Je viens de terminer la fiche de lecture de l'ouvrage <i>Requiem pour une avant-garde</i> de Benoît Duteurtre http://www.pianomajeur.net/index.php?op ... &Itemid=99 et je voulais en profiter pour avoir vos avis sur Boulez et sur la musique sérielle en général :
Qu'en pensez-vous ?
En avez-vous déjà joué pour le <u>plaisir</u>, ou était-ce uniquement parce que ça figurait dans les programmes ?
Avez-vous d'autres informations qui peuvent confirmer ou infirmer les arguments de Duteurtre ?
Pensez-vous qu'aujourd'hui on a dépassé le cap du sérialisme et de l'atonalisme et que l'on se dirige vers autre chose ?
À votre avis, où va la musique contemporaine ??
La musique contemporaine
La musique contemporaine
Modifié en dernier par yannis le dim. 16 oct., 2005 17:59, modifié 1 fois.
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
Re: Aimez-vous Boulez ?
Je ne m'aventurerai pas à parler de Boulez précisemment, mais le sérialisme, j'aime bien.yannis a écrit :Je viens de terminer la fiche de lecture de l'ouvrage <i>Requiem pour une avant-garde</i> de Benoît Duteurtre http://www.pianomajeur.net/index.php?op ... &Itemid=99 et je voulais en profiter pour avoir vos avis sur Boulez et sur la musique sérielle en général :
Qu'en pensez-vous ?
En avez-vous déjà joué pour le <u>plaisir</u>, ou était-ce uniquement parce que ça figurait dans les programmes ?
Avez-vous d'autres informations qui peuvent confirmer ou infirmer les arguments de Duteurtre ?
Pensez-vous qu'aujourd'hui on a dépassé le cap du sérialisme et de l'atonalisme et que l'on se dirige vers autre chose ?
À votre avis, où va la musique contemporaine ??
J'aime les musiques répétitives de Steve Reich, ou John Adams, elles m'évoquent plein d'images.
Je vous laisse, j'ai ma clé d'accord qui refroidit...
J'ai changé le titre de ce post de "Aimez-vous Boulez ?" qui apparemment vous a fait fuire, en "La musique contemporaine" en espérant que d'autres vont répondre... :-|
Si vous ne répondez pas je vais noyer mon chagrin en n'écoutant que du Stockhausen du matin au soir pendant une semaine. Si je finis à l'asyle ce sera de votre faute ;-)
Si vous ne répondez pas je vais noyer mon chagrin en n'écoutant que du Stockhausen du matin au soir pendant une semaine. Si je finis à l'asyle ce sera de votre faute ;-)
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
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Gastiflex
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Non, je n'en ai jamais joué pour le plaisir. Une année c'était le thème à l'école de musique, et donc on a fait tout un concert dédié à l'école de musique. J'ai joué un truc qui s'appelait "Un nez dans le doigt du levant", un espèce de machin d'inspiration vaguement orientale, sans tonalité ni mesure. L'avantage avec ce genre de truc, c'est qu'on peu se planter autant qu'on veut, ça se voit pas. Mais ça m'a tellement soulé que jusqu'au dernier moment, j'avais envisagé de changer de morceau une fois sur scène et de jouer un impromptu de Sucbert.
Mon autre expérience douloureuse remonte à l'épreuve de musique au bac. Au programme il y avait un truc de Ligeti, une fantaisie pour piano, choeur et orchestre de Beethoven (terrible, de toute beauté) et "L'oiseau de feu" de Stravinski. Et comme par hasard, je suis tombé sur Ligeti. Le seul truc rigolo du morceau, c'est qu'à un moment, les violons tappent sur leur pupitre avec l'archer. Mais j'ai tout de même réussi à m'en sortir avec 18/20 (sans suivre les cours de musique en terminale).
Voilà, je ferais peut être une nouvelle tentative d'approche quand j'aurais muri, mais pour l'instant, ça ne m'attire toujours pas.
Mon autre expérience douloureuse remonte à l'épreuve de musique au bac. Au programme il y avait un truc de Ligeti, une fantaisie pour piano, choeur et orchestre de Beethoven (terrible, de toute beauté) et "L'oiseau de feu" de Stravinski. Et comme par hasard, je suis tombé sur Ligeti. Le seul truc rigolo du morceau, c'est qu'à un moment, les violons tappent sur leur pupitre avec l'archer. Mais j'ai tout de même réussi à m'en sortir avec 18/20 (sans suivre les cours de musique en terminale).
Voilà, je ferais peut être une nouvelle tentative d'approche quand j'aurais muri, mais pour l'instant, ça ne m'attire toujours pas.
Lasciate ogni speranza, voi ch'entrate.
difficile !
on avait déjà un peu évoqué le sujet il y a quelques mois !
c'est pour l'instant impossible pour moi de jouer de la musique "contemporaine", mes oreilles auraient beaucoup de mal à la supporter, baignées dans la tonalité.... et noun dans l'atonalité.
par contre, j'aimais beaucoup analyser ces partitions, au même titre que les autres d'ailleurs.
où va la musique contemporaine ?
difficile.
t'en penses quoi Yannis ?
as tu déjà joué ces musiques par plaisir ?
je me souviens en tout cas d'une conférence avec un compositeur qui rejetait complètement ce qu'il avait fait précédemment (de la musique sérielle justement), en qualifiant cela un peu comme une erreur de parcours...
les nouvelles technologies qui évoluent constamment permettent elles aussi à la musique d'avancer dans d'autres directions.
personnellement, je prefère la musique du genre Reich, Adams... (désolée La....) mais également celle de Berio, particulièrement les sequenza, car elles mettent en avant le jeu de l'instrumentiste, et malheureusement que pour ça ???? l'idée me plait, mais de là à l'écouter tous les jours.... j'aime aussi beaucoup le stripsodie de cathy berberian (il me semble ???) ainsi que les récitations d'aperghis. Vous voyez le genre ? et là, nous sommes vraiment loin des Boulez et compagnie. (Aperghis a composé certaines de ses récitations à partir de séries, d'ailleurs).
j'ai personnellement hate de voir comment, dans 50 ans, on parlera de la musique des années 2000 !
on avait déjà un peu évoqué le sujet il y a quelques mois !
c'est pour l'instant impossible pour moi de jouer de la musique "contemporaine", mes oreilles auraient beaucoup de mal à la supporter, baignées dans la tonalité.... et noun dans l'atonalité.
par contre, j'aimais beaucoup analyser ces partitions, au même titre que les autres d'ailleurs.
où va la musique contemporaine ?
difficile.
t'en penses quoi Yannis ?
as tu déjà joué ces musiques par plaisir ?
je me souviens en tout cas d'une conférence avec un compositeur qui rejetait complètement ce qu'il avait fait précédemment (de la musique sérielle justement), en qualifiant cela un peu comme une erreur de parcours...
les nouvelles technologies qui évoluent constamment permettent elles aussi à la musique d'avancer dans d'autres directions.
personnellement, je prefère la musique du genre Reich, Adams... (désolée La....) mais également celle de Berio, particulièrement les sequenza, car elles mettent en avant le jeu de l'instrumentiste, et malheureusement que pour ça ???? l'idée me plait, mais de là à l'écouter tous les jours.... j'aime aussi beaucoup le stripsodie de cathy berberian (il me semble ???) ainsi que les récitations d'aperghis. Vous voyez le genre ? et là, nous sommes vraiment loin des Boulez et compagnie. (Aperghis a composé certaines de ses récitations à partir de séries, d'ailleurs).
j'ai personnellement hate de voir comment, dans 50 ans, on parlera de la musique des années 2000 !
Yannis, j'aime beaucoup tes sujets, celui là en particulier.
Merci pour la fiche de lecture sur 'Requiem pour une avant-garde'.
Quelques reflexions vite baclées (on pourra développer si celà intéresse)
"Vos avis sur Boulez et sur la musique sérielle en général"
- Boulez : un type remarquable, grand chef, grand démerdard.
