méthodes de travail quand on a peu de temps au piano
- bach_addict
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méthodes de travail quand on a peu de temps au piano
Les adultes débutants (et les autres) sont souvent confrontés au problème de l'emploi du temps : jongler entre le travail, les enfants, le(la) conjoint(e), les diverses obligations de la vie, et le piano peut être difficile.
Si certains chanceux peuvent consacrer 1h ou plus à leur instrument chaque jour, il est probable que la plupart d'entre nous doivent se contenter de moins : 45min, 30min....voir 10 min quotidiennes?
Etant en permanence confronté au problème d'optimiser le temps que je peux passer au piano, je me suis demandé ce que les membres du forum en pensaient : avez vous des astuces, des méthodes, des plans de travail, bref un "kit de survie pianistique" pour arriver à monter ses morceaux et à progresser quand le temps est limité, voir très limité?
Si certains chanceux peuvent consacrer 1h ou plus à leur instrument chaque jour, il est probable que la plupart d'entre nous doivent se contenter de moins : 45min, 30min....voir 10 min quotidiennes?
Etant en permanence confronté au problème d'optimiser le temps que je peux passer au piano, je me suis demandé ce que les membres du forum en pensaient : avez vous des astuces, des méthodes, des plans de travail, bref un "kit de survie pianistique" pour arriver à monter ses morceaux et à progresser quand le temps est limité, voir très limité?
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel
Re: méthodes de travail quand on a peu de temps au piano
Moi, à part foncer sur mon piano dès que la voie est libre...
Sinon, pour le conjoint, je l'habitue à manger plus tard - Sinon, c'est bloqué à 19h00 - Trop juste pour bien travailler (et je lui fais mettre un casque s'il veut regarder la TV ou jouer sur la PS3 que je lui ai achetée).
Les voisins, je leur file des cerises chaque année et des noisettes en sept/oct.
La famille, je les invite peu à manger même si je les aime beaucoup.
Le téléphone, j'ignore quand il sonne.
Les dimanches, sauf été, j'évite de sortir.
En semaine de boulot, le midi, je me dépêche de manger pour gratouiller 5 mn 1 passage qui m'embête.
Plus sérieusement, à part les variables extérieures, pas de plan d'action défini.
Donc, les réponses à ton post m'intéressent aussi!
Sinon, pour le conjoint, je l'habitue à manger plus tard - Sinon, c'est bloqué à 19h00 - Trop juste pour bien travailler (et je lui fais mettre un casque s'il veut regarder la TV ou jouer sur la PS3 que je lui ai achetée).
Les voisins, je leur file des cerises chaque année et des noisettes en sept/oct.
La famille, je les invite peu à manger même si je les aime beaucoup.
Le téléphone, j'ignore quand il sonne.
Les dimanches, sauf été, j'évite de sortir.
En semaine de boulot, le midi, je me dépêche de manger pour gratouiller 5 mn 1 passage qui m'embête.
Plus sérieusement, à part les variables extérieures, pas de plan d'action défini.
Donc, les réponses à ton post m'intéressent aussi!
- bach_addict
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je me lance pour initier la discussion
alors pour moi, j'arrive à caser de 45min à 1h de piano par jour en semaine (un travail prenant, en couple mais pas encore d'enfants donc je ne suis pas - encore- dans la moyenne "basse"). Bien sûr j'en fais un peu plus le week end.
ma méthode:
- je me lève 45 min - 1h avant madame pour travailler au silent avant le petit déjeuner;(probleme : à la longue il y a moyen d'etre bien déphasé, heureusement je ne dors pas beaucoup)
- dès que je peux caser un peu de piano (même 5 minutes), j'essaye de le faire
- pas d'exercices, pas de gammes car pas le temps (et pas convaincu de l'utilité). J'ai trouvé une prof qui est ok avec cette approche, d'ailleurs (ce qui n'était pas le cas de la première)
- j'essaye de travailler len-te-ment pour faciliter au max la mémorisation (probleme : qu'est ce que c'est pénible de travailler lentement!!)
- j'essaye de mémoriser un peu les passages les plus difficiles pour moi (mais pas tout car je n'ai pas le temps). J'avais lu sur le site de Chan "Piano fundamuntals" que l'on peut atteindre un temps de mémorisation "négatif", c'est à dire apprendre plus vite grâce à la mémorisation systématique...je n'ai pas atteint cet objectif qui me semble un peu théorique (illusoire?). Inconvénient de ne pas mémoriser systématiquement : vers la fin du morceau, avant de passer au suivant, je dois mémoriser rapidement tous les bouts "faciles" que je n'ai pas pris la peine d'apprendre faute de temps (et le morceau est un peu "fragile" par endroits, bizarrement pas là où c'est dur, mais juste dans les parties mémorisées "en cata" la derniere semaine);
- pour tous les morceaux je note dans mon agenda des dates "objectif" quand je commence à travailler un morceau : je me donne (plus ou moins) un mois pour arriver à jouer le morceau avec partition et lentement, mais sans faute; ça permet de garder le cap , j'essaye de tenir ce planning; bien sûr il faut 2 ou 3 mois avant de maîtriser complètement le morceau mais je tiens à cet objectif du 1 mois "avec partition et lentement";
- j'essaye de me concentrer sur les passages difficiles mais souvent je perds du temps à rejouer les parties que je connais (c'est plus sympa).
