Merci de vos réponses!
Huizinga, je comprends tout à fait tes scrupules, c'est une réaction que j'ai toujours quand on me propose ce genre de solutions.
Ceci-dit, c'est sur les conseils de Catherine Collard que j'ai adopté cette solution (il est vrai qu'elle avait de petites mains, mais je pense qu'elle maitrisait assez bien les problèmes de technique et d'interprétation de ces études...).
En même temps que j'écrivais mon message, j'ai jeté un oeil sur la part. et j'ai constaté que c'était des noires à la m.d. et des croches, piquées de surcroit, à la m.g., ce qui suppose un travail d'indépendance des doigts si on veut tout prendre à la m.g...
Franchement, je ne pense pas que tout l'intérêt "pédagogique", du morceau se situent dans ces 2 mesures, ni que ce parti pris ait une grave influence sur l'effet rendu et j'ai de sérieux doutes sur le stress que celà peut causer à Chopin dans sa tombe, si je pars du principe qu'il nous surveille du coin de l'oeil...
(edit: ce que je veux dire surtout, c'est de ne pas t'en faire pour ça, tu as vraiment beaucoup d'autres passages qui te permettront de travailler ta technique avec toute la rigueur nécessaire pour y arriver, sans oublier les nuances de crescendo au début, les accents sur les octaves aux mes. 16-18-20, et le
ff con piu fuoco possibile de la fin...).
S'il s'agissait de jouer le concerto pour la main gauche de Ravel à 2 mains (en supposant que j'en fusse capable..), je ne dis pas, mais là...
Tiens je viens de vérifier cette histoire de noires qui se trouvaient à la m.d. chez Henlé, hé bien chez Peters, ce sont des croches, certes non-piquées, contrairement à celles de la m.g....