La musique contemporaine
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Je suis complètement imperméable a la musique contemporaine.
Pourquoi ? parce que pour moi la musique c'est l'émotion et je n'en ai jamais trouvé aucune dans cette musique. Tout juste l'envie d'éteindre rapidement ma stéréo.
Malgrès tout je respecte cette musique par pur principe mais pas par gout en me disant qu'en la rejetant, je serait aussi idiot que ceux qui nous traitent de ringuard car nous aimons le classique.
Ou va la musique contemporaine?
A mon avis nulle part, mais ca n'engage que moi.
Pourquoi ? parce que pour moi la musique c'est l'émotion et je n'en ai jamais trouvé aucune dans cette musique. Tout juste l'envie d'éteindre rapidement ma stéréo.
Malgrès tout je respecte cette musique par pur principe mais pas par gout en me disant qu'en la rejetant, je serait aussi idiot que ceux qui nous traitent de ringuard car nous aimons le classique.
Ou va la musique contemporaine?
A mon avis nulle part, mais ca n'engage que moi.
Christian Ivaldi et Noël Lee. Curieusement je préfère leur interprétation de celle de Radu Lupu et Murray Perahia...dominique a écrit :Tu peux nous dire qui interprète(nt) la fantaisie de Schubert que tu as mis sur le même site ?
je l'ai mise sur le site parce que j'ai envoyé un mail aux membres du club piano de l'école en cherchant quelqu'un pour la jouer avec moi. Le même soir j'avais déjà 5 réponses de gens motivés !! Ça décoiffe, cette Fantaisie ! (sublime)
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
- Marie-france
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Merci Yannis pour tout ton travail musical pour nous. C'est énorme!
J'ai écouté le Marteau sans Maitre après avoir lu les quelques explications. J'en ai écouté 6, et voilà, j'ai arrêté.
Les sons limpides m'ont plu au départ, puis, une espèce de lassitude à l'écoute, d'un espèce de bruitage sans fin.
Cela manque d'action, et à presque 22 heures....
Bon mais heureusement que Boulez n'incarne pas toute la musique sérielle!
Franchement je préfère Reich ou Ligetti, car il y a un thème, un fil, une idée. J'ai horreur de tourner en rond.
Mon avis sur cette musique: il faudrait des siècles de rabâchage avant que cela ne rentre dans nos oreilles. Nos cerveaux sont formatés!
On ne peux pas tout à coup dire que le désordre (des sons), c'est l'avenir... NI que la musique se résume à des données mathématiques (infinies, certes).
La musique en appelle à nos âmes!
A moins qu'elle ne soit réservée à des connaisseurs qui puissent en comprendre les subtilités.
Maintenant, pour moi ce n'est pas complètement négatif, et il y a des oeuvres qui ont quelque chose à communiquer! (Je ne parle pas de Boulez).
A savoir si cela a un avenir....
C'est une expérience. Peut-être qu'un jour, un artiste génial, arrivera à améliorer et développer.
Mais dans l'état actuel, je crois que ce ne peut être entendu et apprécié que par bien peu de gens.
J'ai écouté le Marteau sans Maitre après avoir lu les quelques explications. J'en ai écouté 6, et voilà, j'ai arrêté.
Les sons limpides m'ont plu au départ, puis, une espèce de lassitude à l'écoute, d'un espèce de bruitage sans fin.
Cela manque d'action, et à presque 22 heures....
Bon mais heureusement que Boulez n'incarne pas toute la musique sérielle!
Franchement je préfère Reich ou Ligetti, car il y a un thème, un fil, une idée. J'ai horreur de tourner en rond.
Mon avis sur cette musique: il faudrait des siècles de rabâchage avant que cela ne rentre dans nos oreilles. Nos cerveaux sont formatés!
On ne peux pas tout à coup dire que le désordre (des sons), c'est l'avenir... NI que la musique se résume à des données mathématiques (infinies, certes).
La musique en appelle à nos âmes!
A moins qu'elle ne soit réservée à des connaisseurs qui puissent en comprendre les subtilités.
Maintenant, pour moi ce n'est pas complètement négatif, et il y a des oeuvres qui ont quelque chose à communiquer! (Je ne parle pas de Boulez).
A savoir si cela a un avenir....
