des écoles pour pouvoir animer les ateliers musicaux, dans quelques années, le DuMi et le dumiste seront rayés de la carte. C'est pire que les vaccins. Ce diplome se préparait après le DeUG, alors déjà avec la réforme LMD je ne sais même pas après quoi ça se prépare, s'il faut attendre 3 ans au lieu de 2.... et puis maintenant, on déconseille cette branche aux étudiants musico puisque dans un court terme, il n'est plus très sûr que les écoles appellent ces "dumistes".
Jean-Michel Verdier
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Message par Jean-Michel Verdier »

Je me coucherai moins bête ce soir. Merci Louna.
Dirlopiano
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Message par Dirlopiano »

louna a écrit :Mais bon, vu que maintenant on forme les futurs professeurs des écoles pour pouvoir animer les ateliers musicaux
C'est peut-être ce qui vous a été dit dans les facs pour justifier la diminution du nombre de postes de dumistes, mais ça ne correspond pas à la vérité : les professeurs des écoles et instits ont toujours été formés à la pédagogie de l'enseignement musical. Il n'y a par ailleurs eu auun changement notoire dans le volume horaire attribué à ces enseignements-là en formation initiale ces quinze dernières années.
En E.P.S. également, sans qu'il n'y ait eu aucun changement dans la formation initiale ni continue, le recours à des intervenants se fait de plus en plus rare.
On encourage en revanche "l'échange de services" ou "décloisonnement" qui consiste à s'échanger les classes sur certains créneaux horaires en fonction de notre parcours de formation, de nos aptitudes et de nos goûts. Exemple: Mma X fait la musique pour CE2 et CM1 tandis que Mr Y fait les arts visuels pour ces deux classes.
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