La mélancolie du 3e prélude...
La mélancolie du 3e prélude...
La mélancolie du 3e prélude de Wyschnegradsky :
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/wysch-prelude-3.mp3
n'est-elle pas sublime, surtout quand ce prélude est suivi du 4e :
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/wysch-prelude-4.mp3
Inutile de le préciser, je suis sous le charme des 24 préludes dans l'échelle chromatique diatonisée à 13 sons, op. 22 en quarts de tons pour deux pianos (1934, rév. 1960/70) joués par Sylvaine Biller et Martine Joste...
Qu'en pensez-vous ? Est-ce que ça ne vaut pas les préludes de Bach, de Chopin, de Scriabin et de Hindemith ?
Et qu'est-ce que je ne donnerais pas pour voir les deux pianistes se compléter mutuellement (car chacun des pianos est "juste", ce n'est que quand ils jouent ensemble qu'on obtient ces sonorités délicieuses)...
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/wysch-prelude-3.mp3
n'est-elle pas sublime, surtout quand ce prélude est suivi du 4e :
http://omega.enstb.org/yannis/mp3/wysch-prelude-4.mp3
Inutile de le préciser, je suis sous le charme des 24 préludes dans l'échelle chromatique diatonisée à 13 sons, op. 22 en quarts de tons pour deux pianos (1934, rév. 1960/70) joués par Sylvaine Biller et Martine Joste...
Qu'en pensez-vous ? Est-ce que ça ne vaut pas les préludes de Bach, de Chopin, de Scriabin et de Hindemith ?
Et qu'est-ce que je ne donnerais pas pour voir les deux pianistes se compléter mutuellement (car chacun des pianos est "juste", ce n'est que quand ils jouent ensemble qu'on obtient ces sonorités délicieuses)...
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
- Gastiflex
- Messages : 3812
- Enregistré le : jeu. 28 avr., 2005 15:50
- Mon piano : Seiller 116 Duovox
- Localisation : L'Haÿ-les-Roses
Je suis épaté par l'éclectisme (rien avoir avec le saut en longueur et le lancer de javelot) de tes goûts Yannis. Tu as l'air de tout aimer de Couperin à Boulez, alors que moi après Rachmaninov... et avant Mozart à part Bach...
Donc tout ça pour dire que ton morceau, bof bof
C'est bizarre que la musique en quart de ton qu'on connait se limite à ça (pour moi, des trucs qui sonnent faux), alors qu'il est possible (dans la musique arabe par exemple) d'avoir des musiques tout à fait harmonieuses en quarts de tons.
Tiens Yannis, j'ai un challenge pour toi : trouver un morceau contemporain qui me plaise. Pour te rassurer, j'ai bien aimé l'oeuvre grecque que tu as postée pour tes 1000 messages (surtout le passage "Conversation avec Prokofiev").
Donc tout ça pour dire que ton morceau, bof bof

C'est bizarre que la musique en quart de ton qu'on connait se limite à ça (pour moi, des trucs qui sonnent faux), alors qu'il est possible (dans la musique arabe par exemple) d'avoir des musiques tout à fait harmonieuses en quarts de tons.
Tiens Yannis, j'ai un challenge pour toi : trouver un morceau contemporain qui me plaise. Pour te rassurer, j'ai bien aimé l'oeuvre grecque que tu as postée pour tes 1000 messages (surtout le passage "Conversation avec Prokofiev").
Lasciate ogni speranza, voi ch'entrate.
quand est-ce que j'ai dit que j'aimais Boulez ??? c'est le contraire : malgré un acharnement sans précédent je n'arrive pas à y trouver ne serait-ce qu'une goutte de sublime...Gastiflex a écrit :Je suis épaté par l'éclectisme (rien avoir avec le saut en longueur et le lancer de javelot) de tes goûts Yannis. Tu as l'air de tout aimer de Couperin à Boulez,
OK, je relève le défi. Je ferai cela sur un nouveau topic. Laisse-moi juste le temps de me préparer un peu...Gastiflex a écrit :Tiens Yannis, j'ai un challenge pour toi : trouver un morceau contemporain qui me plaise.