Qu'il ait pris la posture de compositeur me semble aussi annecdotique
que "sa prise de pouvoir". Tout celà n'aucune importance du point de vue
musical. Mieux vaut s'intéresser à Adolphe Piriou, un post-frankiste oublié...
- Musique sérielle : une imposture de plus parmi les horreurs que le XXe
siècle a sous-produites, entre le communisme, le nazisme... autrement dit,
un totalitarisme de plus.
- Boulez + serialisme : je pense qu'il ne faut qu'en même pas présenter BouBou
et son IRCAM comme le temple de la série : il ont tout de même passé ce cap
élargit leur horizon de recherche. J'aime pas leur musique, mais je ne les prends
pas pour des imbéciles bornés.
"En avez-vous déjà joué pour le plaisir, ou était-ce uniquement parce
que ça figurait dans les programmes ?"
Je suis d'une génération qui a pu échapper encore un peu au diktat de la "musique
contemporaine" dans sa formation. Les 60 kg de partitions classées sous ce label
que je possède, - que je n'arrive ni à jeter ni à fourguer à une école "bien dans la ligne du parti"
(à l'achat, il y en a pourtant pour des sous), - je me les suis procurées à bon compte
quand je travaillais chez A.Leduc. Heureusement, car j'ai rien pu en tirer musicalement,
bien qu'à l'époque, j'y croyais ! Je m'étais même essayé à écrire des ânneries en séries !
Parfois j'ouvre une partition de Mefano, de Zbar, Stockausen et je rigole, c'est une curiosité surannée...
Bon, "À votre avis, où va la musique contemporaine ??"
Voilà encore un problème de décodage sémantique : c'est quoi la musique contemporaine ?
- musique : faut voir, celà fait au moins débat !
- contemporaine : alors là faut pas pousser !
Il faudrait traduire plutôt : projets multiformels d'une oligarchie subventionnées pour s'imposer
partout où le public ne peut choisir.
Car 99,99 % de la musique d'aujourd'hui, écoutée, jouée, vécue par les terriens n'a rien à voir
avec ce truc.
Tiens ! The Jemboy me semble plus contemporain que Boulez ! (son dernier post m'a ébahit)
Partant, faut-il vraiment perdre son temps à en penser quelquechose ?
Oui, mais pas au plan musical. C'est une approche philosophique, historique et politique qu'il
convient d'entamer. Beaucoup s'y emploient, comme Duteurtre. Enfin !
En ce sens, Yannis, tu écris :
"Je pense qu'après la deuxième guerre mondiale les jeunes (dont Boulez) voulaient faire qqch de
radicalement neuf ne serait-ce que pour oublier les horreurs de la guerre et faire un nouveau départ.
Or, ils étaient à court d'idées..."
Non, justement. Je pense qu'au contraire ils étaient de purs produits des évènements, des idéologies de cette triste époque, dont il ont voulu pérenniser les projets et les méthodes : materialisme, technicisme, progressisme en art, modernité fondée sur la table rase, devançant le relativisme et individualisme que 68 érigera en dogme et sous lequel nous vivons encore.
Il suffit de voir les accointances politiques de nos héros pour voir qu'il n'y a rien de spontané chez les "pères de la musique contemporaine".
Bien que beucoup plus jeune, j'ai baigné toute mon enfance dans ces milieux, j'en sais quelquechose...
à suivre...
Merci pour la fiche de lecture sur 'Requiem pour une avant-garde'.
Quelques reflexions vite baclées (on pourra développer si celà intéresse)
"Vos avis sur Boulez et sur la musique sérielle en général"
- Boulez : un type remarquable, grand chef, grand démerdard.
Qu'il ait pris la posture de compositeur me semble aussi annecdotique
que "sa prise de pouvoir". Tout celà n'aucune importance du point de vue
musical. Mieux vaut s'intéresser à Adolphe Piriou, un post-frankiste oublié...
- Musique sérielle : une imposture de plus parmi les horreurs que le XXe
siècle a sous-produites, entre le communisme, le nazisme... autrement dit,
un totalitarisme de plus.
