Bonjour,
Je compose, en ce moment, un morceau (c'est un thème et variations)
Je rencontre cependant un léger problème de transcription:
Le morceau se présente sous la forme d'un thème suivit d'une variation, d'un retour au thème, d'une seconde variation...
Pour éviter de réécrire à chaque fois le thème, je comptais utiliser une reprise (avec le 1. sous une barre; je sais pas si vous me comprenez ).
En le tapant sur ordinateur, les variations prennent plusieurs portées, et je ne sais pas comment "marquer" que les variation sont composées de toutes ces lignes.
J'ai du mal à comprendre, mais je pense que tu ne couperas pas à l'écriture systématique du thème.
Mais pourquoi reprendre le thème entre chaque variation ? Ca n'est pas l'usage et ça me semble lourd, non ?
Je ne sais pas si ça a un rapport, mais dans les reprises, tu peux rajouter d'autres numéros: par exemple, 1-3 pour la 1ère suite, et 2-4 pour la 2ème, etc.
Il y a aussi le système avec "da segno".
Ce qui est sûr, c'est que pour le lecteur, il vaut mieux réécrire les parties que d'utiliser ces outils systématiquement.
max84140 a écrit :
Mon problème est que, étant donné que le reprise dure plusieurs lignes, j'aimerai "montrer" au lecteur jusqu'où il doit aller avant de reprendre.
Je ne sais pas si j'ai bien compris, mais les reprises ne sont pas limitées en terme de nombre de lignes. Une reprise peut porter sur plusieurs lignes, voire plusieurs pages.
Tu positionnes ta première reprise (celle de gauche sur ton exemple), et si l'autre se situe 5 lignes plus loin, ça n'est pas grave. C'est tout à fait correct.
Vous avez deux possibilités, si j'ai bien compris: (je parle pas bien français)
1) Écrire toujours "da capo" aprés chaque variation, ça veut dire qu'on joue le thème jusqu'à la première barre double de reprise. Et indiquer aussi "Var.I", "Var.II" au début de chaque variation. Des variations sont séparés par une barre double, en indiquant la réprise avec le "da capo".
OU
2) Reécrire le thème à chaque fois. Vous pouvez (mais il faut pas) indiquer les séparations entre le thème, ses reprises et chaque variation avec des barres doubles. Vou pouvez aussi indiquer chaque variation avec "Var.I", "Var.II", etc.
Je ferais la deuxièmme option. À mon avis, la notation musicale plus simple et précise n'est pas toujours la plus courte.
thiagoromano a écrit :
1) Écrire toujours "da capo" aprés chaque variation, ça veut dire qu'on joue le thème jusqu'à la première barre double de reprise. Et indiquer aussi "Var.I", "Var.II" au début de chaque variation. Des variations sont séparés par une barre double, en indiquant la réprise avec le "da capo".
Cela n'indique pas où se rendre après le thème.
De plus il me semble que le Da Capo ne s'arrête pas automatiquement à la première barre double. Da capo signifie simplement reprendre du début, mais il faut indiquer jusqu'où par une indication supplémentaire, comme "Da Capo sin al fine" ou en l'occurrence "Da Capo il tema" (je crois, mais mon italien est pitoyable )
Donc pour moi, il faut réécrire le thème, c'est bien plus lisible. Surtout qu'il ne revient pas systématiquement après chaque variation.
Il me semble avoir vu des partitions où l'on utilise en fin de chaque variation, avec le D.C., un signe cabalistique pour indiquer clairement l'endroit de la reprise (le thème en l'occurrence).
Oui, mais ce que je voulais dire, c'est qu'à la fin du thème on n'a aucun moyen d'indiquer qu'il faut se rendre à la variation suivante, à moins de l'écrire explicitement. Et c'est vraiment tordu.
max84140 a écrit :
Le morceau se présente sous la forme d'un thème suivit d'une variation, d'un retour au thème, d'une seconde variation...
Pour éviter de réécrire à chaque fois le thème,
tu n'as pas peur que ce soit rébarbatif à entendre ? soit ton thème est très court (1 ou 2 mesures), auquel cas tu peux le réecrire in extenso , soit il est plus conséquent, et j'ai peur que le résultat soit décevant à cause des répétitions.
il me semble que dans la plupart des variations, le thème est exposé au début puis les variations s'enchainent sans réexposition du thème (ex: les Goldbergs de Bach, ou les variations sur "ha vous dirais-je maman" de Mozart...)
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel
oui effectivement, je n'avais pas vu ça.
oui, bin pourquoi pas, voyons le résultat, et puis il faut bien commencer, c'est déjà une entreprise courageuse et exigeante que de composer ainsi.
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel