Bonjour,
En ce moment je lis beaucoup de partitions de Schumann (c'est pas de mon niveau hélas) :
Les Kreisleriana, Etudes Symphoniques, Carnaval etc ...
Toutes ces oeuvres comprennent plusieurs parties ou variations.
Dans le même etat d'esprit : Brahms variations sur un theme de R Schumann (magnifique !)
Pour ceux d'entre vous qui ont etudié ces oeuvres, c'est l'ensemble que vous jouez (toutes les parties des kreisleriana ou toutes les variations des Etudes symphoniques) ou bien vous picorez telle ou telle partie ?
Question de neophyte : il faut combien d'années de conservatoire ou d'etude serieuse faut il pour se lancer dans l'etude puis l'interpretation de ce type d'oeuvre ?
Schumann : Etudes symphoniques et autres
Je suis loin d'être assez avancé pour avoir joué "toutes ces oeuvres".
Je n'ai jamais osé les "études symphoniques" qui me semblent representer le monument schumannien le plus ardu, notamment parce qu'il me semble impensable d'en morceller le chantier, les voyant comme un tout. A tout prendre j'oserai plus facilement les 24 études de Chopin (il m'en manque d'ailleurs encore pas mal)
J'ai par contre entrepris le Carnaval (il y a bientôt 30 ans, déjà !) et ce fut une entreprise formidable. J'aurai été frustré de me limiter à des extraits. Ceci pour répondre à Jimmick sur cette idée, qu'envisager une oeuvre ou cycle complet d'oeuvres quelconques, c'est une approche musicale au fond très différente qu'aborder un extrait. Beaucoup plus enrichissant, motivant, surtout car au terme d'un tel travail on a vraiment le sentiment d'avoir passé un cap.
Est-ce parce qu'on se dit avec orgueil "j'ai fait tel recueil" comme un trophée ? Peut-être, mais c'est aussi et surtout parce qu'une oeuvre comme le Carnaval constitue un tout dont l'étude intégrale révele un sens particulier, qui se vit autrement dans sa plénitude.
Restons plus simple : Jouer le recueil des scènes d'enfant relève de bien plus que d'en jouer une ou deux. (A la classe, on m'a parfois surnommé "Monsieur intégral" parce que chaque fois que j'étudiais un nocturne, un impromptus ou une sonate, je ne pouvais m'empêcher de m'essayer sur tout le recueil...! au risque de papillonner... A ce propos voilà une intégrale que je rêverais de faire : Papillons.
Les Kreislerianna, elles, se "picorent" assez bien à mon avis - en fait j'aime moins...
Maintenant, la question du niveau pour aborder tout celà, c'est pas mon truc. Quand j'ai fait le Carnaval, j'étais surtout hyper motivé, jeune, plein d'énergie ! Techniquement justeau, mais justement celà m'a fait évoluer.
Idem pour la Sonate de Liszt, sauf que là, il m'a fallu 5 ans par intermittence (j'avais moins de temps à y mettre).
Alors voilà, de l'ambition, il en faut, c'est vraiment payant.
Je n'ai jamais osé les "études symphoniques" qui me semblent representer le monument schumannien le plus ardu, notamment parce qu'il me semble impensable d'en morceller le chantier, les voyant comme un tout. A tout prendre j'oserai plus facilement les 24 études de Chopin (il m'en manque d'ailleurs encore pas mal)
J'ai par contre entrepris le Carnaval (il y a bientôt 30 ans, déjà !) et ce fut une entreprise formidable. J'aurai été frustré de me limiter à des extraits. Ceci pour répondre à Jimmick sur cette idée, qu'envisager une oeuvre ou cycle complet d'oeuvres quelconques, c'est une approche musicale au fond très différente qu'aborder un extrait. Beaucoup plus enrichissant, motivant, surtout car au terme d'un tel travail on a vraiment le sentiment d'avoir passé un cap.
Est-ce parce qu'on se dit avec orgueil "j'ai fait tel recueil" comme un trophée ? Peut-être, mais c'est aussi et surtout parce qu'une oeuvre comme le Carnaval constitue un tout dont l'étude intégrale révele un sens particulier, qui se vit autrement dans sa plénitude.
Restons plus simple : Jouer le recueil des scènes d'enfant relève de bien plus que d'en jouer une ou deux. (A la classe, on m'a parfois surnommé "Monsieur intégral" parce que chaque fois que j'étudiais un nocturne, un impromptus ou une sonate, je ne pouvais m'empêcher de m'essayer sur tout le recueil...! au risque de papillonner... A ce propos voilà une intégrale que je rêverais de faire : Papillons.
Les Kreislerianna, elles, se "picorent" assez bien à mon avis - en fait j'aime moins...
Maintenant, la question du niveau pour aborder tout celà, c'est pas mon truc. Quand j'ai fait le Carnaval, j'étais surtout hyper motivé, jeune, plein d'énergie ! Techniquement justeau, mais justement celà m'a fait évoluer.
Idem pour la Sonate de Liszt, sauf que là, il m'a fallu 5 ans par intermittence (j'avais moins de temps à y mettre).
Alors voilà, de l'ambition, il en faut, c'est vraiment payant.