- Boulez + serialisme : je pense qu'il ne faut qu'en même pas présenter BouBou
et son IRCAM comme le temple de la série : il ont tout de même passé ce cap
élargit leur horizon de recherche. J'aime pas leur musique, mais je ne les prends
pas pour des imbéciles bornés.
"En avez-vous déjà joué pour le plaisir, ou était-ce uniquement parce
que ça figurait dans les programmes ?"
Je suis d'une génération qui a pu échapper encore un peu au diktat de la "musique
contemporaine" dans sa formation. Les 60 kg de partitions classées sous ce label
que je possède, - que je n'arrive ni à jeter ni à fourguer à une école "bien dans la ligne du parti"
(à l'achat, il y en a pourtant pour des sous), - je me les suis procurées à bon compte
quand je travaillais chez A.Leduc. Heureusement, car j'ai rien pu en tirer musicalement,
bien qu'à l'époque, j'y croyais ! Je m'étais même essayé à écrire des ânneries en séries !
Parfois j'ouvre une partition de Mefano, de Zbar, Stockausen et je rigole, c'est une curiosité surannée...
Bon, "À votre avis, où va la musique contemporaine ??"
Voilà encore un problème de décodage sémantique : c'est quoi la musique contemporaine ?
- musique : faut voir, celà fait au moins débat !
- contemporaine : alors là faut pas pousser !
Il faudrait traduire plutôt : projets multiformels d'une oligarchie subventionnées pour s'imposer
partout où le public ne peut choisir.
Car 99,99 % de la musique d'aujourd'hui, écoutée, jouée, vécue par les terriens n'a rien à voir
avec ce truc.
Tiens ! The Jemboy me semble plus contemporain que Boulez ! (son dernier post m'a ébahit)
Partant, faut-il vraiment perdre son temps à en penser quelquechose ?
Oui, mais pas au plan musical. C'est une approche philosophique, historique et politique qu'il
convient d'entamer. Beaucoup s'y emploient, comme Duteurtre. Enfin !
En ce sens, Yannis, tu écris :
"Je pense qu'après la deuxième guerre mondiale les jeunes (dont Boulez) voulaient faire qqch de
radicalement neuf ne serait-ce que pour oublier les horreurs de la guerre et faire un nouveau départ.
Or, ils étaient à court d'idées..."
Non, justement. Je pense qu'au contraire ils étaient de purs produits des évènements, des idéologies de cette triste époque, dont il ont voulu pérenniser les projets et les méthodes : materialisme, technicisme, progressisme en art, modernité fondée sur la table rase, devançant le relativisme et individualisme que 68 érigera en dogme et sous lequel nous vivons encore.
Il suffit de voir les accointances politiques de nos héros pour voir qu'il n'y a rien de spontané chez les "pères de la musique contemporaine".
Bien que beucoup plus jeune, j'ai baigné toute mon enfance dans ces milieux, j'en sais quelquechose...
à suivre...
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Gastiflex
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Attention de ne pas confonde le communisme et le stalinisme. Mais là n'est pas la question.
C'est quoi la musique sérielle ? La définition de Lady Wikipedia ne m'aide pas beaucoup. T'as pas un nom à donner, histoire que je télécharge, j'écoute vite fait et j'efface, pour me faire une idée.
C'est quoi la musique sérielle ? La définition de Lady Wikipedia ne m'aide pas beaucoup. T'as pas un nom à donner, histoire que je télécharge, j'écoute vite fait et j'efface, pour me faire une idée.
Lasciate ogni speranza, voi ch'entrate.
Merci <b>Samson</b>, j'aurai beaucoup de questions à te poser, j'attends d'abord que tout le monde s'exprime.
Quand je demandais "où va la musique contemporaine" c'était dans les deux sens de ces mots : aussi bien le label "musique contemporaine", que la "musique de nos jours" au sens propre.
Est-ce que tu as déjà lu Duteurtre ?
