Tout cela pour dire qu'un marchand qui aura été obligé de préparer, plus que la normale, un piano bas de gamme pendant des heures et des heures - et de recommencer encore et encore, pour obtenir un résultat moyen, de par la nature même de l'instrument - le laissera moins facilement toucher ou jouer.Koll a écrit :Bien sûr que ça compte!Gracou a écrit :J'avoue que je n'avais pas pensé à tous les désagréments qui pouvaient survenir dans un magasin de piano. Il m'est même arrivé de commencer à pianoter avant de m'être adressé au propriétaire des lieux, mais j'ai des circonstances atténuantes (s'il est à l'autre bout en train de discuter au téléphone, ça compte?).
Imagine un jeune concertiste français qui entre, voit le vendeur au téléphone, et, ne voulant le déranger, se met au clavier d'un piano avec un nom bizarre, et qu'il prend pour un Steinway (il a lu cela sur une pub).
C'est parti: études en tout genre, Rachma, Proko, Liszt...pendant que le vendeur, imperturbable, continue sa conversation.
Oui, mais voilà, cet instrument n'est pas un Steinway: bonjour les marteaux creusés, les cordes défilées, les rouleaux déroulés, la table chahutée!![]()
C'est terrible un vendeur au téléphone!
En revanche, sur des instruments haut de gamme, réputés, il pourra les laisser essayer sans problème: pas de risque d'usure prématurée!
Chez Hanlet, je n'ai jamais vu de pancarte interdisant de jouer les Steinway, tout au plus une étiquette "vendu", suffisamment claire.
Sauf peut-être, à l'époque de la rentrée, propice à l'accueil de marmaille pas toujours contrôlable - même avec des parents élevant correctement leurs enfants - où un fil avait été mis pour protéger l'espace Stein.