
Grand curieux que je suis, je m'intéresse beaucoup à la facture de pianos, et à la façon de faire d'un piano un vrai "instrument" de musique: innovations apportées depuis 2 siècles et demi, façon de régler, d'accorder, ou d'harmoniser. Bien comprendre le pourquoi de tout cela, c'est pour moi tirer le meilleur de son instrument dans la musique.

Voici 5 jours que je me suis mis en tête de comprendre comment on établit la partition d'accord...

Et là j'ai compris que chaque accordeur a plus ou moins la sienne, et ce n'est pas spécialement plus simple de comprendre comment on s'y prend!

Passage chez mon facteur de pianos, avec qui nous avons bien discuté, et il a mis le doigt sur des aspects qui me parlent.
Il m'a parlé des partitions PLEYEL, la "grande" basée sur des octaves et des quintes, et la "petite" avec les tierces progressives (qu'il utilise).
Il m'a aussi expliqué les questions de quintes légèrement réduites, et de quartes qui battent (toujours battre les quartes avant de jouer)...

Tout ceci après 3 jours passés à lire avec excitation les explications sur le tempérament égal à quintes justes de S. CORDIER, et loin d'avoir tout compris!

Pourtant, cela m'interpelle beaucoup! J'aimerais pouvoir entendre cette façon d'accorder qui, d'après ce que j'en ai lu, répondrait à mon besoin de sonorité "calme" dans l'accord.

Or (et c'est là qu'est l'os), mon facteur de pianos adoré (qui a bien connu CORDIER), a la conviction que par cet accord là on se heurte fatalement à la fameuse "quinte du loup" (et quand on parle du loup il sort du bois, mais c'est une autre histoire)!

Mais dans les explicatifs de la méthode CORDIER, il semblerait que non...
Et dans tout ça, moi, pauvre pianiste curieux, je fais quoi?

Qui aurait la patience de m'expliquer, et au besoin de me faire entendre cela?