- je perds du temps (comme en ce moment) qui pourrait être utilisé à faire du piano; en même temps, le week end, au bout de 45min-1h j'ai vraiment besoin d'une pause ....
- je travaille d'abord la mise en place des notes et du rythme (avec silent) puis je passe sur mon acoustique pour mettre en place le "contrôle du son"; ceci dans le but de limiter les problemes avec les voisins; mais il y a je pense une perte de productivité dans ces deux étapes, j'aimerais pouvoir travailler les deux en même temps (mais la tranquilité nécessite ce genre de concessions....)
ma méthode:
- je me lève 45 min - 1h avant madame pour travailler au silent avant le petit déjeuner;(probleme : à la longue il y a moyen d'etre bien déphasé, heureusement je ne dors pas beaucoup)
- dès que je peux caser un peu de piano (même 5 minutes), j'essaye de le faire
- pas d'exercices, pas de gammes car pas le temps (et pas convaincu de l'utilité). J'ai trouvé une prof qui est ok avec cette approche, d'ailleurs (ce qui n'était pas le cas de la première)
- j'essaye de travailler len-te-ment pour faciliter au max la mémorisation (probleme : qu'est ce que c'est pénible de travailler lentement!!)
- j'essaye de mémoriser un peu les passages les plus difficiles pour moi (mais pas tout car je n'ai pas le temps). J'avais lu sur le site de Chan "Piano fundamuntals" que l'on peut atteindre un temps de mémorisation "négatif", c'est à dire apprendre plus vite grâce à la mémorisation systématique...je n'ai pas atteint cet objectif qui me semble un peu théorique (illusoire?). Inconvénient de ne pas mémoriser systématiquement : vers la fin du morceau, avant de passer au suivant, je dois mémoriser rapidement tous les bouts "faciles" que je n'ai pas pris la peine d'apprendre faute de temps (et le morceau est un peu "fragile" par endroits, bizarrement pas là où c'est dur, mais juste dans les parties mémorisées "en cata" la derniere semaine);
- pour tous les morceaux je note dans mon agenda des dates "objectif" quand je commence à travailler un morceau : je me donne (plus ou moins) un mois pour arriver à jouer le morceau avec partition et lentement, mais sans faute; ça permet de garder le cap , j'essaye de tenir ce planning; bien sûr il faut 2 ou 3 mois avant de maîtriser complètement le morceau mais je tiens à cet objectif du 1 mois "avec partition et lentement";
- j'essaye de me concentrer sur les passages difficiles mais souvent je perds du temps à rejouer les parties que je connais (c'est plus sympa).
- je perds du temps (comme en ce moment) qui pourrait être utilisé à faire du piano; en même temps, le week end, au bout de 45min-1h j'ai vraiment besoin d'une pause ....
- je travaille d'abord la mise en place des notes et du rythme (avec silent) puis je passe sur mon acoustique pour mettre en place le "contrôle du son"; ceci dans le but de limiter les problemes avec les voisins; mais il y a je pense une perte de productivité dans ces deux étapes, j'aimerais pouvoir travailler les deux en même temps (mais la tranquilité nécessite ce genre de concessions....)
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Re: méthodes de travail quand on a peu de temps au piano
@bach-addict
Tu soulèves un problème qui doit se poser à beaucoup d'entre nous. Pour ma part j'ai du mal à optimiser mon temps de travail, mais j'y arrive par moment.
Quand je monte un morceau, si je n'ai que 30 mn devant moi plusieurs jours de suite, ce qui arrive malheureusement de plus en plus souvent, j'ai remarqué qu'il vaut mieux se concentrer sur un très court passage, accepter de ne travailler que quelques mesures à fond, où même simplement une difficulté particulière de ce passage, et se dire que ce travail servira ultérieurement quand on aura plus de temps. Par exemple hier, je n'ai fait que 20 mn de piano, je les ai passées sur 4 mesures de la péroraison finale de la 10ème rhapsodie de Liszt, en travaillant vraiment chaque intervalle de la difficile main gauche en 10ème brisées (difficile pour ma main pas très grande) puis en prenant conscience des notes qui se rencontrent entre la main droite et la main gauche pour mémoriser des repères fixes à deux mains.
D'autres fois, quand les œuvres sont presque au point, je trouve utile de consacrer le peu de temps qu'on a simplement à les jouer en entier pour se rendre compte de ce que ça donne.
Le principal problème c'est d'arriver à se motiver pour ne pas perdre son temps, ne pas commencer à jouer, constater que ça ne va pas puis se sentir découragé par l'énormité du chantier. J'ai découvert une chose intéressante : même si je n'ai que quelques jours pour apprendre par exemple un accompagnement de 4 lieder (je l'ai fait en trois jours il y a deux semaines, pour remplacer en urgence un ami, en consacrant 40 mn par jour, bien sûr c'était sans aucune difficulté technique), je procède dès le début très soigneusement comme si j'avais toute la vie devant moi, et finalement ça va plus vite qu'en essayant de faire les choses de façon accélérée.
D'autre part, j'ai remarqué que pour certaines œuvres, il me faut pas mal de temps pour que ça commence à ressembler à quelque chose, et c'est là qu'on risque de se décourager si on a peu de temps à consacrer. En fait je n'arrive jamais à savoir d'avance si ça va venir vite ou pas, mais je crois qu'il faut accepter que certaines œuvres prennent pas mal de temps, même si elles ne sont pas particulièrement difficiles à jouer.
Quand j'en parle à des pianistes de mes amis, ils me disent tous qu'ils apprennent tout très vite…
Je pense que d'autres pourront te relater des expériences différentes.
Tu soulèves un problème qui doit se poser à beaucoup d'entre nous. Pour ma part j'ai du mal à optimiser mon temps de travail, mais j'y arrive par moment.
Quand je monte un morceau, si je n'ai que 30 mn devant moi plusieurs jours de suite, ce qui arrive malheureusement de plus en plus souvent, j'ai remarqué qu'il vaut mieux se concentrer sur un très court passage, accepter de ne travailler que quelques mesures à fond, où même simplement une difficulté particulière de ce passage, et se dire que ce travail servira ultérieurement quand on aura plus de temps. Par exemple hier, je n'ai fait que 20 mn de piano, je les ai passées sur 4 mesures de la péroraison finale de la 10ème rhapsodie de Liszt, en travaillant vraiment chaque intervalle de la difficile main gauche en 10ème brisées (difficile pour ma main pas très grande) puis en prenant conscience des notes qui se rencontrent entre la main droite et la main gauche pour mémoriser des repères fixes à deux mains.
D'autres fois, quand les œuvres sont presque au point, je trouve utile de consacrer le peu de temps qu'on a simplement à les jouer en entier pour se rendre compte de ce que ça donne.
Le principal problème c'est d'arriver à se motiver pour ne pas perdre son temps, ne pas commencer à jouer, constater que ça ne va pas puis se sentir découragé par l'énormité du chantier. J'ai découvert une chose intéressante : même si je n'ai que quelques jours pour apprendre par exemple un accompagnement de 4 lieder (je l'ai fait en trois jours il y a deux semaines, pour remplacer en urgence un ami, en consacrant 40 mn par jour, bien sûr c'était sans aucune difficulté technique), je procède dès le début très soigneusement comme si j'avais toute la vie devant moi, et finalement ça va plus vite qu'en essayant de faire les choses de façon accélérée.
D'autre part, j'ai remarqué que pour certaines œuvres, il me faut pas mal de temps pour que ça commence à ressembler à quelque chose, et c'est là qu'on risque de se décourager si on a peu de temps à consacrer. En fait je n'arrive jamais à savoir d'avance si ça va venir vite ou pas, mais je crois qu'il faut accepter que certaines œuvres prennent pas mal de temps, même si elles ne sont pas particulièrement difficiles à jouer.
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Re: méthodes de travail quand on a peu de temps au piano
tu veux dire des pianistes "pro" (professeurs, concertistes?) ou des pianistes amateurs ?JPS1827 a écrit :Quand j'en parle à des pianistes de mes amis, ils me disent tous qu'ils apprennent tout très vite…
j'en parlais justement à ma prof au dernier cours, elle me voit déçu de ne pas arriver à lui jouer au bout de 3 semaines le 2e nocture avec partition (plein de fautes "surprise" devant elle alors que je pensais arriver à quelque chose de lent mais "audible"). Elle me dit que ce n'est pas mal du tout, et moi de répondre qu'en presque un mois c'est un peu nul quand même, et que les élèves de conservatoire préparent un morceau en 1 mois à la perfection...et elle me dit, "oui, mais au prix de 7h de travail quotidien pendant 1 mois" du coup je me sentais un peu moins ballot...
merci pour le post. Je vais persévérer et mettre en place des petits bouts très bien, plutôt que d'essayer de mettre en place "vaguement" l'ensemble; c'est ce que me conseille ma prof aussi...mais comme on a tendance naturellement à jouer le morceau, on se retrouve souvent à jouer le morceau en entier 3 fois, puis on fatigue et on a besoin d'une pause. Mais c'est insuffisant pour bien mémoriser...