C'est une expérience. Peut-être qu'un jour, un artiste génial, arrivera à améliorer et développer.
Mais dans l'état actuel, je crois que ce ne peut être entendu et apprécié que par bien peu de gens.
j'ai la version de Perahia et Lupu, en ce qui me concerne !yannis a écrit :Christian Ivaldi et Noël Lee. Curieusement je préfère leur interprétation de celle de Radu Lupu et Murray Perahia...dominique a écrit :Tu peux nous dire qui interprète(nt) la fantaisie de Schubert que tu as mis sur le même site ?
je l'ai mise sur le site parce que j'ai envoyé un mail aux membres du club piano de l'école en cherchant quelqu'un pour la jouer avec moi. Le même soir j'avais déjà 5 réponses de gens motivés !! Ça décoiffe, cette Fantaisie ! (sublime)
Personnellement, je préfère ça à Boulez, mais ça n'engage que moi !!!!
Bon, je suis en train moi même de bosser cette fantaisie, je fais le secondo, pour ma part. (ce qui ne m'empèche pas non plus de travailler le primo, c'est bien quand même de connaitre le 2). Quelle partie envisages tu d'executer ?
Cet élève (que je n'ai pas encore rencontré) m'a dit qu'il préférait le secondo. À mon avis, puisqu'on fait ça pour le plaisir, il faudrait alterner... Je pense que les deux parties sont très symétriques dans cette Fantaisie. Et j'adore le thème do-do-do-faa-do c'est presque aussi beau que le 2e mouvement du Trio en mi bémol majeur ! C'est une mélodie qui t'hypnotise et se visse dans ta tête : do-do-do-faa-do do-do-do-faa-do do-do-do do-ré-si...louna a écrit :Bon, je suis en train moi même de bosser cette fantaisie, je fais le secondo, pour ma part. (ce qui ne m'empèche pas non plus de travailler le primo, c'est bien quand même de connaitre le 2). Quelle partie envisages tu d'executer ?
... mais on s'écarte de la musique contemporaine ...
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
oui, on s'écarte là !yannis a écrit :
Cet élève (que je n'ai pas encore rencontré) m'a dit qu'il préférait le secondo. À mon avis, puisqu'on fait ça pour le plaisir, il faudrait alterner... Je pense que les deux parties sont très symétriques dans cette Fantaisie. Et j'adore le thème do-do-do-faa-do c'est presque aussi beau que le 2e mouvement du Trio en mi bémol majeur ! C'est une mélodie qui t'hypnotise et se visse dans ta tête : do-do-do-faa-do do-do-do-faa-do do-do-do do-ré-si...
... mais on s'écarte de la musique contemporaine ...
mais la pièce en vaut la chandelle !
Pour revenir à la musique contemporaine, Samson avait l'air de dire qu'après la guerre Boulez et les autres ont suivi certains mouvements et certaines idéologies qui les ont inévitablement conduits à faire ce qu'ils ont fait. Qu'à aucun moment il n'y avait "invention" de leur part, ou "innovation créative", est-ce bien cela ? Est-ce que tu pourrais nous donner plus de détails là-dessus ?
Sans vouloir jouer à l'avocat du diable, je me suis souvent imaginé la période 1946-1949 comme un réveil après un cauchemar, où à travers les ruines on voyait un lendemain meilleur avec des infinies possibilités, car si l'infinie cruauté est possible (et c'est ce que l'on a découvert dans les camps de la mort), pourquoi l'infinie créativité ne le serait pas ?
Ça c'est le côté onirique de l'après-guerre, influencé sans doute par le cinéma et la littérature. Mais à Paris il n'y a pas eu de ruines, et la conscience d'une partie de la population était peut-être tâchée par des comportements ambigus lors de l'occupation. Donc ce réveil amenait aussi un certain nombre d'interrogations.
Se rattacher à Schönberg était alors peut-être une manière politiquement correcte de se baser sur quelqu'un de "clean" (car ennemi du nazisme, Juif, exilé, etc. etc.). Et aller plus loin, beaucoup plus loin, était une nécessité puisqu'on était à l'aube d'un nouvel âge, celui de la bombe atomique, etc. etc.
