Option musique au bac

[BM607]

C'est vrai que pour un musicien amateur qui veut ensuite faire des études supérieures, ça ne semble pas très utile cette option, en principe il devrait avoir son Bac assez facilement sinon il pourrait avoir du mal dans les années qui suivent.
Pour ceux qui veulent grappiller quelques points pour le BAC et qui ne sont pas musiciens par contre ça ajoute le bénéfice d'aider à découvrir la musique, à se cultiver donc.

Après on peut aussi réfléchir dans l'optique unique d'utiliser les heures de travail le plus judicieusement pour avoir des points au Bac, travailler les matières où le rapport heures passées/gain est le meilleurs, et si on est musicien ça peut être d'un bon rendement cette épreuve de musique.

Par contre pour la suite des études, si le but est juste d'être ingénieur (par exemple) et rien d'autre, sans aucune ambition de se cultiver, pas besoin de culture ni même d'intelligence, (ou plutôt juste besoin d'une certaine forme d'intelligence qui consiste à bien se mettre en valeur et à avoir des idées qui semblent brillantes, plus quelques capacités d'organisation et de logique), mais par contre des capacités de travail, dès les classes prépas.
Travail qui n'inclut donc pas la culture et laisse malheureusement peu de temps pour en acquérir (ce qui explique en partie mais n'excuse pas le bas niveau des ingés, en général bien sûr parce qu'évidement il y a de nombreuses exceptions).

BM

[bach_addict]

houla stop l'auto dénigrement...niveau culture générale, les ingénieurs tiennent bien leur rang comparé à la population générale. Après faut comparer ce qui est comparable. On se doute qu'un ingé n'est pas sensé avoir lu plus de bouquins qu'un prof de lettres, tout comme on ne demande pas au prof de lettres d'être capable de poser et de résoudre des équa diff...chacun son job.

[mieuvotar]

Travail qui n'inclut donc pas la culture et laisse malheureusement peu de temps pour en acquérir (ce qui explique en partie mais n'excuse pas le bas niveau des ingés, en général bien sûr parce qu'évidement il y a de nombreuses exceptions).

Ben voyons. Toutes les Anglaises sont rousses... En général bien sûr, parce qu'évidemment il y a de nombreuses exceptions.
C'est le genre d'assertion franchement gratuite et qui n'est étayée par rien.

Par contre pour la suite des études, si le but est juste d'être ingénieur (par exemple) et rien d'autre, sans aucune ambition de se cultiver, pas besoin de culture ni même d'intelligence, (ou plutôt juste besoin d'une certaine forme d'intelligence qui consiste à bien se mettre en valeur et à avoir des idées qui semblent brillantes, plus quelques capacités d'organisation et de logique), mais par contre des capacités de travail, dès les classes prépas.

D'ailleurs tout ton propos me semble dénoter d'une certaine aigreur vis-àvis des ingés, selon toi peu enclins à se cultiver et dont l'intelligence n'est que très partielle.
Ou ai-je mal compris ?

[fab_74]

..... Comme d'hab, ça part en live ici.

J'ai la flemme de répondre individuellement, surtout à certaines conneries, mais cette option me servira bah déjà à découvrir des nouveaux morceaux, à apprendre à analyser (j'ai jamais fait un truc pareil), jouer un morceau en "public", apprendre à gérer son stress, et oui avoir quelques points en plus également. C'est un tout.

[Gracou]

N'écoute pas les vieux grincheux (dont je ne suis pas, bien sûr ), bosses ton option musique si ça te plaît, ça ne va pas non plus te bouffer trois heures par jour de boulot, c'est largement gérable. Faire autre chose que des maths et autres trucs importantissimes, ça peut être salutaire, même dans la vie d'un ingénieur.

[fab_74]

Bien sûr ! De plus, mon prof de piano m'a dit que juste à côté de chez moi, ils donnaient des cours pour préparer cette option apparemment (1h par semaine, donc raisonnable) !

Et bien sûr que je n'ai pas que les maths et l'info comme passion... J'aime aussi la musique, la littérature, et surtout les langues

[BM607]

houla stop l'auto dénigrement...niveau culture générale, les ingénieurs tiennent bien leur rang comparé à la population générale.