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Re: méthodes de travail quand on a peu de temps au piano
Je parle de pianistes concertistes. Mais il ne faut pas croire que c'est seulement une question de temps quotidien passé devant le piano. C'est plus un problème d'organisation et d'avoir à le faire quoi qu'il arrive. Je me rappelle que lorsque j'étais à l'Ecole normale de musique, j'avais un morceau imposé à apprendre en un mois avant l'examen, tout en continuant à entretenir un programme conséquent, et j'y arrivais (avec l'aide de ma prof bien sûr, qui nous donnait les doigtés, nous donnait tous les trucs pour bien s'y prendre, et graduait le travail de trois jours en trois jours avec des buts précis pour éviter toute perte de temps, le morceau était su par cœur en deux semaines ; j'étais en même temps en première ou en terminale et n'avais absolument pas plus d'une heure par jour à consacrer à ce morceau imposé). J'ai l'impression que je n'ai plus jamais été capable de faire ça depuis, mais que les pros ont gardé cette habitude et ne se dispersent pas.bach_addict a écrit :tu veux dire des pianistes "pro" (professeurs, concertistes?) ou des pianistes amateurs ?JPS1827 a écrit :Quand j'en parle à des pianistes de mes amis, ils me disent tous qu'ils apprennent tout très vite…
Je me rappelle quand mon amie Marie-Catherine G. a enregistré son intégrale Mendelssohn, elle m'appelle un jour pour me dire :
"j'ai dû apprendre les 48 Romances sans paroles en trois mois (bien sûr il y en avait quelques unes qu'elle savait déjà, donc elle n'a dû en apprendre que 36 à peu près…), quel travail !!!" (en plus elle est directeur de conservatoire et ne peut passer plus de 4-5 heures par jour à son piano),
et moi je me disais qu'en trois mois, j'aurais peut-être le temps d'en apprendre 6 au maximum (en les commençant toutes en même temps), et ça a continué comme ça pour tous les disques de l'intégrale. Pour moi, ça reste difficile à comprendre, et je n'ai pas l'impression que passer 8 heures par jour devant mon piano y changerait grand-chose.
Ce dont je suis sûr c'est que nous perdons tous pas mal de temps, parce que nous arrivons à travailler plus vite quand nous avons une échéance.
Re: méthodes de travail quand on a peu de temps au piano
je crois simplement qu'il ne faut pas se leurrer: pour progresser et faire avancer un morceau il faut pourvoir y consacrer beaucoup d'heures c'est tout!
Donc si on a pas beaucoup d'heure dans une journée, et bien il faut rester modeste dans ses objectifs . c'est pas grave.... et il faut toujours essayer d'avoir beaucoup de plaisir à le faire.
Lorsque mon 3ème enfant est né, j'ai réalisé que je ne pouvais plus du tout jouer de piano, ou du moins plus du tout travailler mon instrument.. et cela a durer 20 ans! Pendant 10 ans , j'ai pris des cours de chant lyrique, j'ai fait partie de plusieurs chœurs et j'ai même chanter dans un opéra....
Puis, ce 3ème enfant s'est envolé à son tours et ne reste que la petite 4ème: quand on a connu une organisation d'enfer pour faire tenir dans 24h les préparations de cours , les correction de copies, un brin de ménage, les courses alimentaires, l'attention à la famille, la pratique du chant lyrique à heure d'ose et à un bon niveau et j'en passe et des meilleurs, s'organiser pour faire plusieurs heures de piano par jour, quand les 3/4 des enfants sont partis, c'est très facile.
Toi qui est très rationnel Bach-addict, tu peux certainement optimiser encore...
Bien sûr , depuis 2 ans, je n'invite quasiment plus personne à la maison, je sors peu, et mes enfants ont compris que pendant les vacances qu'ils soient là ou pas je joue toute une partie de la journée, bon entre 8h30 et 21h, plusieurs séquences de 45 minutes.je travaille à 92% de mon temps plein. Et si tout va bien (mes enfants réussissent leurs études) en septembre 2012 je travaillerai à 70%. (j'ai toujours travaillé à temps plein avec tout les enfants et mon mari est prof à l'université.... je le vois rarement en semaine....)
Les moments que je préfèrent sont pendant le temps scolaire car mes journées sont hyper organisées et optimisées et je ne perd pas de temps.
lorsque je commence à travailler une oeuvre, je la lis en entier, puis avec mon crayon j'entoure les passages qui me pose des difficultés de doigtés et de technique et je commence par travailler ces passages, tous les jours , autant de fois que je peux et en fin de journée, je commence à enchainer une séquence qui contient le groupe de mesures qui contient la difficulté travaillée. Je travaille aussi le début et la fin de l’œuvre systématiquement.
Je lis des livres sur la technique pianistique, j'écoute en fait peu de disque car pas le temps et j'ai rayé depuis longtemps la télé de ma vie.Je ne fréquente quasiment plus que des pianistes professionnel ou non..... bref je suis plongée jusqu'au cou dans le piano et .... dans les maths aussi car c'est une autre passion!
Donc si on a pas beaucoup d'heure dans une journée, et bien il faut rester modeste dans ses objectifs . c'est pas grave.... et il faut toujours essayer d'avoir beaucoup de plaisir à le faire.
Lorsque mon 3ème enfant est né, j'ai réalisé que je ne pouvais plus du tout jouer de piano, ou du moins plus du tout travailler mon instrument.. et cela a durer 20 ans! Pendant 10 ans , j'ai pris des cours de chant lyrique, j'ai fait partie de plusieurs chœurs et j'ai même chanter dans un opéra....