Je sens que dans ce raisonnement il y a des naïvetés. Pourrais-tu, Samson, me donner ton point de vue ? Je pense que c'est important, ou du moins intéressant, de savoir comment le sérialisme a commencé, avant d'être érigé en "pensée du Parti". Et je voudrais bien remplacer mon image idéaliste/onirique par une vision plus réaliste, mais il me manque les éléments pour cela.
Sans vouloir jouer à l'avocat du diable, je me suis souvent imaginé la période 1946-1949 comme un réveil après un cauchemar, où à travers les ruines on voyait un lendemain meilleur avec des infinies possibilités, car si l'infinie cruauté est possible (et c'est ce que l'on a découvert dans les camps de la mort), pourquoi l'infinie créativité ne le serait pas ?
Ça c'est le côté onirique de l'après-guerre, influencé sans doute par le cinéma et la littérature. Mais à Paris il n'y a pas eu de ruines, et la conscience d'une partie de la population était peut-être tâchée par des comportements ambigus lors de l'occupation. Donc ce réveil amenait aussi un certain nombre d'interrogations.
Se rattacher à Schönberg était alors peut-être une manière politiquement correcte de se baser sur quelqu'un de "clean" (car ennemi du nazisme, Juif, exilé, etc. etc.). Et aller plus loin, beaucoup plus loin, était une nécessité puisqu'on était à l'aube d'un nouvel âge, celui de la bombe atomique, etc. etc.
Je sens que dans ce raisonnement il y a des naïvetés. Pourrais-tu, Samson, me donner ton point de vue ? Je pense que c'est important, ou du moins intéressant, de savoir comment le sérialisme a commencé, avant d'être érigé en "pensée du Parti". Et je voudrais bien remplacer mon image idéaliste/onirique par une vision plus réaliste, mais il me manque les éléments pour cela.
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
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- Localisation : France, Orsay (91)
Bonjour,
Pour en revenir à la question d'origine :
- oui, j'aime la musique contemporaine, et pas seulement les oeuvres de Pierre Boulez. J'ai eu la chance en particulier d'aller plusieurs années de suite au festival Présence de Radio-France, où j'ai eu le plaisir par exemple d'entendre Claude Helfer nous jouer les Etudes d'après Piranese d'André Boucourechliev.
-j'en joue peu, et pas Boulez : Zbinden, par exemple, Martin, Manen, Landowski. Mais je ne joue que pour mon pur et seul plaisir, en aucun cas par obligation vu qu'il y a bien longtemps que j'estime ne pas en avoir en ce qui concerne mon travail pianisitique, si ce n'est vis à vis de moi-même.
- enfin, peut-on classer les oeuvres de Boulez, pour la plupart issues de la seonde moitié du siècle précédent, comme des oeuvres contemporaines ? Avant-gardistes, novatrices, futuristes, d'accord, mais aujourd'hui il faut plutôt regarder du côté de Fénelon, Monnet, Tanguy, Escaich, et j'en oublie forcément beaucoup de bien meilleurs sans compter que ceux-ci ne sont que français et que nous ne sommes plus le centre du monde musical depuis longtemps !
- et dans le même ordre d'idées, les trois viennois doivent être chronologiquement repositionnés sur la même période que Poulenc et ses 5 acolytes. On pourrait même oser la provocation en parlant de leurs oeuvres comme de musique ancienne.
Plus généralement, je pense que la voie de la généralisation de la série est un aboutissement, et que comme tant d'autres (L'art de le fugue chez J.S. Bach par exemple), cette école établit un repère qui bien souvent cache une autre évolution musicale moins clairement définie mais qui continue d'avancer inéluctablement.
Hors-sujet : il y a 2 semaines, Arte a diffusé un magnifique reportage sur Eliott Carter. Y en a-t-il parmi vous qui l'ont vu ?
Sincères salutations...
Pour en revenir à la question d'origine :
- oui, j'aime la musique contemporaine, et pas seulement les oeuvres de Pierre Boulez. J'ai eu la chance en particulier d'aller plusieurs années de suite au festival Présence de Radio-France, où j'ai eu le plaisir par exemple d'entendre Claude Helfer nous jouer les Etudes d'après Piranese d'André Boucourechliev.
-j'en joue peu, et pas Boulez : Zbinden, par exemple, Martin, Manen, Landowski. Mais je ne joue que pour mon pur et seul plaisir, en aucun cas par obligation vu qu'il y a bien longtemps que j'estime ne pas en avoir en ce qui concerne mon travail pianisitique, si ce n'est vis à vis de moi-même.
