C'est sûr qu'il ne viendrait pas à l'idée de jouer le premier mouvement de la Sonate au Clair de lune de Beethov à 90 à la noire, mais par exemple pour certaines pièces de Bach on entend une palette de tempo selon les interprètes qui s'étale très largement, et alors c'est le goût de chacun qui intervient pour faire un choix.
Disons que pour ma part je m'efforce à chercher à éviter ce que je considère comme un glissement naturel qui consiste à jouer un peu trop lentement les pièces lentes, et trop vite les pièces rapides (quoi que, là, la tendance est plus facile à contrer
 ) en pensant alors leur donner plus d'expression. Par exemple hier soir j'ai ré-écouté GOULD dans le CBT pour voir quel tempo il avait adopté dans les préludes 2 et 10 (j'adore son interprétation), et j'ai trouvé que je jouais le 10 un peu lent... donc j'ai aussi cette tendance à exagérer malgré mes efforts. C'est vrai également que c'est peut-être parce que je travaille beaucoup à tempo très faible pour soigner les autres aspects du jeu (régularité des notes en durée et hauteur, régularité des doigts), donc celà confirme une fois de plus la nécéssité de se remettre en question en permanence.
  ) en pensant alors leur donner plus d'expression. Par exemple hier soir j'ai ré-écouté GOULD dans le CBT pour voir quel tempo il avait adopté dans les préludes 2 et 10 (j'adore son interprétation), et j'ai trouvé que je jouais le 10 un peu lent... donc j'ai aussi cette tendance à exagérer malgré mes efforts. C'est vrai également que c'est peut-être parce que je travaille beaucoup à tempo très faible pour soigner les autres aspects du jeu (régularité des notes en durée et hauteur, régularité des doigts), donc celà confirme une fois de plus la nécéssité de se remettre en question en permanence.Mais je pense que sur un tel sujet les bons (bonnes) interprètes et théoriciens (ciennes) pourraient mieux expliquer. C'était juste l'avis de quelqu'un qui écoute la musique, plutôt que l'avis de quelqu'un qui en joue.
BM






 
 

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