Puis, ce 3ème enfant s'est envolé à son tours et ne reste que la petite 4ème: quand on a connu une organisation d'enfer pour faire tenir dans 24h les préparations de cours , les correction de copies, un brin de ménage, les courses alimentaires, l'attention à la famille, la pratique du chant lyrique à heure d'ose et à un bon niveau et j'en passe et des meilleurs, s'organiser pour faire plusieurs heures de piano par jour, quand les 3/4 des enfants sont partis, c'est très facile.
Toi qui est très rationnel Bach-addict, tu peux certainement optimiser encore...
Bien sûr , depuis 2 ans, je n'invite quasiment plus personne à la maison, je sors peu, et mes enfants ont compris que pendant les vacances qu'ils soient là ou pas je joue toute une partie de la journée, bon entre 8h30 et 21h, plusieurs séquences de 45 minutes.je travaille à 92% de mon temps plein. Et si tout va bien (mes enfants réussissent leurs études) en septembre 2012 je travaillerai à 70%. (j'ai toujours travaillé à temps plein avec tout les enfants et mon mari est prof à l'université.... je le vois rarement en semaine....)
Les moments que je préfèrent sont pendant le temps scolaire car mes journées sont hyper organisées et optimisées et je ne perd pas de temps.
lorsque je commence à travailler une oeuvre, je la lis en entier, puis avec mon crayon j'entoure les passages qui me pose des difficultés de doigtés et de technique et je commence par travailler ces passages, tous les jours , autant de fois que je peux et en fin de journée, je commence à enchainer une séquence qui contient le groupe de mesures qui contient la difficulté travaillée. Je travaille aussi le début et la fin de l’œuvre systématiquement.
Je lis des livres sur la technique pianistique, j'écoute en fait peu de disque car pas le temps et j'ai rayé depuis longtemps la télé de ma vie.Je ne fréquente quasiment plus que des pianistes professionnel ou non..... bref je suis plongée jusqu'au cou dans le piano et .... dans les maths aussi car c'est une autre passion!
- Moderato Cantabile
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Re: méthodes de travail quand on a peu de temps au piano
Très impressionnée par tous vos témoignages !
Personnellement je fais partie des "chanceux" qui ont pas mal de temps dispo et j'aurais presque honte de l'usage modeste
que j'en fais quand je vois votre acharnement !
Tout en admirant votre assiduité extrême, je ne peux m'empêcher de me poser la question du but poursuivi .
Il me semble que nous sommes ici entre amateurs et non entre musiciens professionnels ayant des impératifs de travail.
Quels sont donc ces objectifs si importants , en dehors du plaisir réel de la musique et d'une certaine fierté à se voir progresser, qui vous amènent à négliger votre vie sociale et vos amis , à imposer un rythme de vie strict à votre
famille qui n'en demande peut-être pas tant ?
Quel graal poursuivez-vous donc avec autant d'acharnement ?
Quel est votre but réel , avoué ou non , en tant que pianiste ?

Personnellement je fais partie des "chanceux" qui ont pas mal de temps dispo et j'aurais presque honte de l'usage modeste
que j'en fais quand je vois votre acharnement !
Tout en admirant votre assiduité extrême, je ne peux m'empêcher de me poser la question du but poursuivi .
Il me semble que nous sommes ici entre amateurs et non entre musiciens professionnels ayant des impératifs de travail.
Quels sont donc ces objectifs si importants , en dehors du plaisir réel de la musique et d'une certaine fierté à se voir progresser, qui vous amènent à négliger votre vie sociale et vos amis , à imposer un rythme de vie strict à votre
famille qui n'en demande peut-être pas tant ?
Quel graal poursuivez-vous donc avec autant d'acharnement ?
Quel est votre but réel , avoué ou non , en tant que pianiste ?

"Il faut que cela soit si gai , si gai , que l'on ait envie de fondre en larmes ."
- bach_addict
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Re: méthodes de travail quand on a peu de temps au piano
jouer le 1er contrepoint de l'Art de La Fugue, tout le clavier bien tempéré, presque toutes les sonates de Beethoven, les ballades de Chopin et une dizaine de valses. Et pout la rigolade quelques impromptus de Schubert, et et...j'exagère un peu mais à peine.Moderato Cantabile a écrit : Quel graal poursuivez-vous donc avec autant d'acharnement ?
Quel est votre but réel , avoué ou non , en tant que pianiste ?
bref pour moi les objectifs sont très élevés et c'est juste parceque j'aime la musique....je ne cherche pas à prouver quoi que ce soit à moi même, ma copine, mes parents ou qui que ce soit ...mais juste je veux jouer le 1er contrepoint de l'Art de La Fugue, etc. Ca s'explique pas...
après tu peux en conclure qu'on est tous un peu névrosés de sacrifier autant au piano...ça se discute. On serait sensé faire quoi à la place :regarder la télé ? jouer au PMU ?

enfin bref, on est comme ça...pourquoi certains traversent ils l'atlantique à la rame au lieu de prendre l'avion? pourquoi on ne se contente pas de mettre un disque et d'écouter du Bach ou du Chopin plutôt que consacrer notre énergie à savoir les jouer ?