Oui possible, mais disons que personnellement je trouve qu'avec 5 à 7 ans d'études après le Bac (voire plus), on pourrait s'attendre à des écarts importants avec par exemple un bachelier ou un BAC+2, ce qui n'est pas le cas je trouve.
Maintenant tant qu'on n'a pas défini ce que sont le seuil de l'Inculture et celui de la Culture (et son contenu), c'est du raisonnement sans référentiel que tout ça, c'est juste pour causer au coin d'un bar (et donc je ne continuerais pas là-dessus).

..... mais cette option me servira bah déjà à découvrir des nouveaux morceaux, à apprendre à analyser (j'ai jamais fait un truc pareil), jouer un morceau en "public", apprendre à gérer son stress, et oui avoir quelques points en plus également. C'est un tout.

Félicitations alors, ça ne ressort pas d'une simple démarche mercantile (la chasse aux points pour le diplôme) comme on le voit souvent (enfin, à mon époque, Bac, concours d'entrée écoles d'ingé, etc...) mais d'une ouverture d'esprit.

BM

[Jean-Luc]

Oui, enfin l'option musique ne reste qu'une option.
Dans ma vision des choses, une option ne doit pas non plus demander des heures et des heures de travail l'année du bac pour glâner 8 à 10 points dans le meilleur des cas.
J'ai fait aussi option latin (j'ai eu 14... ), mais ce fut un travail depuis la 6ème, et l'année du bac, ca ne m'a demandé aucun effort.
Par contre, il faut quand même bien se dire que si fab est en S, c'est bien sur les maths et la physique qu'il doit concentrer ses efforts, surtout que le programme de terminale est bien chargé dans ces deux matières (du moins si c'est comme de mon temps... ).

Ce n'est pas du bachotage que de penser comme ça car il y a eu beaucoup d'étudiants qui ont eu leur bac S de justesse avec des notes très moyennes dans les disciplines phares de cette section, les autres matières non specifiques ayant suffisamment rattrapé les points manquants (ce qui n'est pas tout à fait "normal").
Je crois d'ailleurs que les coeff ont été revus récemment pour éviter ce genre de biais.

Fab a sûrement des connaissances musicales théoriques qui lui permettront d'avoir une bonne note en option musique, mais sans fournir un effort considérable (1h par semaine, c'est déjà beaucoup trop à mon avis). Surtout s'il a une moyenne de 12 en physique, c'est là qu'il doit concentrer son effort!

Rendons à César ce qui est à César : un bac S devrait garantir un excellent niveau en matières scientifiques, un bon niveau en français/langues/philo. Les options, c'est juste en plus (comme son nom l'indique d'ailleurs). Sinon, faut changer de section...

C'est pourquoi, je pense qu'effectivement il devrait prioriser les matières scientifiques, et ne pas "perdre" du temps à bosser son 2ème scherzo par exemple (car c'est là un des poinst sensibles si je ne m'abuse). Il a toute la vie devant lui pour se déchaîner sur ce fichu scherzo....

[Ashiro]

Perso, j'ai assisté 2 fois au cours d'option musique quand j'étais en TS, et j'ai eu 20/20 à cette option musique (coef. 1 car en option 2). Le tout c'est de faire une analyse de l'écoute, ce qu'on apprend au conservatoire quoi (j'avoue que j'ai eu de la chance je suis tombé sur Mozart, Symphonie Jupiter )... Et de jouer une œuvre, j'avais joué une sonate d'Haydn (à l'origine je voulais jouer le 1er mouvement uniquement à cause de la limite de temps mais ils ont voulu que je continue donc ).
Tu verras, les élèves ont rarement un bon niveau en musique, une des candidates de ma session leur a joué du Ukulele . Parce que les élèves qui normalement veulent mettre en valeur leur art en maximisant le coefficient prennent la Terminal L option Musique.
Par contre, sur la pratique instrumentale, le piano pour toi, tu ne dois pas bâcler une œuvre, le professeur de musique nous avais prévenu que les jury préfèrent entendre des œuvres bien interprété et sans fautes que des monstruosités techniques bâclé (donc je te déconseille le Scherzo).

[Gracou]

un bac S devrait garantir un excellent niveau en matières scientifiques, un bon niveau en français/langues/philo.