<b>Louna</b>, ma chère louna, non je n'ai pas encore joué du Boulez (encore que la Sonatine pour flûte et piano me tente beaucoup, mais c'est du Boulez quand il n'avait que 25 ans, donc à visage humain). J'adore les études de Ligeti (et son Requiem qui m'avait frappé déjà à 16 ans quand j'ai vu l'Odysée 2001), et j'adore les Regards de Messiaen (on en a déjà déchiffré un peu avec ma prof, mais cette année je voudrais d'abord faire la Sonate de Berg, ne brûlons pas les étapes). Qui est le compositeur dont tu parles ?
<b>Gastiflex</b>, veux-tu que je mette des MP3 du Marteau sans maître sur mon site ? Ou peut-être une Sonate pour piano de Boulez ?
Quand je demandais "où va la musique contemporaine" c'était dans les deux sens de ces mots : aussi bien le label "musique contemporaine", que la "musique de nos jours" au sens propre.
Est-ce que tu as déjà lu Duteurtre ?
<b>Louna</b>, ma chère louna, non je n'ai pas encore joué du Boulez (encore que la Sonatine pour flûte et piano me tente beaucoup, mais c'est du Boulez quand il n'avait que 25 ans, donc à visage humain). J'adore les études de Ligeti (et son Requiem qui m'avait frappé déjà à 16 ans quand j'ai vu l'Odysée 2001), et j'adore les Regards de Messiaen (on en a déjà déchiffré un peu avec ma prof, mais cette année je voudrais d'abord faire la Sonate de Berg, ne brûlons pas les étapes). Qui est le compositeur dont tu parles ?
<b>Gastiflex</b>, veux-tu que je mette des MP3 du Marteau sans maître sur mon site ? Ou peut-être une Sonate pour piano de Boulez ?
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
J'ai mis les fichiers msm1.mp3 à msm9.mp3 sur http://omega.enstb.org/yannis/mp3, ce sont les neuf mouvements du Marteau sans maître.Gastiflex a écrit :Oui volontiers. Merci.Gastiflex, veux-tu que je mette des MP3 du Marteau sans maître sur mon site ? Ou peut-être une Sonate pour piano de Boulez ?
Pour mieux comprendre la structure de l'œuvre je te suggère de lire l'article suivant : <i>Le Marteau sans maître : Premières lettres de noblesse du sérialisme</i> http://www.scena.org/lsm/sm6-4/serialisme-fr.html
Ce soir je mettrai aussi une Sonate pour piano.
PS : à la fin de cet article, on lit : <i>Après les œuvres du sérialisme intégral (les Structures, etc.), marquées par un «automatisme» de la mise en œuvre, Le Marteau sans maître se signalait par une véritable éloquence du propos, rendue possible grâce à de salutaires «indisciplines locales». La grammaire sérielle, cessant d’être objet central de l’œuvre, était ici assouplie pour servir efficacement une donnée poétique et la communiquer, condition essentielle d’une œuvre d’art véritable. Ainsi, par une heureuse conjonction, l’ardente quête de libération clamée par les poèmes de René Char trouvait sa pleine réalisation dans Le Marteau sans maître, où l’art de Boulez s’émancipait enfin après ses quelques années d’ «artisanat furieux».</i>
Donc ce n'est pas l'exemple-type d'œuvre sérielle, mais c'est tout de même l'œuvre la plus connue de Boulez. Je n'ai pas d'enregistrement de <i>Structures pour deux pianos</i>, si quelqu'un pourrait me fournir un MP3 je le mettrai sur le site...
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
Ligeti, Messiean, Berg....
oui, c'est plutot "soft" pour commencer !!!
les pièces de Berg sont très belles.
chez un de ses collègues, je vous conseille aussi les variations de webern. a jouer ? je n'ai jamais essayé, mais à analyser, oui, et l'écriture est assez claire pour voir comment se dévelloppe une série.
sinon, je vous conseille également de lire les relevés d'apprentisde Boulez, qui explique bien une partie de son travail (jeune)
Le compositeur dont je parle, je ne me rappelle plus de son nom ! (je fus très marquée par cette conférence..) (quelle idée ils avaient aussi de mettre les conférences à 8h du mat !) Il me semble que c'est Leclerc. mais je ne voudrais pas lui faire de tort si je me trompe.
oui, c'est plutot "soft" pour commencer !!!
les pièces de Berg sont très belles.