Bin ta question est sur le sens de la vie...
« L'inconvénient du piano, c'est que chaque bonne note est située entre deux mauvaises. » A.Schnabel
- bach_addict
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Re: méthodes de travail quand on a peu de temps au piano
si seulement si seulement ...strumpf a écrit : Toi qui est très rationnel Bach-addict, tu peux certainement optimiser encore...

mais c'est vrai qu'en se concentrant sur les mesures à probleme on s'évite le rabachage de parties qu'on connait bien, ce qui est agréable pour l'oreille mais pas efficace...
De ma courte expérience d'avoir travaillé des Inventions de BAch "à la chaîne"...il n'y a que la première qui fait réellement mal (je parle des inventions à 2 voix). Une fois le cerveau "cablé" pour jouer des inventions à 2 voix, on va beaucoup plus vite sur les suivantes (au point d'ailleurs qu'on perd rapidement de l'intérêt pour ces pièces, car on connaît la "recette"...et qu'il existe des choses plus belles musicalement que ces inventions).JPS a écrit :J'ai dû apprendre les 48 Romances sans paroles en trois mois (bien sûr il y en avait quelques unes qu'elle savait déjà, donc elle n'a dû en apprendre que 36 à peu près…), quel travail
Donc j'ai tendance à penser que 6 ou 8 romances que ton amie connaissait déjà ne sont pas à considérer à la légère, mais qu'elles lui ont peut-être permis de monter les 40 autres plus rapidement? (je suis conscient que c'est un tour de force quand même n'est ce pas....je cherche juste une explication rationnelle...)
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- bach_addict
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Quand est-ce qu'on plie la partition ?
ça me turlupine...
il y a un moment où on joue en regardant "à moitié" la partition, sans faute...mais si on la retire, on est vite perdu.
Est-ce qu'il ne faut pas se faire alors violence pour plier la partition et se forcer à jouer de mémoire ?
J'ai l'impression qu'il existe un état "neurologique" où le cerveau est "presque cablé" pour jouer la pièce de mémoire, mais qu'il manque quelque chose et que la partition sert encore de béquille. Problème :cet état qui ne devrait être que transitoire, peut rester là indéfiniment si on ne fait pas l'effort de lâcher cette partition...
donc en gros...quand est-ce que vous enlevez les roulettes derrière le petit vélo ? (c'est un peu le meme probleme non?)
il y a un moment où on joue en regardant "à moitié" la partition, sans faute...mais si on la retire, on est vite perdu.
Est-ce qu'il ne faut pas se faire alors violence pour plier la partition et se forcer à jouer de mémoire ?
J'ai l'impression qu'il existe un état "neurologique" où le cerveau est "presque cablé" pour jouer la pièce de mémoire, mais qu'il manque quelque chose et que la partition sert encore de béquille. Problème :cet état qui ne devrait être que transitoire, peut rester là indéfiniment si on ne fait pas l'effort de lâcher cette partition...
donc en gros...quand est-ce que vous enlevez les roulettes derrière le petit vélo ? (c'est un peu le meme probleme non?)
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- Mon piano : Schimmel C120, Nord Electro 6HP
Re: méthodes de travail quand on a peu de temps au piano
Je n'aurai pas dis mieux. J'ai exactement le même problème, il faut vraiment que je me fasse violence pour apprendre un morceau par coeur. Et le pire dans tout ça, c'est que même si je le sais par coeur, je joue quand même mieux avec la partition que sans... Ce doit être une question d'habitude...bach_addict a écrit :J'ai l'impression qu'il existe un état "neurologique" où le cerveau est "presque cablé" pour jouer la pièce de mémoire, mais qu'il manque quelque chose et que la partition sert encore de béquille. Problème :cet état qui ne devrait être que transitoire, peut rester là indéfiniment si on ne fait pas l'effort de lâcher cette partition...
Ma chaine youtube : http://www.youtube.com/MrBigrounours
- rubato28
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- Mon piano : Wendl & Lung 178 et Kawai MP6
Re: méthodes de travail quand on a peu de temps au piano
Bah moi c'est tou l'inverse,J'apprend avec la partition et aprés je suis incapable de l'utiliser en jeu,tout par coeur, je pense que c'est handicapant pour pouvoir dechiffrer et jouer a vue.bigrounours a écrit :Je n'aurai pas dis mieux. J'ai exactement le même problème, il faut vraiment que je me fasse violence pour apprendre un morceau par coeur. Et le pire dans tout ça, c'est que même si je le sais par coeur, je joue quand même mieux avec la partition que sans... Ce doit être une question d'habitude...
Re: Quand est-ce qu'on plie la partition ?
Je crois qu'il y a même des pianistes professionnels qui n'arriveraient pas à jouer sans partition. Je n'ai pas été vérifié mais on m'a parlé de Brigitte ENGERER qui aurait une hantise des trous de mémoire et Alexandre THARAUD qui souffrirait de TOC (Troubles Obsessionnels Compulsifs); il me semble que ce dernier a failli arrêter sa carrière pour ces raisons (mémoire et TOC).bach_addict a écrit :ça me turlupine...
il y a un moment où on joue en regardant "à moitié" la partition, sans faute...mais si on la retire, on est vite perdu.
