jean-séb a écrit : De plus, ma question porte d'une manière plus générale au-delà de l'exemple précis de la Marche turque, sur le pourquoi de cette notation d'appogiature longue.
Jean-Séb
Je ne suis pas expert en la matière, mais dans les nombreux exemples auxquels j'ai été confronté, l'appogiature écrite ainsi se joue de manière "égale", mais il faut il donner un accent comme s'il s'agissait d'une liaison (exemple1). En tous cas, pour les chanteurs que j'accompagne, cette notation est extrêmement répandu, les chanteurs n'y donnent pas d'accents, mais appuient cette note-là (exemple 2, début de l'air de Pamina de l'acte2 scène 3... cet air est truffé d'appogiatures d'ailleurs!).
Mais alors, dans cet exemple 2, quelle différence avec les deux doubles qui précèdent? J'ai l'impression, en écoutant divers enregistrements, que l'accent est plus marqué sur l'appogiature que sur les deux notes liées... Mais c'est un peu spéculatif!