Oui, mais ce n'est pas vraiment de l'estampillé "contemporain". Comparer Hadjidakis et son contemporain Messiaen (qui a été le prof d'un autre grand compositeur grec, Mikis Theodorakis) ce serait comme comparer Satie et Schönberg...Gastiflex a écrit :Pour te rassurer, j'ai bien aimé l'oeuvre grecque que tu as postée pour tes 1000 messages (surtout le passage "Conversation avec Prokofiev").
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
Je trouve aussi que c'est incroyable. Malheureusement les partitions sont extrêmement chères (deux fois 80€ chez di-arezzo...) donc je ne peux pas, pour le moment, suivre exactement ce qu'ils font. Mais si jamais ça passe à la télé je ne voudrais pas louper ça.Padrix a écrit :Deux piano parfaitement justes, dis-tu ?
C’est incroyable, ces deux pianistes-là jouent vraiment comme une seule personne ! Ca me fait penser aux joueurs de flûte de pan qui ont chacun la moitié des notes dans leur instrument et soufflent à tour de rôle pour former une mélodie.
J'ai commencé un nouveau topic, autour du défi de gastiflex : viewtopic.php?p=17913#17913
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
- dominique
- Modératrice
- Messages : 5056
- Enregistré le : lun. 10 janv., 2005 20:01
- Mon piano : Grotrian-Steinweg 122M
- Localisation : Perpîgnan
Bonjour Yannis.
Je n'étais pas là hier.
Oui, je trouve ce prélude vraiment très beau.
Par moments, il m'a fait penser aux "musica callada" de Mompou, ce compositeur catalan.
La pianiste est-elle Sylvaine Biller ou Billier, en ce cas, c'est cette prof. de déchiffrage à Paris (CNSM) qui a fait un livre dont on parlait sur le déchiffrage chez Leduc.
Je n'étais pas là hier.
Oui, je trouve ce prélude vraiment très beau.
Par moments, il m'a fait penser aux "musica callada" de Mompou, ce compositeur catalan.
La pianiste est-elle Sylvaine Biller ou Billier, en ce cas, c'est cette prof. de déchiffrage à Paris (CNSM) qui a fait un livre dont on parlait sur le déchiffrage chez Leduc.
caminante, no hay camino, se hace camino al andar.
Veritas odium parit, obsequium amicos
Veritas odium parit, obsequium amicos
je suis content que ça te plaise. Mais qu'est-ce que tu entends exactement par "ça fausse" ?Utricule a écrit ::shock: Je dois dire que le premier ne m'a pas accroché plus que ça... mais le deuxième (ou quatrième...) est vraiment fascinant! C'est très spécial. Personnellement j'aime beaucoup! On dirait presque que ça fausse, mais ce qui est étrange c'est que ça ne fausse pas.
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
Ça fait vraiment plaisir d'entendre cela. À défaut d'avoir convaincu gastiflex...Padrix a écrit :Après une bonne dizaine d’écoutes, mon oreille s’habitue à cette nouvelle échelle (et ça ne fausse plus du tout :D ). La surprise passée, ça devient vraiment délicieux.
Incroyable !!! la440 serais-tu capable d'accorder six pianos à 1/12 de ton d'écart ? (et d'en sortir indemne)Padrix a écrit :J’ai lu dans sa biographie que Wyschnegradsky avait aussi écrit pour trois pianos (donc en 1/6e de tons), et même jusqu’à six pianos (1/12e de tons).:shock:
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
- egtegt
- Messages : 3287
- Enregistré le : jeu. 24 juin, 2004 2:17
- Mon piano : Blüthner 2m10 et Casio PX110
- Localisation : Saverne
J'ai vu que Sauter fait un piano microtonal en 16émes de ton, ce qui fait que les 88 touches ne font même pas une octave (en fait, il me semble qu'il y a un peu plus de touches pour faire une octave, mais je n'arrive plus à retrouver l'article) Bonjour l'accord ! Mais en fait, j'imagine que c'est quasi impossible à accorder sans accordeur electronique.