Est-ce qu'il ne faut pas se faire alors violence pour plier la partition et se forcer à jouer de mémoire ?
J'ai l'impression qu'il existe un état "neurologique" où le cerveau est "presque cablé" pour jouer la pièce de mémoire, mais qu'il manque quelque chose et que la partition sert encore de béquille. Problème :cet état qui ne devrait être que transitoire, peut rester là indéfiniment si on ne fait pas l'effort de lâcher cette partition...
donc en gros...quand est-ce que vous enlevez les roulettes derrière le petit vélo ? (c'est un peu le meme probleme non?)
Cela dit, même si je ne suis pas à leur place, je les comprends car moi-même j'ai toujours des trous de mémoire. Sans doute est-ce lié à une question de confiance.
- bach_addict
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voila un cas particulier
4 semaines que je travaille le nocture n2... là je commence à me faire plaisir (mais avec la partition) et vas y que je te tape la jolie montée de la fin, et que je mets des nuances en veux tu en voila, et que je te rubatise le tempo etc (d'ailleurs ça doit être de fort mauvais gout tout ça) enfin bref disons que ça commence à ressembler à quelque chose (disons j'ai le niveau ... "vendeur de piano"
cible : les parents qui n'y connaissent pas grand chose).
Bon, si je veux augmenter le tempo (oui c'est 132 à la croche damned!!) : pas possible trop d'aller retour visuel entre ma partition et le clavier...donc je suis coincé il faut apprendre par coeur si je veux que ça rende vraiment.
Et là nous arrivons au dilemme : est-ce que je plie tout de suite la partition ou je continue à jouer lentement avec partition "pour imprimer" ? on vote?

Bon, si je veux augmenter le tempo (oui c'est 132 à la croche damned!!) : pas possible trop d'aller retour visuel entre ma partition et le clavier...donc je suis coincé il faut apprendre par coeur si je veux que ça rende vraiment.
Et là nous arrivons au dilemme : est-ce que je plie tout de suite la partition ou je continue à jouer lentement avec partition "pour imprimer" ? on vote?
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Re: Quand est-ce qu'on plie la partition ?
(Je pioche par-ci par-là des trucs qui m'attirent l'oeil sur ce sujet, il faudrait que j'aille plus loin...)bach_addict a écrit : Est-ce qu'il ne faut pas se faire alors violence pour plier la partition et se forcer à jouer de mémoire ?
Oui , il faut se faire violence pour ça.
Mais il faut AUSSI se faire violence pour REPRENDRE la partition, alors qu'on est sûr que "ça-y-est, j'y arrive par coeur"...
Pour passer de l'un à l'autre (l'un étant la méconnaissance du morceau, l'autre étant le "par-coeur"), il est fondamental d'ALTERNER l'un et l'autre..
A part-ça, j'ai envie de dire +1 pour continuer lentement avec partition, mais je manque peut-être d'infos...

Re: méthodes de travail quand on a peu de temps au piano
Pour la partition, défaut inverse - Le "par coeur" vient rapidement et je lâche la partition. Impossible de jouer un morceau finalisé avec...Ca me paralyse à mort.
Gros problème si trou de mémoire dû au stress pour me repérer et si je fais une erreur, que je transforme une note comme elle me plaît, il n'y a que le prof pour rectifier.
Alors quand il faut la reprendre, c'est un bon casse-tête pour me repérer.
Il faut un juste milieu je crois.
Par rapport à l'orga de la vie privée, c'est vrai que je me demande parfois pourquoi. Je passe peut-être à côté de beaucoup de choses mais, la passion...C'est la passion.
Et puis je pense qu'indirectement, ça devient une "identité", qu'on y recherche inconsciemment une forme de reconnaissance (d'amour?).
Ouh là...Vite, un psy!!!
Ou tout simplement, jouer, la musique en général, le piano particulièrement, être au coeur de toutes ces notes et être emportées par elles au point de réaliser que tu as oublié les petits ou grands soucis de la vie quotidienne, c'est quand même le pied!
Gros problème si trou de mémoire dû au stress pour me repérer et si je fais une erreur, que je transforme une note comme elle me plaît, il n'y a que le prof pour rectifier.
Alors quand il faut la reprendre, c'est un bon casse-tête pour me repérer.
Il faut un juste milieu je crois.
Par rapport à l'orga de la vie privée, c'est vrai que je me demande parfois pourquoi. Je passe peut-être à côté de beaucoup de choses mais, la passion...C'est la passion.
Et puis je pense qu'indirectement, ça devient une "identité", qu'on y recherche inconsciemment une forme de reconnaissance (d'amour?).
Ouh là...Vite, un psy!!!