Un lycéen passant un bac S s'intéressant ne serait-ce que légèrement à la philo, je croyais qu'il s'agissait juste d'une légende urbaine. Pour tout dire, j'avais même cru comprendre qu'ils n'avaient plus de philo en terminal (ou était-ce un génial projet?).

[Praeludium]

C'était l'histoire, je crois...

[bach_addict]

plus de philo en TS au bac ?

il était temps, il faut tourner le dos au bachotage du passé et se tourner vers l'avenir, qui ressemblera à ça :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Idiocracy


Joe Bauers est l'image type de l'Américain moyen. Il travaille dans l'armée américaine comme simple soldat, en tant que responsable des archives d'une unité, et demeure sans ambition. Il est choisi par le Pentagone comme cobaye d'un programme d'hibernation censé durer un an (et dont le but est d'éviter de gâcher des soldats à fort potentiel lors de périodes sans conflits). Une prostituée, incarnée par Maya Rudolph, est engagée pour tenir le rôle du cobaye féminin. Le responsable de l'expérience se retrouve embourbé dans une affaire de proxénétisme. Le programme d'hibernation voit ses fonds coupés, et les caissons contenant les deux cobayes sont oubliés dans une décharge. Les deux cobayes se réveillent 500 ans plus tard, dans un pays complètement transformé.

Ils découvrent à leur réveil une société totalement abêtie où le QI moyen de l'humanité a gravement baissé au cours des siècles précédents, à cause d'un « schéma de sélection naturelle inversée » ou effet dysgénique. La séquence d'ouverture du film montrait d'ailleurs comment les personnes peu éduquées se reproduisent à grande vitesse, tandis que les couples instruits ne font guère d'enfants. La population de la Terre en 2500 n'est composée que de niais habitant des studios saturés de publicités murales et de déchets, passant leurs journées à ingérer pléthore de malbouffe via un tuyau et à regarder des programmes abrutissants à la télévision, calés en permanence sur la lunette de leurs toilettes. L'émission phare s'intitule « Oh mes burnes » (Ouch My Balls), extrapolation évidente de Jackass : Le film - d'ailleurs, Mike Judge a participé au film Jackass: Number Two - où le protagoniste principal se voit asséner de violents coups de pied dans les parties génitales à longueur de temps. L'économie entière est régie par des entreprises, en situation de monopole, exerçant un pouvoir sans limite. Le seul désir des gens se résume à cette phrase : « I like money ».

Après un bref séjour en prison, Joe, catalogué quelque temps, « Douteux » (Not Sure), est reconnu personne la plus intelligente du monde : son quotient intellectuel totalise en effet le meilleur score du moment, et attire l'attention du président américain Camacho, sorte de caricature gangsta rap, qui le nomme « secrétaire d'État à l'Intérieur ». Objectif : trouver en une semaine pourquoi les plantes ne poussent plus.

La désertification de terres jusqu'alors encore fertiles est en effet imminente. L'eau est remplacée par une boisson enrichie en sels minéraux de type Gatorade, le Brawndo, y compris pour arroser les plantes, afin d'augmenter les bénéfices. Joe Bauers s'interroge sur la légitimité du Brawndo pour l'irrigation des terres, le gouvernement ne peut que lui rétorquer par le biais de ses représentants, que « le Brawndo est plein d'électrolytes » en exécutant le gimmick phare de la publicité Brawndo, et sans savoir du reste ce que sont les « électrolytes ». L'eau « pure » n'est en fait utilisée que pour les toilettes. Joe Bauers suggère alors, après des heures de palabres, de remplacer l'eau enrichie par l'eau des toilettes pour l'irrigation des champs de culture. Les conséquences pour Joe seront catastrophiques.

[Line-Marie]

ni la philo, ni l'histoire n'ont disparus des programmes de terminale S. L'histoire est simplement en option à compter de cette rentrée 2012.
Les meilleurs dissertations en philo sont souvent issues d'élèves de terminales S .
Les élèves arrivants dans la filière S , sont issus d'un écrémage des promotions de seconde et 90% des élèves de Terminale S sont issus de familles aisées et cultivées....où en général papa et maman ont un bac C ou D.
Nous sommes dans le même cas de figure que l'enseignement de la musique en conservatoire.