- enfin, peut-on classer les oeuvres de Boulez, pour la plupart issues de la seonde moitié du siècle précédent, comme des oeuvres contemporaines ? Avant-gardistes, novatrices, futuristes, d'accord, mais aujourd'hui il faut plutôt regarder du côté de Fénelon, Monnet, Tanguy, Escaich, et j'en oublie forcément beaucoup de bien meilleurs sans compter que ceux-ci ne sont que français et que nous ne sommes plus le centre du monde musical depuis longtemps !
- et dans le même ordre d'idées, les trois viennois doivent être chronologiquement repositionnés sur la même période que Poulenc et ses 5 acolytes. On pourrait même oser la provocation en parlant de leurs oeuvres comme de musique ancienne.
Plus généralement, je pense que la voie de la généralisation de la série est un aboutissement, et que comme tant d'autres (L'art de le fugue chez J.S. Bach par exemple), cette école établit un repère qui bien souvent cache une autre évolution musicale moins clairement définie mais qui continue d'avancer inéluctablement.
Hors-sujet : il y a 2 semaines, Arte a diffusé un magnifique reportage sur Eliott Carter. Y en a-t-il parmi vous qui l'ont vu ?
Sincères salutations...
"La musique est entre les notes"
A.C. DEBUSSY
A.C. DEBUSSY
- dominique
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pour en revenir à la musique "contemporaine" pour piano, et en particulier aux 20 regards, Yannis, puisque tu en as parlé, je te rappelle un INCONTOURNABLE, c'est le travail de Muraro:
http://rogermuraro.artistes.universalmusic.fr/.
Il y a aussi les études de Ligeti pour piano, et là c'est Pierre Laurent Aimard.
Ces 2 exemples suffisent à montrer que le piano a largement survécu à la mort du romantisme et de l'impressionisme.
http://rogermuraro.artistes.universalmusic.fr/.
Il y a aussi les études de Ligeti pour piano, et là c'est Pierre Laurent Aimard.
Ces 2 exemples suffisent à montrer que le piano a largement survécu à la mort du romantisme et de l'impressionisme.
Pas trop le temps de répondre à Yannis sur ma péroraison anti-sérielle (cf supra) mais j'y reviendrai. J'ai simplement jamais dit qu'il n'y avait aucune créativité chez les sériels (Berg à fait école malgrés l'école).
Ernest Ansermet à écris 130 pages à mon avis remarquable sur le sujet, dans ses "Fondements de la musique dans la consciene humaine, ed. Baconnière, Neufchatel, 1961, coll. Langages" pages 471 et suiv.
Tout y est dit, par ailleurs l'ouvrage est une référence de fond, comme l'est l'auteur à mon sens !
Cet homme parle de musique en musicien autant qu'en érudit et va au fond des choses. Sous son regard, la spéculation serielle ne tiens pas longtemps...
A lire.
Je relisais hier soir "Penser la musique aujourd'hui de Pierre Boulez, 1963, Denoel, coll. Mediations". Ce type est dingue, frigide, cerebro-cerebral, 167 pages sans une référence à une quelconque sensorialité, quand à la sensualité... c'est quoi ça ? Pathologique !
Comme dit Ansermet, Boulez n'a retenu du rythme que la métrique... "le pauvre !" s'exclame t-il.
Je crois que même Pierre Schaeffer est plus humain dans son prestigieux "Traité des objets musicaux" - aride mais passionnant - et c'est pas peu dire.
En tout état de cause, j'ajouterai qu'au regard des horreurs musicales que diffusent les grands médias à longueur de journée, même les déjections de Boulez me semblent encore intéressantes.
Je vois que l'ami Midol-Monnet est un amateur de Eric Fenelon ou de Marc Monnet : dont acte, faut de tout comme on dit !
Moi, je prefere rester dans l'univers des successeurs de Messiaen, même de Betsy Jolas parfois, de Dutilleux bien sûr, de plus jeunes, tiens, comme d'un Nicolas Bacri ou d'un Olivier Greif - qui fut un jeune maître pour moi d'ailleurs. Il y a du piano comme on l'aime chez eux : des choses qu'on sent !