Ou tout simplement, jouer, la musique en général, le piano particulièrement, être au coeur de toutes ces notes et être emportées par elles au point de réaliser que tu as oublié les petits ou grands soucis de la vie quotidienne, c'est quand même le pied!
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Re: méthodes de travail quand on a peu de temps au piano
Malheureusement, je ne suis pas un champion en psychologie, loin de là!..
Pourtant, je suis persuadé que nos aptitudes musicales sont liées de façon assez importante aux choix que l'on fait de la place accordée a la Musique dans notre tête...
Moi je ne lui ai pas donné "toute la place" (impossible évidemment..), mais tout de même une très grande place.
Je pense aussi que ceux qui apprennent vite par coeur ont choisi de lui donner une place importante, ce qui les aide à retenir les notes..
mais on peut toujours faire plus et mieux, donc, il faut avoir le courage de revenir à la partition, pour que ce que l'on retient soit le plus juste possible....
Pourtant, je suis persuadé que nos aptitudes musicales sont liées de façon assez importante aux choix que l'on fait de la place accordée a la Musique dans notre tête...
Moi je ne lui ai pas donné "toute la place" (impossible évidemment..), mais tout de même une très grande place.
Je pense aussi que ceux qui apprennent vite par coeur ont choisi de lui donner une place importante, ce qui les aide à retenir les notes..
mais on peut toujours faire plus et mieux, donc, il faut avoir le courage de revenir à la partition, pour que ce que l'on retient soit le plus juste possible....
Re: méthodes de travail quand on a peu de temps au piano
Tu as complètement raison Zebestovol: il faut revenir à la partition, "se faire violence" (c'est exactement cela pour moi).
Un jour, j'y arriverai, car c'est comme cela qu'on progresse.
Un jour, j'y arriverai, car c'est comme cela qu'on progresse.
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Re: méthodes de travail quand on a peu de temps au piano
Pour la memorisation, j'ai souvent un stade ou je connais des passages par coeur et, sans faire attention, je quitte la partition des yeux. Puis vient un passge ou je "cale", et je me retrouve perdu car mon regard a 6 mesures de retard par rapport a ce que je viens de jouer.
J'en suis a ce stade dans la valse op 69 No 2 de Chopin.
Enfin, pour parler des methodes de travail, j'arrive parfois a jouer 1/2 heure le soir quand les enfants regardent la tele avant d'aller se coucher. Malheureusement, j'ai la tele en toile de fond et il m'arrive de ne pas entendre ce que je joue. Du coup, lorsque je suis tranquille pour jouer, je me rends compte que j'ai traine une faute pendant une semaine sans m'en rendre compte.
Le weekend, j'arrive a jouer une heure par jour par petits bouts. Aussi, pour le moment, je ne travaille que 4 jours sur 5, et je profite bien de mon jour de "conge" ou les enfants ne sont pas a la maison pour faire jusqu'a 2 heures de piano et pour apprendre la guitare. C'est ma journee "musique" en quelque sorte. J'ai aussi la chance d'avoir un piano au boulot: un grand 1/4 Schiedmayer bien fatigue, mais qui rend service. J'en joue 2 ou 3 fois par semaine quand le batiment ou il se trouve n'est pas utilise pour une reunion. Malheureusement, il appartient a une collegue qui prend sa retraite et qui compte le vendre d'ici septembre. J'etais interesse pendant un moment, mais il y a trop de boulot a faire dessus, et en plus, il est noir. Par contre, comme il y a plusieurs pianistes au boulot, j'ai pense a faire un "Schiedmayer Club" ou on se cotiserait pour l'acheter et l'entretenir, mais il n'est pas sur qu'on puisse le garder la ou il est.

Enfin, pour parler des methodes de travail, j'arrive parfois a jouer 1/2 heure le soir quand les enfants regardent la tele avant d'aller se coucher. Malheureusement, j'ai la tele en toile de fond et il m'arrive de ne pas entendre ce que je joue. Du coup, lorsque je suis tranquille pour jouer, je me rends compte que j'ai traine une faute pendant une semaine sans m'en rendre compte.
Le weekend, j'arrive a jouer une heure par jour par petits bouts. Aussi, pour le moment, je ne travaille que 4 jours sur 5, et je profite bien de mon jour de "conge" ou les enfants ne sont pas a la maison pour faire jusqu'a 2 heures de piano et pour apprendre la guitare. C'est ma journee "musique" en quelque sorte. J'ai aussi la chance d'avoir un piano au boulot: un grand 1/4 Schiedmayer bien fatigue, mais qui rend service. J'en joue 2 ou 3 fois par semaine quand le batiment ou il se trouve n'est pas utilise pour une reunion. Malheureusement, il appartient a une collegue qui prend sa retraite et qui compte le vendre d'ici septembre. J'etais interesse pendant un moment, mais il y a trop de boulot a faire dessus, et en plus, il est noir. Par contre, comme il y a plusieurs pianistes au boulot, j'ai pense a faire un "Schiedmayer Club" ou on se cotiserait pour l'acheter et l'entretenir, mais il n'est pas sur qu'on puisse le garder la ou il est.
Un Erard, sinon rien !