
Sur la partition de cette toccata (http://216.129.110.22/files/imglnks/usi ... WV0540.pdf), peux-tu m'aiguiller ?
Là, Babaz, ça se développe, c'est le sentiment tonal. Dur d'expliquer "de loin" !babaz a écrit :Bon, autre question stupide, mais l'essentiel étant d'oser... :
comment repère-t-on (à l'écoute) la tonique d'un morceau ?!
Un prof (de physique...) à qui je l'ai fait écouté me l'a dit, alors que je notais l'exubérance peu commune de cet organiste.dominique a écrit :Là, Babaz, ça se développe, c'est le sentiment tonal. Dur d'expliquer "de loin" !babaz a écrit :Bon, autre question stupide, mais l'essentiel étant d'oser... :
comment repère-t-on (à l'écoute) la tonique d'un morceau ?!
Mais tu ne m'as pas répondu, comment savais-tu que cette pièce n'était pas dans sa tonalité originale ?
Je sais identifier une tonalité depuis une partition (mais c'est laborieux, je dois compter... etc.) ; c'est le repérage à l'oreille de cette tonique qui m'importe désormais !Bergamotte a écrit :Si tu as la partition pour connaitre la tonalité regarde plutôt l'armure. Et surtout achète un livre de théorie musicale tout de suite!!
Dans la toccata en question - BWV 540 -, il y a plein d'accords de type "conclusifs" qui se succèdent, mais à chaque fois, avec des notes différentes. Comment discerner une "tonique" là-dedans ?dominique a écrit :Oui, tant que la ligne mélodique est conservée, qu'importe la hauteur absolue.
Mais pour autant, il y a un choix de hauteur, et quand tu entends "l'arrivée", le "stable", le "do", c'est la tonique. Elle se repère grâce à l'asymétrie de la gamme, la place des 1/2 tons.
@ Berga : l'oreille entend la tonique, quelque soit nos connaissances théoriques. Calculer avec l'armure n'est souvent pas suffisant, le "mode" n'étant pas inscrit. Il est nécessaire de développer le sentiment tonal avant la théorie !
lol... au taquet BergamotteBergamotte a écrit :Oui bien sûr Domi, mais je pensais qu'après il demandait comment trouver non plus à l'oreille mais juste sur une partition, j'avais mal compris ( mais j'avoue ne pas comprendre grand chose depuis le début de cette discussion, mais je dois pas être la seule, ou alors je suis vraiiiiment fatiguée)
Cette pièce commence par "Do-Si-Do", je veux dire, elle commence sur la formule "Tonique-sensible-tonique". Pas besoin d'aller plus loin !babaz a écrit :Dans la toccata en question - BWV 540 -, il y a plein d'accords de type "conclusifs" qui se succèdent, mais à chaque fois, avec des notes différentes. Comment discerner une "tonique" là-dedans ?dominique a écrit :Oui, tant que la ligne mélodique est conservée, qu'importe la hauteur absolue.
Mais pour autant, il y a un choix de hauteur, et quand tu entends "l'arrivée", le "stable", le "do", c'est la tonique. Elle se repère grâce à l'asymétrie de la gamme, la place des 1/2 tons.
@ Berga : l'oreille entend la tonique, quelque soit nos connaissances théoriques. Calculer avec l'armure n'est souvent pas suffisant, le "mode" n'étant pas inscrit. Il est nécessaire de développer le sentiment tonal avant la théorie !
Mes questions ont quelque chose d'outrancièrement naïves, mais il est peut-être temps pour moi de combler ces lacunes.
Oui, j'entends bien qu'il y a dans ce morceau de nombreux accords suivant ce schéma "tonique-sensible-tonique".dominique a écrit :Excuse-moi, je voulais dire elle commence par "tonique-sensible-tonique" soit, en do : Do-Si-Do.
Dès que la hauteur est identifiée, cela se transforme en Fa#-mi#-Fa#.
Comment entends-tu ça toi, nox ?nox a écrit :Tseuh, effectivement c'est transposé d'un demi-ton (oui désolé je n'ai pas suivi toute la discussion je suis resté sur le sujet de départ)
Ben ça ne change rienPas très glorieux, c'est plus facile techniquement en Fa#, c'est une gamme qui tombe bien mieux sous les doigts/pieds.
Le toucher a-t-il une importance à l'orgue ?Et je trouve ça trop rapide, et le toucher trop quelconqueMais comme ça reste du Bach...
- J'ai joué ce morceau donc je connais bien les notesbabaz a écrit : Comment entends-tu ça toi, nox ?
Si, c'est plus facile d'être précis sur les touches noires que sur les touches blanches, surtout au niveau du pédalier. car elles sont plus espacées et plus faciles à "sentir".babaz a écrit : Ben ça ne change rien![]()
Une importance énorme. Toute l'expression passe par le toucher, le phrasé. Mon prof me disait toujours "dans Bach, on ne joue jamais deux notes de suite avec le même toucher". C'est un peu exagéré bien sûr, mais c'est l'idée générale.babaz a écrit : Le toucher a-t-il une importance à l'orgue ?
cf réponse de Bergamotte, c'est tout à fait çababaz a écrit : Et as-tu une idée de ce qui permet aux différents registres de s'activer ou se désactiver aussi rapidement alors que l'organiste est concentré sur son clavier ?
Certes, beaucoup de touches noires, mais cela ne me suffit pas à repérer la "gamme de Fa#" (Fa# ne me paraît pas être plus conclusive (= tonique ?) que Do# ou La par exemple...) et tout ceci m'ennuie.nox a écrit :- J'ai joué ce morceau donc je connais bien les notesbabaz a écrit : Comment entends-tu ça toi, nox ?![]()
- quand on voit le clavier, on voit bien qu'il joue les notes de la gamme de Fa# (beaucoup de touches noires). C'est encore plus flagrant dans le trait de pédale.
"Pas très glorieux" écrivais-tu à ce propos ; mais pourquoi ne pas se simplifier la tâche si le résultat en est équivalent ?nox a écrit :Si, c'est plus facile d'être précis sur les touches noires que sur les touches blanches, surtout au niveau du pédalier. car elles sont plus espacées et plus faciles à "sentir".babaz a écrit : Ben ça ne change rien![]()
Je pensais que le toucher (de léger à fort) n'altérait en rien l'intensité du son émis, or c'est sur ce critère que le toucher me paraît important au piano.nox a écrit :Une importance énorme. Toute l'expression passe par le toucher, le phrasé. Mon prof me disait toujours "dans Bach, il n'y a jamais deux notes identiques qui se suivent". C'est un peu exagéré bien sûr, mais c'est l'idée générale.babaz a écrit : Le toucher a-t-il une importance à l'orgue ?
J'en ai bavé sur mes premières fugues, pour faire ressortir le 3ème temps un peu plus que le premier mais moins que le second ou le quatrième, et dans chaque temps faire ressortir la première croche ou double croche moins que les autres etc...
Cet instrument demande (et permet) une richesse de toucher absolument énorme.