Bon je brise là je suis en retard.
Ernest Ansermet à écris 130 pages à mon avis remarquable sur le sujet, dans ses "Fondements de la musique dans la consciene humaine, ed. Baconnière, Neufchatel, 1961, coll. Langages" pages 471 et suiv.
Tout y est dit, par ailleurs l'ouvrage est une référence de fond, comme l'est l'auteur à mon sens !
Cet homme parle de musique en musicien autant qu'en érudit et va au fond des choses. Sous son regard, la spéculation serielle ne tiens pas longtemps...
A lire.
Je relisais hier soir "Penser la musique aujourd'hui de Pierre Boulez, 1963, Denoel, coll. Mediations". Ce type est dingue, frigide, cerebro-cerebral, 167 pages sans une référence à une quelconque sensorialité, quand à la sensualité... c'est quoi ça ? Pathologique !
Comme dit Ansermet, Boulez n'a retenu du rythme que la métrique... "le pauvre !" s'exclame t-il.
Je crois que même Pierre Schaeffer est plus humain dans son prestigieux "Traité des objets musicaux" - aride mais passionnant - et c'est pas peu dire.
En tout état de cause, j'ajouterai qu'au regard des horreurs musicales que diffusent les grands médias à longueur de journée, même les déjections de Boulez me semblent encore intéressantes.
Je vois que l'ami Midol-Monnet est un amateur de Eric Fenelon ou de Marc Monnet : dont acte, faut de tout comme on dit !
Moi, je prefere rester dans l'univers des successeurs de Messiaen, même de Betsy Jolas parfois, de Dutilleux bien sûr, de plus jeunes, tiens, comme d'un Nicolas Bacri ou d'un Olivier Greif - qui fut un jeune maître pour moi d'ailleurs. Il y a du piano comme on l'aime chez eux : des choses qu'on sent !
Bon je brise là je suis en retard.
Merci samson et dominique !
J'ai commandé Barrico et Ansermet sur amazon (et j'en ai profité pour commander les "Préludes livre 1 et Œuvres de Franck" joués par Cortot pour 3,86 euros (!!!) et les "51 Exercices" de Brahms joués par Idil Biret pour 4,74 euros... (!!!) ;-)
"L'âme de Hegel et les vaches du Wisconsin" avec un tel titre je ne me serais <u>jamais</u> intéressé à ce livre de Barrico si tu ne m'avais pas dit... (le titre me rappelle le "Traité du zen et de l'entretien des motocyclettes")
Allez, demain je me lève très tôt, je prends l'avion pour Stuttgart... à dimanche !
J'ai commandé Barrico et Ansermet sur amazon (et j'en ai profité pour commander les "Préludes livre 1 et Œuvres de Franck" joués par Cortot pour 3,86 euros (!!!) et les "51 Exercices" de Brahms joués par Idil Biret pour 4,74 euros... (!!!) ;-)
"L'âme de Hegel et les vaches du Wisconsin" avec un tel titre je ne me serais <u>jamais</u> intéressé à ce livre de Barrico si tu ne m'avais pas dit... (le titre me rappelle le "Traité du zen et de l'entretien des motocyclettes")
Allez, demain je me lève très tôt, je prends l'avion pour Stuttgart... à dimanche !
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
- dominique
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- Enregistré le : lun. 10 janv., 2005 20:01
- Mon piano : Grotrian-Steinweg 122M
- Localisation : Perpîgnan
Bonsoir Yannis, et bon déplacement à Stuttgart.
Dis-moi l'intérêt d'écouter les 51 exercices de Brahms par Idil Biret, ou par un autre ? Pour moi, l'intérêt, c'est de les jouer pour apprendre par là la façon de Brahms d'ouvrir les mains et de suivre chaque partie de l'harmonie, note par note.
A dimanche,
Dominique
P.S. on parle des écrits récents comme Duteurtre mais il existe bien sûr le livre de référence d'Adorno, "la philosophie de la nouvelle musique" @ Gallimard
Dis-moi l'intérêt d'écouter les 51 exercices de Brahms par Idil Biret, ou par un autre ? Pour moi, l'intérêt, c'est de les jouer pour apprendre par là la façon de Brahms d'ouvrir les mains et de suivre chaque partie de l'harmonie, note par note.
A dimanche,
Dominique
P.S. on parle des écrits récents comme Duteurtre mais il existe bien sûr le livre de référence d'Adorno, "la philosophie de la nouvelle musique" @ Gallimard
- Christophe
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- Enregistré le : jeu. 19 déc., 2002 16:30
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- Localisation : Chartres
- Contact :
Je ne connais pas bien la musique contemporaine, mais je suis vraiment curieux de la découvrir et surtout de la jouer. J’écoute un peu de Ligeti et j’ai joué les deux ricercare les plus faciles mais les quelques partitions de Ligeti et de Sorabji que je possède me semblent complètement infaisables à mon niveau.
Existe-t-il des pièces ou même des recueils de musique contemporaine pour des niveaux Elémentaire à Moyen. Et plus généralement ces compositeurs ont-ils pensé aux débutants enfants ou adultes amateurs ?
Existe-t-il des pièces ou même des recueils de musique contemporaine pour des niveaux Elémentaire à Moyen. Et plus généralement ces compositeurs ont-ils pensé aux débutants enfants ou adultes amateurs ?
- Fichiers joints
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- sorabji.gif
- (29.17 Kio) Téléchargé 1972 fois
«J'ai dû m'appliquer; quiconque s'appliquera de la même façon arrivera au même résultat.»
JEAN-SÉBASTIEN BACH
JEAN-SÉBASTIEN BACH
- Marie-france
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- Enregistré le : mer. 16 févr., 2005 13:17
- Franz Liszt
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Chez Sorabji faut déjà s'accrocher pour écouter de bout en bout son opus clavicembalisticum...Christophe a écrit :Je ne connais pas bien la musique contemporaine, mais je suis vraiment curieux de la découvrir et surtout de la jouer. J’écoute un peu de Ligeti et j’ai joué les deux ricercare les plus faciles mais les quelques partitions de Ligeti et de Sorabji que je possède me semblent complètement infaisables à mon niveau.
Existe-t-il des pièces ou même des recueils de musique contemporaine pour des niveaux Elémentaire à Moyen. Et plus généralement ces compositeurs ont-ils pensé aux débutants enfants ou adultes amateurs ?
Totalement fan de la 2ème Ballade de Chopin...
bonjour dominiquedominique a écrit :Bonsoir Yannis, et bon déplacement à Stuttgart.
Dis-moi l'intérêt d'écouter les 51 exercices de Brahms par Idil Biret, ou par un autre ? Pour moi, l'intérêt, c'est de les jouer pour apprendre par là la façon de Brahms d'ouvrir les mains et de suivre chaque partie de l'harmonie, note par note.
voici au moins trois raisons pour écouter les 51 exercices de Brahms sur cédé :
1) quand on écoute de la musique, c'est qu'on n'est pas en train de jouer, et donc on est en train de faire autre chose (par exemple, travailler sur son ordinateur, ce que je suis en train en ce moment ;-) Écouter quelqu'un d'autre jouer les exercices me soulage : "je ne peux pas le faire en ce moment, quelqu'un d'autre le fait à ma place". [c'est le même principe que les moulins à prière tibétains : on ne peut pas prier 24h/24, que le vent le fasse, lui au moins il souffle en permanence]
2) en les écoutant je me les empreigne un peu mieux, et je serai capable de les jouer mieux. C'est mon excuse habituelle pour n'écouter que des cédés de piano : ce que j'écoute, je l'ingurgite et cela améliorera mon jeu le jour où ce sera à mon tour de le jouer. C'est peut-être faux, mais s'il n'y a qu'une chance sur 10 que ce soit vrai, alors pourquoi ne pas le faire.
3) c'est beau et hypnotisant. Il y a une régularité, un mantra, qui va bcp plus loin que Steve Reich ou Ligeti. Peut-être tout simplement parce qu'à Ligeti et à Steve Reich on leur demande d'écrire de la musique de concert. Donc leur "répétition" a des limites, alors que Brahms n'a écrit que des exercices, donc il peut "répéter" à l'infini. Je te conseille sincèrement d'écouter les MP3 que j'ai mis sur le site, tu verras comme c'est relaxant.
Et sinon, franchement je n'aurais pas donné 25 euros, mais pour moins de 4 euros je pense que c'est un bon achat.
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]