[billthechief]

Salut,
Je suis enseignant en musique au lycée et prépare l'épreuve cette année avec les terminales inscrits à l'option.
Comme l'a -fort justement- expliqué quelqu'un plus haut, il y a beaucoup d'analyses et d'informations sur internet (commence par les sites académiques). Les revues spécialisées (l'éducation musicale, l'analyse musicale) sortent un numéro pour l'occasion tous les ans, le crdp fournit une brochure (voir plutôt du côté du scérén).
Tous ces outils sont bien sûr très pertinents et doivent pouvoir être suffisant à quelqu' un ayant un bagage musical (j'entends par là pouvoir évoquer des éléments concernant le langage, l'écriture, la forme...).
L'épreuve comporte deux parties, une sur une des trois œuvres imposées, comparée à une autre pièce présentant des points de comparaison intéressants. Cette partie est sur 13. La seconde partie est une exécution instrumentale ou vocale sur 7. La musicalité y est le critère premier ( éviter l'esbroufe et le très technique non maîtrisé).

Le débat sur l'utile ou non me parait un peu creux (voire surprenant venant de musiciens). Bien rares sont ceux qui peuvent prédire à vingt ans ce qui leur sera utile ou non. La musique réserve souvent bien des surprises par ce qu'elle apporte, dans de nombreux domaines, à un scientifique ou non.
Une chose est certaine : la pièce de Pink Floyd est très intéressante (je n'ai pas encore travaillé les deux autres). Les analyses évoquent Gesualdo et Varèse en passant par Dvorak, le langage en évolution dans la musique populaire de la fin des 60s, le contexte socio culturel, les références à la musique concrète, les techniques d'enregistrement, et j'en passe...

[Merlin]

Voilà des paroles pleines de sagesse....

[Gracou]

Pour ceux qui ne se destinent pas à des études scientifiques, l'aura du bac S relève du snobisme. Le nombre de gens qu'on croise à la fac de lettres qui proviennent de S... Alors certes, on peut ne pas savoir ce qu'on va faire de sa vie à la fin de la seconde, mais bon...

Pour l'Histoire en option en terminale S, si j'ai bien compris de ce dont il s'agit, c'est juste scandaleux. C'est l'année où l'on aborde (abordait?) au maximum la deuxième guerre mondiale, le nazisme, la guerre froide, etc, avec des élèves qui commencent à être matures. Quel régression. J'irais même jusqu'à dire que pour être un citoyen responsable et comprendre un peu le monde qui nous entoure, je n'ai jamais compris pourquoi l'économie était réservé à une filière.

[katy]

Mouai des S j'en vois défiler depuis des années et il y a de tout... et pour qui connait un peu les us et coutumes d'un établissement on sait assez vite les "bons et mauvais" numéros de classe...même si les classes se suivent et ne se ressemblent pas forcément, c'est quand même une réalité. Surtout que maintenant on fait passer en masse en 2nde et que les chefs d'établissement ont des quotats pour les passages en 1ère...
Ainsi une question comme : "sachant que Camus est né en 1913 et mort en 1960 à quel âge est-il mort ?" a cette semaine suscité des réponses rapides et spontanées dans une classe de S... et de longues hésitations et erreurs dans une autre
Pour l'histoire-géo le principe c'est de faire 2 années en une... Donc tout ça ils voient mais de manière très rapide et synthétique (et surtout, non chronologique) Ainsi ils ont un chapitre : la guerre au XXème siècle et le prof se débrouille pour faire une synthèse sur les différents types de guerres. Paraît que le nouveau gvt veut faire machine arrière par rapport à cette réforme qui ne suscite vraiment pas l'enthousiasme.

[Merlin]

Et voilà des généralisations .... comment te dire....?

[katy]

Oui, dis ??
J'affirme qu'il y a de tout en S... Et je sais comment fonctionne un établissement...J'ai de l"expérience.... toi aussi ??

[Merlin]

non, du tout. J'ai posté un peu vite, c'est tout. Le vin sans doute....j'en ai bu quelques verres ce soir ! (et puis surtout ça me dit rien de parler de ça, en fait).