chez un de ses collègues, je vous conseille aussi les variations de webern. a jouer ? je n'ai jamais essayé, mais à analyser, oui, et l'écriture est assez claire pour voir comment se dévelloppe une série.
sinon, je vous conseille également de lire les relevés d'apprentisde Boulez, qui explique bien une partie de son travail (jeune)
Le compositeur dont je parle, je ne me rappelle plus de son nom ! (je fus très marquée par cette conférence..) (quelle idée ils avaient aussi de mettre les conférences à 8h du mat !) Il me semble que c'est Leclerc. mais je ne voudrais pas lui faire de tort si je me trompe.
Jeanne Deroubaix, Severino Gazzelloni : flûtesdominique a écrit :Yannis, merci pour ces enregistrements. Pour info, peut-on connaître les interprètes ?
Georges van Gucht : xylorimba
Claude Ricou : vibraphone
Jean Batigne : percussion
Anton Stingl : guitare
Serge Collot : voix d'alto
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
J'ai mis la 2e Sonate de Boulez sur mon site : http://omega.enstb.org/yannis/mp3/boulez-sonate2.mp3 (attention : ça fait une trentaine de mégas, car elle dure 33 minutes !)
ATTENTION : ne l'écouter qu'en présence d'une infirmière (de préférence sourde ou mal entendante) qui pourra vous réanimer en cas de coma catatonique. Et qu'elle soit bien préparée : les gifles et les seaux d'eau glacée suffisent pour la Sonate 1, mais dans le cas de la 2 il faut une injection intra-trachéale d'adrénaline (3 ml dans une seringue de 10 ml de chlorure de sodium montée sur une sonde d'aspiration de diamètre 10) !
L'interprète est Herbert Henck, un pianiste allemand avec un site Web assez sympathique http://www.herbert-henck.de/Foto/foto.html
ATTENTION : ne l'écouter qu'en présence d'une infirmière (de préférence sourde ou mal entendante) qui pourra vous réanimer en cas de coma catatonique. Et qu'elle soit bien préparée : les gifles et les seaux d'eau glacée suffisent pour la Sonate 1, mais dans le cas de la 2 il faut une injection intra-trachéale d'adrénaline (3 ml dans une seringue de 10 ml de chlorure de sodium montée sur une sonde d'aspiration de diamètre 10) !
L'interprète est Herbert Henck, un pianiste allemand avec un site Web assez sympathique http://www.herbert-henck.de/Foto/foto.html
Es gab eine Zeit, wo ich nur ungern über Schubert sprechen, nur Nächtens den Bäumen und Sternen von ihm vorerzählen mögen. [R. Schumann, 1838]
-
dominique
- Modératrice
- Messages : 5056
- Enregistré le : lun. 10 janv., 2005 20:01
- Mon piano : Grotrian-Steinweg 122M
- Localisation : Perpîgnan
Merci.yannis a écrit :Jeanne Deroubaix, Severino Gazzelloni : flûtesdominique a écrit :Yannis, merci pour ces enregistrements. Pour info, peut-on connaître les interprètes ?
Georges van Gucht : xylorimba
Claude Ricou : vibraphone
Jean Batigne : percussion
Anton Stingl : guitare
Serge Collot : voix d'alto
Est-ce que ce sont des interprètes de l'ensemble inter-contemporain?
-
dominique
- Modératrice
- Messages : 5056
- Enregistré le : lun. 10 janv., 2005 20:01
- Mon piano : Grotrian-Steinweg 122M
- Localisation : Perpîgnan
Ce sont les différentes versions des études de Chopin, op.10 n°12 et op.25 n°1hé yannis,
C'est quoi les fichiers MP3 avec pleins de noms de pianistes différents?
C'est le même morceau dans différentes versions?
Modifié en dernier par dominique le lun. 17 oct., 2005 18:31, modifié 1 fois.
Je ne pense pas, rien de tel n'est indiqué sur la pochettedominique a écrit :Est-ce que ce sont des interprètes de l'ensemble inter-contemporain?
C'est un enregistrement de 1964, sous la direction de Boulez.
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